CĂ©dric Durand
Cédric Durand est un économiste né en 1975[1]. Après avoir été professeur à l'Université Sorbonne Paris Nord, il devient en 2020 professeur au département d'Histoire, économie et société (DHES) à l'Université de Genève[2]. Ses recherches portent sur la mondialisation, la financiarisation et les mutations du capitalisme contemporain. Elles s’inscrivent dans la tradition de l’économie politique marxiste.
Ses travaux récents portent sur la transformation du capitalisme en une sorte de technoféodalisme où quelques très grandes sociétés se servent de leur monopole sur les data pour contrôler l’activité sociale et prélever de la rente[3] - [4].
En 2023, il occupe la chaire d'économie de l'Institut La Boétie, think tank de La France Insoumise[5].
Principales publications
- Technoféodalisme. Critique de l’économie numérique, La Découverte, Paris, 2020[6].
- Penser la monnaie et la finance avec Marx. Autour de Suzanne de Brunhoff, avec Riccardo Bellofiore, Daniel Cohen et André Orléan (dir.), Presses Universitaires de Rennes, 2018.
- Le capital fictif. Comment la finance s’approprie notre avenir, Paris, Les prairies ordinaires, collection « Essais », 2014.
Références
- BNF
- [https://www.unige.ch/sciences-societe/dehes/membres/ DHES. Université de Genève.
- Cédric Durand et Pascal Riché, « Musk s'inscrit dans une logique techno-féodale », Le Nouvel Observateur,‎ , p. 28-29
- Compte rendu de Technoféodalisme par Jérémy Lucas.
- « Économie - Institut la Boétie » (consulté le )
- Compte rendu de Technoféodalisme par Yannick Frondeur dans Sociologie du travail.