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C Sharp

C# (C sharp [siː.ʃɑːp] en anglais britannique) est un langage de programmation orientĂ©e objet, commercialisĂ© par Microsoft depuis 2002[2] et destinĂ© Ă  dĂ©velopper sur la plateforme Microsoft .NET.

Il est dérivé du C++ et trÚs proche du Java dont il reprend la syntaxe générale ainsi que les concepts, y ajoutant des notions telles que la surcharge des opérateurs, les indexeurs (en) et les délégués. Il est utilisé notamment pour développer des applications web sur la plateforme ASP.NET, ainsi que des jeux vidéo avec le moteur de jeux Unity.

Présentation

C# est un langage de programmation orientĂ©e objet, fortement typĂ©, dĂ©rivĂ© de C et de C++, ressemblant au langage Java[2]. Il est utilisĂ© pour dĂ©velopper des applications web, ainsi que des applications de bureau, des services web, des commandes, des widgets ou des bibliothĂšques de classes[2]. En C#, une application est un lot de classes oĂč une des classes comporte une mĂ©thode Main, comme cela se fait en Java[2].

C# est destiné à développer sur la plateforme .NET, une pile technologique créée par Microsoft pour succéder à COM.

Les exĂ©cutables en C# sont subdivisĂ©s en assemblies, en namespaces, en classes et en membres de classe[3]. Un assembly est la forme compilĂ©e, qui peut ĂȘtre un programme (un exĂ©cutable) ou une bibliothĂšque de classes (une dll). Un assembly contient le code exĂ©cutable en MSIL, ainsi que les symboles. Le code MSIL est traduit en langage machine au moment de l'exĂ©cution par la fonction just-in-time de la plateforme .NET[3].

Plateforme .NET

C# est destinĂ© Ă  dĂ©velopper sur la plateforme .NET. Le cƓur de cette pile technologique est le framework .NET, composĂ© de[2]:

  • Les environnements ASP.NET et Winforms qui servent Ă  exĂ©cuter des applications web, resp. de bureau conçus pour la plateforme .NET[2].
  • Une bibliothĂšque de classes qui permet de manipuler des fichiers, manipuler des tableaux ou des structures en arbres, accĂ©der Ă  Internet, crĂ©er des interfaces graphiques, accĂ©der Ă  des bases de donnĂ©es, accĂ©der au registre Windows et beaucoup d'autres choses. La plupart des fonctionnalitĂ©s sont offertes par des classes de l'espace de noms System[2].
  • Le Common Language Runtime (abr. CLR) est le runtime utilisĂ© par les langages de la plateforme .NET (C#, Visual Basic .NET, J#, etc.), les services fournis par la CLR sont le lancement et l'exĂ©cution de programmes, le ramasse-miettes et la gestion d'exceptions. Un programme pour la plateforme .NET est tout d'abord compilĂ© en une forme intermĂ©diaire, le MSIL, puis ce code MSIL est transformĂ© en code machine qui sera exĂ©cutĂ© par la CLR. Ce code machine est appelĂ© managed code parce que son exĂ©cution est sous le contrĂŽle de la CLR[2].

Un autre produit de la plateforme .NET est l'environnement de développement Visual Studio .NET, outil généralement utilisé pour programmer en C#[2].

Caractéristiques

C# est un langage dérivé du C++, il apporte un typage sûr, ainsi que les possibilités d'encapsulation, d'héritage et de polymorphisme des langages orientés objet[2]. En C# tous les types sont des objets[2]. Le langage comporte un ramasse-miettes et un systÚme de gestion d'exceptions[2].

Le typage sûr signifie notamment que les opérations suivantes sont refusées : utilisation de variable non initialisée, tentative d'accéder au-delà des limites d'un tableau, conversions de type dont les résultats ne sont pas prévisibles, dépassement des limites lors d'opérations arithmétiques[2].

Beaucoup de possibilités de Java se retrouvent dans C# et il y a une forte ressemblance entre un code écrit en C# et le code équivalent en Java[2].

En C# les variables peuvent ĂȘtre d'un type rĂ©fĂ©rence ou d'un type valeur. Les types valeur sont les types primitifs, les Ă©numĂ©rations, les struct et les types nullable[3]. Les types rĂ©fĂ©rence sont les classes, les interfaces, les tableaux et les delegate[3].

