Château de Rameyen

Le château, dont le noyau remonte probablement à un château à douves du XIII^e ou XIV^e siècle, s'est transformé en un château Renaissance du XVI^e siècle, qui a été reconstruit et restauré plusieurs fois au cours des siècles suivants. L'un de ses résidents les plus célèbres était Nicolaas Rubens (en), le deuxième fils de Peter Paul Rubens, qui y passa ses dernières années.

Une porte d'entrée monumentale en fer forgé sur la Rameyenstraat mène à travers une allée de châtaigniers via la guérite à une cour triangulaire avec la ferme du château du XVIII^e siècle et les dépendances. Le château lui-même est une résidence luxueuse de près de 4 000 m² avec 10 chambres avec salle de bain, et dispose d'espaces d'exposition et de bureaux, et d'installations de détente telles qu'un fitness, une piscine et des courts de tennis[1]. Dans la chapelle du château, il y a un sol en faïence unique du XVI^e siècle, probablement le plus ancien sol de ce type au Benelux[2].

Le château est situé dans un grand parc paysager de 72 hectares avec des plantations de séquoias, magnolias, cyprès, châtaigniers, tilleuls et plusieurs vases ornementaux monumentaux[1].

Le château a été restauré vers 1850, entre autres. Des travaux de restauration suivirent au début du xx^e siècle[1]. En 1996-2001, le château et ses dépendances ont été entièrement restaurés par l'architecte Rutger Steenmeijer[3] et l'architecte d'intérieur Axel Vervoordt[1]. Lors d'une rénovation en profondeur en 2015-2020, le bâtiment a été repeint en jaune ocre.

Jan II Berthout van Berlaer (nl) est déjà mentionné comme premier propriétaire en 1303. Les propriétaires suivants comprenaient la famille Van Immerseel, jonkheer B. Le Cocq (1635-1643), la famille de Nicolaas Rubens (en) (1643-1759), le baron de Celles (1759-1815), P. J. A. Le Grelle (1816-1896), N. J. A. de Cock (1896-? ). Les propriétaires au XXI^e siècle étaient la société N. V. De Groene Nete[4], avec des actions détenues par la famille De Gruyter (1995-2015)[5], et depuis 2015 NV Hof van Rameyen, avec des actions détenues par la famille Van Gansewinkel[6]. Après le décès de Leo Van Gansewinkel en 2019, la famille a décidé de revendre la propriété[7].

La ferme appartenant au domaine est elle-même un patrimoine architectural. Elle date du XVIII^e siècle et comprend une écurie, une grange avec écurie et remise pour chevaux, fournil et potager[8].

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