Château des Pardailhan
Le château des Pardailhan est un château situé à La Caunette, dans l'Hérault, en région Occitanie. Il tient son nom de ses derniers propriétaires nobles, la famille de Treil de Pardailhan.
Château des Pardailhan | |
PĂ©riode ou style | Architecture classique |
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Type | Château |
Début construction | XVIIe siècle |
Propriétaire initial | Inconnu |
Propriétaire actuel | Propriété privée |
Coordonnées | 43° 21′ 12,2″ nord, 2° 46′ 39,4″ est |
Pays | France |
Subdivision administrative | Occitanie |
Subdivision administrative | HĂ©rault |
Localité | La Caunette |
Histoire
Construit au XVIIe siècle[1], le château des Pardailhan est un grand bâtiment rectangulaire sans fioritures surplombant une place ou se trouvait encore récemment "l'Orme de Sully", un très vieil arbre, symbole du pouvoir seigneurial[2].
En 1763, Joseph Treil, nouvellement noble rachète le domaine décrit comme composé du château, de quelques bâtiments, d'un four, d'une métairie, de bois, de vignes et de bestiaux. Cela représente alors 45 hectares, décrit à la Révolution française. A cette époque, c'est François de Treil de Pardailhan qui est seigneur des lieux. Il est contraint de mettre sous séquestre ce bien, car son fils, Alexandre de Treil de Pardailhan, garde du corps du roi, a émigré pour fuir la Révolution. En 1797, le seigneur effectue un partage des biens avec la République, avant d'être exproprié au profit de sa fille, Monique, en 1801. Le château restera dans le famille de Treil de Pardailhan jusqu'au milieu du XIXe siècle, et Alexandre de Treil de Pardailhan y mourra.
LĂ©gende
Afin d'expliquer l'enrichissement rapide de Joseph Treil, la légende d'un pacte avec le diable passé dans ce château est apparue.
Joseph Treil, appelé "le chevalier de Treil de Pardailhan", avait échangé son âme en échange d'une botte emplie de louis d'or. Pour ce faire, les deux complices s'étaient donnés rendez-vous en haut du pigeonnier du château à minuit. Le diable vide alors plusieurs sacs d'or dans la botte, mais ne parvient à la remplir. Ruiné, il est contraint de partir sans l'âme du noble. Joseph Treil avait en fait retiré la semelle de la botte et fait un trou dans le plancher en-dessous[3] - [4].
Article connexe
Notes et références
- « Tourisme Minervois-Caroux - La Caunette: Entre Cesse et Falaises », sur www.minervois-caroux.com (consulté le )
- « Les Plus Beaux Villages de France », sur www.villagesdefrance.fr (consulté le )
- Livre de Leon Cordes mais conte de Georges Poumayrac du Bouys, Le petit livre de Minerve
- « la légende du chevalier de Treil de Pardailhan », sur saint-pons-de-thomieres.pagesperso-orange.fr (consulté le )