Types primitifs

Les types primitifs sont sbyte, short, int, long, byte, ushort, uint, ulong, char, float, double, decimal et bool[3].

class

Les constructions les plus fondamentales du langage C# sont les classes. Celles-ci peuvent contenir des constantes, des champs, des propriétés, des indexeurs, des méthodes, des événements, des opérateurs, des constructeurs, des destructeurs ou des sous-classes[3]. Les classes élémentaires sont string et object[3].

struct

Les struct sont similaires aux classes, mais ce sont des types valeurs et ils ne peuvent pas ĂȘtre hĂ©ritĂ©s[3].

delegate

Un delegate est une référence à une méthode qui comporte certains paramÚtres. Les delegates permettent d'assigner des méthodes à des variables et les passer en paramÚtre[3].

enum

Un type énuméré est un type valeur qui comporte un lot de constantes. Chaque type énuméré a un type sous-jacent : un type primitif déterminé en fonction des valeurs des constantes.

type nullable

Les nullable sont des types primitifs qui peuvent en plus avoir la valeur null[3]. Chaque type primitif T a un type nullable associé T?. Par exemple une variable de type int? peut contenir un int ou null[3].

Syntaxe

Exemple de code :

using System;
public class HelloWorld
{
    public static void Main(string[] args)
    {
        Console.WriteLine("Hello world!");
    }
}
Mots clé

Les mots clé de C# 1.0 sont :

abstract       class          event          if             new            readonly
as             const          explicit       implicit       null           ref
base           continue       extern         in             object         return
bool           decimal        false          int            operator       sbyte
break          default        finally        interface      out            sealed
byte           delegate       fixed          internal       override       short
case           do             float          is             params         sizeof
catch          double         for            lock           private        stackalloc
char           else           foreach        long           protected      static
checked        enum           goto           namespace      public         string
struct         throw          typeof         unchecked      using          volatile
switch         true           uint           unsafe         virtual        while
this           try            ulong          ushort         void

[4]

Les mots clés ajoutés entre C# 2.0 et 6.0 :

add            dynamic        join           select
alias          equals         let            set
ascending      from           nameof         value
async          get            on             var
await          global         orderby        where
by             group          partial        when
descending     into           remove         yield

[4]

La syntaxe de C# permet de réaliser des chaßnes de caractÚres numériques dont le format est modifiable[5], notamment avec TimeSpan pour la réalisation de chronomÚtre ou minuteur[6].

Différences avec le C++

Le langage compte un certain nombre de changements par rapport au C/C++ ; on notera particuliĂšrement les points suivants :

