Cavarillos
Cavarillos est une personnalité du puissant peuple celte des Éduens, dont le territoire est localisé dans le centre-est de la Gaule. Cavarillos nous est connu par une mentions de Jules César, dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules.
Protohistoire
Cavarillos est cité pour avoir été le chef de l'infanterie des Éduens, en 52 av. J.-C. à la suite de Litaviccos. César le fait prisonnier dans la bataille qui précède le mouvement de Vercingétorix vers Alésia.
« On approuve la proposition, et tous prêtent ce serment. Le lendemain, la cavalerie est partagée en trois corps, dont deux se montrent sur nos ailes, tandis que le centre se présente de front à notre avant-garde pour lui fermer le passage. Instruit de ces dispositions, César forme également trois divisions de sa cavalerie, et la fait marcher contre l'ennemi. Le combat s'engage de tous les côtés à la fois ; l'armée fait halte ; les bagages sont placés entre les légions. Si nos cavaliers fléchissent sur un point, ou sont trop vivement pressés, César y fait porter les enseignes et marcher les cohortes, ce qui arrête les ennemis dans leur poursuite et ranime nos soldats par l'espoir d'un prompt secours. Enfin, les Germains, sur le flanc droit, gagnent le haut d'une colline, en chassent les ennemis, les poursuivent jusqu'à une rivière où Vercingétorix s'était placé avec son infanterie, et en tuent un grand nombre. Témoins de cette défaite, les autres Gaulois, craignant d'être enveloppés, prennent la fuite. Ce ne fut plus partout que carnage. Trois Héduens[1] de la plus haute distinction sont pris et amenés à César : Cotos, commandant de la cavalerie, qui dans les derniers comices avait été en concurrence avec Convictolitavis ; Cavarillos, qui, après la défection de Litaviccos, avait reçu le commandement de l'infanterie ; et Éporédorix, que les Héduens, avant l'arrivée de César, avaient eu pour chef dans leur guerre contre les Séquanes. »
— Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre VII, 67.
Notes
- L'orthographe de l'ethnonyme est celle de la traduction des Commentaires sur la Guerre des Gaules de Désiré Nisard en 1865.
Articles connexes
Sources et bibliographie
- Venceslas Kruta, Les Celtes, Histoire et Dictionnaire, page 528, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », Paris, 2000, (ISBN 2-7028-6261-6)
- John Haywood (intr. Barry Cunliffe, trad. Colette Stévanovitch), Atlas historique des Celtes, éditions Autrement, Paris, 2002, (ISBN 2-7467-0187-1)
- Albert Grenier, Les Gaulois, Petite bibliothèque Payot, Paris, 1970, (ISBN 2-228-88838-9)
- Danièle et Yves Roman, Histoire de la Gaule, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1997, (ISBN 2-7028-1646-0)
- Bibliographie sur les Celtes