Chalets Napoléon III
Les chalets de Napoléon III ou chalets impériaux, sont cinq maisons de villégiature, construites entre 1861 et 1864 à Vichy dans l'Allier à la demande de l'empereur Napoléon III après son premier séjour dans la station thermale en 1861[1]. Construits par l'architecte Jean Lefaure, à la limite entre le parc nouvellement créé le long de l'Allier (actuel parc Napoléon III) et le quartier thermal, leur style s'inspire des chalets alpestres et des maisons coloniales anglaises[1]. Ils sont inscrits au titre des monuments historiques.
Type | |
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Patrimonialité |
Coordonnées |
46° 07′ 28″ N, 3° 25′ 02″ E |
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Ces chalets sont (du nord au sud) :
- Chalet Marie-Louise (1863, inscrit MH en 1990[2])
- Chalet de Clermont-Tonnerre (1863, inscrit MH en 1990[3])
- Chalet de l'Empereur (1864, inscrit MH en 1972[4])
- chalet Eugénie ou de l'Impératrice (1864, inscrit MH en 1972[4])
- Chalet des Roses (1863, inscrit MH en 1990[5])
Deux autres chalets construits dans le prolongement et dans un style similaire, mais après le Second Empire, sont quelquefois englobés dans les chalets Napoléon III :
- Chalet Saint-Sauveur (1905)
- Villa Thérapia (aujourd'hui détruit)
Historique
Un premier chalet, dit chalet Marie-Louise, est construit entre 1862 et 1863, au no 109 du boulevard[1]. Mais l'Empereur n'apprécie pas la disposition des balcons donnant sur la rue et nuisant à son intimité[1] (les gens viennent le voir ou le saluer depuis le boulevard quand il sort fumer ou prendre l'air au balcon). Aussi fait-il construire deux autres chalets dans le même style juste à côté mais avec des balcons donnant sur le parc: le chalet de l'Empereur, au no 107, et le chalet Eugénie pour l'impératrice au no 105[1]. Ils sont tous les deux inaugurés le [1]. Cette même année, un quatrième chalet dit chalet des Roses est construit au no 101 pour le ministre des Finances, Achille Fould[1]. L'année précédente, en 1863, le comte de Clermont-Tonnerre, officier d'ordonnance de l'Empereur, avait fait construire un autre chalet, au no 109 bis, pour héberger les personnes chargées de la sécurité de l'Empereur[1].
Après le Second Empire, deux autres chalets seront construit dans le prolongement et dans le même style : le chalet Saint-Sauveur au no 103, achevé en 1905 pour la famille Willemin[1], et la villa Therapia au no 111 pour le banquier Ernest André[1]. Ce chalet sera détruit dans les années 1980 pour la construction du nouvel hôtel des Célestins[1].
Notes et références
- Delphine Renault-Jousseau, Vichy : invitation Ă la promenade, Lyon, Lieux Dits Ă©ditions, , 159 p. (ISBN 978-2-914528-96-2), p. 111.
- Notice no PA00093389, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00093386, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00093340, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00093387, base Mérimée, ministère français de la Culture