  • la manipulation directe de pointeurs ne peut se faire qu’au sein d’un code marquĂ© unsafe, et seuls les programmes avec les permissions appropriĂ©es peuvent exĂ©cuter des blocs de code unsafe. La plupart des manipulations de pointeurs se font via des rĂ©fĂ©rences sĂ©curisĂ©es, dont l’adresse ne peut ĂȘtre directement modifiĂ©e, et la plupart des opĂ©rations de pointeurs et d’allocations sont contrĂŽlĂ©es contre les dĂ©passements de mĂ©moire. Les pointeurs ne peuvent pointer que sur des types de valeurs, les types objets, manipulĂ©s par le ramasse-miettes, ne pouvant qu’ĂȘtre rĂ©fĂ©rencĂ©s ;
  • les objets ne peuvent pas ĂȘtre explicitement dĂ©truits. Le ramasse-miettes s’occupe de libĂ©rer la mĂ©moire lorsqu’il n’existe plus aucune rĂ©fĂ©rence pointant sur un objet. Toutefois, pour les objets gĂ©rant des types non managĂ©s, il est possible d’implĂ©menter l’interface IDisposable pour spĂ©cifier des traitements Ă  effectuer au moment de la libĂ©ration de la ressource ;
  • l’hĂ©ritage multiple de classes est interdit, mais une classe peut implĂ©menter un nombre illimitĂ© d’interfaces, et une interface peut hĂ©riter de plusieurs interfaces ;
  • le C# est beaucoup plus typĂ© que le C++ ; les seules conversions implicites sont celles entre les diffĂ©rentes gammes d’entiers et celles d’un type dĂ©rivĂ© Ă  un type parent. Aucune conversion implicite n’a lieu entre boolĂ©ens et entiers, entre membres d’énumĂ©ration et entiers, ni de pointeurs sur un type void (quoique pour ce dernier point l’utilisation de rĂ©fĂ©rences sur le type Object permette d’obtenir le mĂȘme effet). Les conversions dĂ©finies par l’utilisateur peuvent ĂȘtre dĂ©finies comme implicites ou explicites ;
  • la syntaxe pour la dĂ©claration des tableaux n’est pas la mĂȘme : int[] a = new int[5] remplace int a[5]. Car il s'agit d'une allocation dynamique, int[] a Ă©tant la dĂ©claration d'une rĂ©fĂ©rence (nulle si non initialisĂ©e). L'allocation manuelle d'un tableau sur la pile reste cependant possible avec le mot clĂ© stackalloc[7] ;
  • les membres d’une Ă©numĂ©ration sont rassemblĂ©s dans leur propre espace de noms ;
  • le C# ne gĂšre pas les templates, mais cette fonctionnalitĂ© a Ă©tĂ© remplacĂ©e par les types gĂ©nĂ©riques apparus avec C# 2.0 ;
  • les propriĂ©tĂ©s ont Ă©tĂ© introduites, et proposent une syntaxe spĂ©cifique pour l’accĂšs aux donnĂ©es membres (ainsi que la facilitation de l’accĂšs simultanĂ© par plusieurs threads) ;
  • la rĂ©flexion totale des types est disponible ;
  • les dĂ©lĂ©guĂ©s, qui sont des listes de pointeurs sur fonctions, sont utilisĂ©s notamment pour la programmation Ă©vĂ©nementielle.

Différences avec le Java

Bien que le C# soit similaire à Java, il existe des différences notables, par exemple :

  • Java n'autorise pas la surcharge des opĂ©rateurs ;
  • Java a des exceptions vĂ©rifiĂ©es, alors que les exceptions du C# ne sont pas vĂ©rifiĂ©es, comme en C++ ;
  • Java permet la gĂ©nĂ©ration automatique de la documentation HTML Ă  partir des fichiers sources Ă  l'aide des descriptions Javadoc-syntax, tandis que le C# utilise des descriptions fondĂ©es sur le XML ;
  • Java n'a pas de langage prĂ©processeur ;
  • C# prend en charge les indexeurs, les mĂ©thodes dĂ©lĂ©guĂ©es, et les Ă©vĂ©nements (lĂ  oĂč Java se contente du patron de conception Observateur) ;
  • C# ne prend pas en charge les implĂ©mentations anonymes d'interfaces et de classes abstraites ;
  • C# ne prend en charge que les classes internes statiques ;
  • C# prend en charge les structures en plus des classes (les structures sont des types valeur : on stocke le contenu et non l'adresse) ;
  • C# utilise une syntaxe intĂ©grĂ©e au langage (DllImport) et portable pour appeler une bibliothĂšque native, tandis que Java utilise Java Native Interface ;
  • C# intĂšgre la gĂ©nĂ©ricitĂ©, et la machine .NET a Ă©tĂ© modifiĂ©e pour permettre cela (Java l'intĂšgre Ă©galement, mais son implĂ©mentation a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans le compilateur javac sans changer le bytecode Java). Plus de dĂ©tails sur l'aspect thĂ©orique de cette rĂ©alisation peuvent ĂȘtre trouvĂ©s dans la rĂ©fĂ©rence[8], diapositives 70 Ă  89.

