Château de Cahaignes

Le château a été construit au XVII^e siècle. Le gros œuvre est de calcaire, de pierre de taille et d'enduit.

L'élévation est ordonnancée. Le toit d'ardoise est à long pan et à croupe. Le maître d'œuvre est inconnu. Le domaine contient un parc, des communs et des parties agricoles. Seule l'habitation est inscrite à l'inventaire général du patrimoine culturel[1]. Le lieu a longtemps été la propriété de la famille Daniel de Boisdenemetz, qui a donné plusieurs maires à la commune de Cahaignes. En 1848, y est décédée la fille de la compositrice Marie-Emmanuelle Bayon et de Victor Louis, Marie-Hélène-Victoire, belle-mère d'Alexandre Armand, marquis de Boidenemetz. Au début du XX^e siècle, il est habité par le comte Henri de Cornulier, chevalier de la Légion d'honneur[2], fils de Gontran de Cornulier, et époux de Jeanne Daniel de Boidenemetz.

Depuis 1953, l'édifice se délabre au fil du temps. Son dernier propriétaire du XX^e siècle, Ernest Hubert Jean Picot[3], s'est trouvé dans l'impossibilité définitive de l'entretenir à la suite de son départ en maison de repos[4].

En juin 2022, Taïg Khris déclare vouloir « redonner sa splendeur à ce patrimoine en péril et l'ouvrir au public »[5].

À cette date, un chantier de réhabilitation est marqué par la présence d'échafaudages et d'indication à propos sur la grille d'accès.

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  Baignoire mise en scène en 2014.
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  Décor de boiseries d'origine.
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  Intérieur d'une pièce au rez-de-chaussée.

En 1953, le château et son parc sont l'objet d'un classement au titre des sites naturels[6].