Carole Forget
Carole Forget est une poète québécoise née à St-Jérôme dans la région des Laurentides.
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Canada |
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Biographie
Carole Forget habite à Montréal. Elle a vécu en Martinique et en France. Elle détient une maîtrise en études littéraires, profil création, de l’Université du Québec à Montréal. Son mémoire de maîtrise a été rédigé sous la direction de Louise Dupré. Elle est boursière du Conseil des arts et des lettres du Québec ainsi que du Conseil des Arts du Canada.
Carole Forget est correspondante au Québec pour la revue belge Francophonie Vivante[1].
Ĺ’uvre
L'écriture de Carole Forget propose une réflexion sur les lieux et les liens d'appartenance. Les enjeux mémoriels en constituent souvent des éléments centraux d'interrogation.
Elle a publié plusieurs livres de poésie, des livres d’art, ainsi que des textes dans des revues québécoises et françaises. Certains de ses poèmes ont été traduits en espagnol et en anglais. Elle a participé à des événements littéraires tant au Québec qu’à l’étranger, dont le Festival de la poésie de Montréal, Festival international de la poésie de Trois-Rivières, Festival de poésie de La Havane, le Marché de poésie de Paris[2] ainsi que des événements à différentes Maisons de la culture à Montréal [3].
Elle a fait une résidence d’écriture à la Maison de poésie d’Amay, en Belgique au cours de laquelle son livre Langue de départ a été partiellement écrit. Langue de départ, publié aux éditions Triptyque en 2018, s’est mérité une Mention spéciale au Grand Prix Québécor du Festival International de poésie de Trois-Rivières.
Elle a réalisé plusieurs projets conjoints avec des artistes en art visuel. Certains ont fait l’objet d’expositions et de publications, dont Comme si le vide avait un lieu (éditions du passage, 2006) écrit à partir de photographies de l’artiste-architecte Melvin Charney; Et le désastre, mon amour, (éditions d’Art Le Sabord, 2013) exposé au Musée des beaux-arts de St-Hilaire[4]; à Montréal et à La Havane; L’Écumante (Le temps volé éditeur, 2014, livre d’art), exposé à la Maison de la poésie de Montréal[5], ces deux derniers projets ayant été réalisés avec l’artiste Michel Depatie.
Publications
- Langue d'arrivée, carnet des lieux, de la langue, de leurs liens (essai), Les éditions du passage, collection essai, 2023, Montréal.
- Langue de départ (poésie), Les éditions Triptyque, 2018, Montréal. (Mention spéciale au Grand prix Québécor du Festival international de poésie de Trois-Rivières)[6].
- Noire de soleil (poésie), Le temps volé éditeur, 2014, Montréal [7].
- Le sol ralentit sous mes pas (poésie), Les éditions Triptyque, 2013, Montréal[8] - [9].
- Et le désastre, mon amour (poésie), Les éditions d’art Le Sabord, 2013, Trois-Rivières[10].
- L’écumante (poésie), en collaboration avec le photographe Michel Depatie. Le temps volé éditeur, 2011, Montréal[11].
- La nudité ne dévoile pas une femme émue (poésie), Éditions de l’Hexagone, 2008, Montréal.
- Comme si le vide avait un lieu (poésie), écrit à partir de photographies de Melvin Charney, éditions du passage, 2006, Montréal[12].
- Elle habite une metropolis (poésie), Éditions David, 2002, Ottawa.
- L'Autre versant (poésie), Éditions du Vertige, Montréal, 1992[13].
Références
- « Revue », sur assoplisnier (consulté le )
- « Carole Forget – Marché de la Poésie » (consulté le )
- « [Vidéo de la communauté] Carole Forget en lecture à la Maison de la culture Plateau Mont-Royal », sur La Fabrique culturelle (consulté le )
- « Programmation 2013 », sur mbamsh.com (consulté le )
- Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « Festival de la poésie de Montréal : voyage en terre poétique », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
- « « Langue de départ » : immersion dans l’univers de la traduction », sur Les Méconnus, (consulté le )
- « Noire de soleil, Carole Forget », sur Le Devoir (consulté le )
- « Poésie - Sur les pas de Carole Forget », sur Le Devoir (consulté le )
- « Poésies de l'espace », sur Le Droit, (consulté le )
- Denise Brassard, « Les noms entiers de l’amour », Voix et Images, vol. 40, no 1,‎ , p. 184–193 (ISSN 0318-9201 et 1705-933X, DOI 10.7202/1028032ar, lire en ligne, consulté le )
- (en) « Number 148, Winter 2012 – Lettres québécoises », sur Érudit (consulté le )
- « Poésie québécoise - Méditations suspendues », sur Le Devoir (consulté le )
- « L'autre versant », sur cap.banq.qc.ca (consulté le )