Histoire

C'est en septembre 2002 que la plateforme .NET et C# sont présentés au public[2]. C# devient le langage de facto de cette plateforme, il a par ailleurs été utilisé pour implémenter une partie de la plateforme .NET[2].

versions
AnnéeVersionBibliothÚquePrincipal changement
20021.0.NET framework 1.0 et 1.1
20052.0.NET framework 2.0généricité ajoutée à C# et au framework
20083.0.NET framework 3.5LINQ (Language INtegrated Queries)
20104.0.NET framework 4.0types dynamiques
20125.0.NET framework 4.5méthodes asynchrones
20156.0.NET framework 4.6version pour Linux
20167.0.NET framework >= 4.5Tuples, fonctions locales
2019 8.0 .NET standard >=2.1 et .NET Core >=3.0 Membre ReadOnly, opĂ©rateur d’assignation de fusion
2020 9.0 .NET 5.0 Vérification de nullité, instructions de niveau racine
2021 10.0 .NET 6.0 Directives d’utilisation globale, modĂšles de propriĂ©tĂ© Ă©tendus
2022 11.0 .NET 7.0

[4]


C# 2.0

Microsoft mit Ă  disposition du public en , aprĂšs une longue pĂ©riode de beta-tests, la version 2.0 de la bibliothĂšque .NET, accompagnĂ©e d’une nouvelle version de la quasi-totalitĂ© des outils associĂ©s. C# ne fait pas exception Ă  la rĂšgle et sort donc en version 2.0, avec les ajouts suivants :

  • Les classes partielles, permettant de rĂ©partir l’implĂ©mentation d’une classe sur plusieurs fichiers.
  • Les types gĂ©nĂ©riques, qui ne sont pas une simple copie des templates C++. Par exemple, on trouvera dans les gĂ©nĂ©riques C# la restriction de types (pour spĂ©cifier les types utilisables dans une gĂ©nĂ©ralisation). Par contre, il est impossible d’utiliser des expressions comme paramĂštres pour la gĂ©nĂ©ralisation.
  • Un nouvel itĂ©rateur qui permet l’utilisation de coroutines via le mot-clĂ© yield, Ă©quivalent du yield que l’on trouve en Python.
  • Les mĂ©thodes anonymes avec des rĂšgles de fermeture configurables.
  • Les types « nullables », c'est-Ă -dire la possibilitĂ© de spĂ©cifier qu’un type de valeur peut ĂȘtre nul. Ceux-ci sont dĂ©clarĂ©s avec le caractĂšre point d'interrogation « ? » suivant le nom du type, comme ceci : int? i = null;.
  • Le nouvel opĂ©rateur double point d'interrogation « ?? » utilise deux opĂ©randes et retourne le premier non nul. Il a Ă©tĂ© introduit pour spĂ©cifier une valeur par dĂ©faut pour les types « nullables ».

À titre de rĂ©fĂ©rence, les spĂ©cifications complĂštes des nouveautĂ©s introduites dans la version 2.0 sont disponibles dans les liens externes.

Anders Hejlsberg, le pĂšre de Delphi, s’est exprimĂ© sur l’implĂ©mentation des gĂ©nĂ©riques dans C#, Java et C++ dans cette interview (en).

La fonctionnalitĂ© des types nullables fut corrigĂ©e quelques semaines seulement avant la sortie publique de la version 2.0, car il a Ă©tĂ© mis en lumiĂšre que si la valeur de la variable Ă©tait bien nulle, cette variable n’était pas nulle au sens traditionnel du terme, c'est-Ă -dire qu’il ne s’agit pas d’une rĂ©fĂ©rence vide. Ainsi, la conversion d’un type primitif de valeur nulle en objet donnait une rĂ©fĂ©rence non nulle vers une valeur nulle. Il fallut donc, pour corriger ce problĂšme, corriger le noyau du CLR et effectuer de nombreuses vĂ©rifications et corrections sur tous les produits de la gamme .NET 2.0 (Visual Studio 2005, SQL Server 2005, C# et VB.NET).

C# 3.0

Le C# 3.0 fut présenté au salon PDC 2005. La version finale est disponible depuis le au téléchargement sur le site de Microsoft (en) . Les principales nouveautés sont les suivantes :

  • L’ajout des mots-clefs select, from et where pour permettre la formation et l’exĂ©cution de requĂȘtes SQL, XML, ou directement sur des collections. Cette fonctionnalitĂ© fait partie du programme Language Integrated Query (LINQ) (en).
  • Nouvelle possibilitĂ© d’initialisation d'un objet : À la place de Client c = new Client(); c.Nom = "Dupont";, on peut utiliser Client c = new Client{ Nom = "Dupont" };
  • Expressions lambda : ListeTrucs.Where( delegate(Truc x) { return x.Size > 10; } ); devient ListeTrucs.Where( x => x.Size > 10 );
  • InfĂ©rence du type des variables locales : string s = "Dupont" peut ĂȘtre remplacĂ© par var s = "Dupont"
  • Introduction des types anonymes : var x = new { Nom = "Dupont" } peut ĂȘtre utilisĂ© Ă  la place de class __anonymous { private string _nom; public string Nom { get { return _nom; } set { _nom = value; } } } __anonymous x = new __anonymous(); x.Nom = "Dupont";
  • Les arbres d'expressions (expression trees) : permettent la compilation du code sous formes d'arbres d'objets facilement analysables et manipulables.
  • MĂ©thodes Ă©tendues : permet d'ajouter des mĂ©thodes Ă  une classe en y ajoutant un premier paramĂštre this.

Une prĂ©sentation du C# 3.0 et de LINQ peut ĂȘtre trouvĂ©e sur la page du centre de dĂ©veloppement de .NET Framework.

Le code compilĂ© en C# 3.0 est entiĂšrement compatible avec celui du 2.0, Ă©tant donnĂ© que les amĂ©liorations apportĂ©es ne sont que purement syntaxiques ou ne consistent qu’en des raccourcis compensĂ©s au moment de la compilation. Les nouveautĂ©s introduites dans les bibliothĂšques de la version 3.5 (LINQ, etc.) ne sont cependant pas utilisables avec les versions prĂ©cĂ©dentes de C#.

Cette version exige Windows XP ou une version supérieure (Vista ou Windows 7). Elle n'est pas disponible pour Windows 2000.

C# 4.0

La version 4 du langage apporte plusieurs nouveautés :

  • le typage dynamique des variables Ă  l'aide du mot clĂ© dynamic ;
  • les arguments nommĂ©s et facultatifs[9] ;
  • la prise en charge de la covariance et de la contravariance pour les interfaces et les dĂ©lĂ©guĂ©s gĂ©nĂ©riques.

Le framework .NET 4.0 est sorti le , accompagné de Visual Studio 2010[10]. Il propose entre autres :

  • la nouvelle bibliothĂšque parallĂšle : Task Parallel Library ;
  • une version optimisĂ©e de la plate-forme entitĂ© d'accĂšs aux bases de donnĂ©es (Entity Framework) via l'utilisation de LINQ ;
  • la version parallĂšle de LINQ appelĂ©e PLINQ.

C# 5.0

La version 5 du langage permet de programmer plus simplement des programmes asynchrones grùce à l'ajout des mots clés async et await.

Le comportement des closures dans la boucle foreach a été modifié. Il n'est désormais plus nécessaire d'introduire une variable locale dans une boucle foreach pour éviter les problÚmes de closure[11].

À noter Ă©galement les informations relatives Ă  l'appelant[12] permettant de connaĂźtre le nom de la mĂ©thode qui a appelĂ© une propriĂ©tĂ©.

C# 6.0

La sixiĂšme version du C# apporte plusieurs modifications, notamment :

Les propriĂ©tĂ©s implĂ©mentĂ©es automatiquement (ou propriĂ©tĂ©s automatiques) sont apparues en C# 3, pour simplifier la dĂ©claration de propriĂ©tĂ©s qui se contentent d'encapsuler l'accĂšs Ă  des champs. Bien qu'elles permettent de rendre le code plus concis, elles prĂ©sentent un inconvĂ©nient : il n'est pas possible de les initialiser au niveau de la dĂ©claration, il faut forcĂ©ment le faire dans le constructeur. De plus, il n'est pas possible de faire des propriĂ©tĂ©s automatiques en lecture seule, puisqu'elles n'ont pas de mutateur (setter) et on ne pourrait donc pas leur affecter de valeur.

C# 6 remĂ©die Ă  ce problĂšme en permettant d'initialiser les propriĂ©tĂ©s automatiques au niveau de la dĂ©claration[13].

Standardisation

Le C# a été normalisé par l'ECMA (ECMA-334) en et par l'ISO/CEI (ISO/CEI 23270) en 2003.

Les modifications survenues dans la Version 2.0 ont été normalisées par l'ECMA (ECMA-334) en et par l'ISO/CEI (ISO/CEI 23270:2006) en .

Microsoft a ouvert le code source de certaines bibliothÚques utilisées par le C# en sous la licence Microsoft Reference Source License (MS-RSL)[14].

Nom du langage

Le standard ECMA 334 et l'ISO 23270 dĂ©finissent le nom du langage comme le caractĂšre Unicode 0043 (C majuscule) suivi du caractĂšre 0023 (#)[15]. Il est prononcĂ© « C sharp » et non « C hash », « sharp » dĂ©signant en effet le symbole musical ♯ mais # Ă©tant nĂ©cessaire pour un accĂšs facile depuis un clavier d'ordinateur qui propose le croisillon (« hash ») Ă  la place.
Le nom "C#" est inspirĂ© de la notation musicale oĂč un diĂšse indique que la note Ă©crite doit ĂȘtre augmentĂ©e d'un demi-ton. Ceci est similaire au nom de langage de C++, oĂč "++" indique qu'une variable doit ĂȘtre incrĂ©mentĂ©e de 1 aprĂšs avoir Ă©tĂ© Ă©valuĂ©e. Le symbole # ressemble Ă©galement Ă  une ligature de quatre symboles "+" (dans une grille deux par deux), ce qui implique que le langage est un incrĂ©ment de C++.

C++++


Voir aussi

Annexes

Liens externes

Bibliographie

  • C# et .NET - GĂ©rard Leblanc - 2002 - Éditions Eyrolles - (ISBN 2-212-11066-9)
  • C# et .NET Version 2 - GĂ©rard Leblanc - 2006 - Éditions Eyrolles - (ISBN 2-212-11778-7)
  • C# TĂȘte la premiĂšre - Andrew Stellman, Jennifer Greene - 2008 - Éditions Digit Books - (ISBN 978-2-81500-001-7)
  • Introduction Ă  C# - Pierre-Yves Saumont, Antoine Mirecourt - 2001 - Éditions Eyrolles - (ISBN 2-7464-0301-3)
  • Le guide de survie C# - Gilles Tourreau - 2010 - Éditions Pearson Education - (ISBN 978-2-7440-2432-0)
  • (en) C# 2005 Programmer's Reference - Adrian Kingsley-Hughes, Kathie Kingsley-Hughes - 2006 - Édition Wrox - (ISBN 0-470-04641-4)
  • (en) C# Essentials, 2nd Edition - Ben Albahari, Peter Drayton, Brad Merrill - 2002 - Édition O'Reilly Media - (ISBN 0-596-00315-3)
  • (en) Professional C#, 3rd Edition - Simon Robinson, Christian Nagel, Karli Watson, Jay Glynn, Morgan Skinner, Bill Evjen - 2004 - Édition Wrox - (ISBN 0-7645-5759-9)

Notes et références

  1. « Welcome to C# 11 » (consulté le )
  2. (en)Balagurusamy, Programming In C#, Tata McGraw-Hill Education - 2008, (ISBN 9780070667570)
  3. (en)Anders Hejlsberg - Mads Torgersen - Scott Wiltamuth - Peter Golde, The C# Programming Language (Covering C# 4.0), Portable Documents, Addison-Wesley Professional - 2010, (ISBN 9780132481724)
  4. (en)Mark Michaelis - Eric Lippert, Essential C# 6.0, Addison-Wesley Professional - 2015, (ISBN 9780134176130)
  5. (en) « Custom numeric format strings », sur microsoft.com (consulté le ).
  6. (en) « Custom TimeSpan format strings », sur microsoft.com (consulté le ).
  7. (fr) Site MSDN
  8. (en) Support du cours de sous-typage du MPRI[PDF], diapositives 73 Ă  80.
  9. http://msdn.microsoft.com/fr-fr/library/vstudio/dd264739(v=vs.100).aspx
  10. (en) Site MSDN.
  11. http://blogs.msdn.com/b/ericlippert/archive/2009/11/12/closing-over-the-loop-variable-considered-harmful.aspx
  12. http://msdn.microsoft.com/fr-fr/library/hh534540.aspx
  13. Thomas Levesque, « Les nouveautés de C# 6 » (consulté le ).
  14. Microsoft Reference Source License (MS-RSL)
  15. ECMA 334, p. 11
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.