Bukola Oriola
Bukola Oriola est une journaliste amĂ©ricano-nigĂ©riane nĂ©e en 1976[1]. Elle exerce comme journaliste au Nigeria puis aux Ătats-Unis. Elle est Ă©galement confĂ©renciĂšre, autrice, militante et entrepreneure[2]. Elle est par ailleurs connue pour son expĂ©rience et ses engagements contre le trafic humain.
Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Domicile | |
Activités |
Imprisoned: The Travails of a Trafficked Victim (d) |
Biographie
Bukola Oriola rĂ©side au Nigeria et exerce en tant que journaliste chargĂ©e de l'Ă©ducation au Nigeria pendant six ans[3]. En 2005, elle se rend aux Ătats-Unis depuis le Nigeria avec un permis de travail de deux mois afin de couvrir une rĂ©union de l'AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations unies Ă New York[4]. Bukolo Oriola est membre de l'Institut international de journalisme en Allemagne[5]. En , elle participe Ă un groupe de discussion Ă la suite de la projection du film documentaire Not My Life Ă l'auditorium Cowles de la Humphrey School of Public Affairs[6].
Vie privée
Elle vit dans le comtĂ© d'Anoka, au Minnesota[7] et a un fils nommĂ© Samuel Jacobs[8]. Elle Ă©pouse un citoyen amĂ©ricain qui l'isole, lâempĂȘchant dâĂ©tablir des relations interpersonnelles avec d'autres personnes[9]. Il la soumet Ă une vie d'esclavage moderne, et lui confisque ses biens[10]. Elle est ainsi emprisonnĂ©e chez elle pendant deux ans[11].
Engagements
Elle Ă©crit et publie un livre intitulĂ© EmprisonnĂ©e. Les Aventures d'une victime de la traite des ĂȘtres humains au sujet de son expĂ©rience de la traite des ĂȘtres humains[12]. Elle fonde une organisation Ă but non lucratif appelĂ©e The Enitan Story en , pour dĂ©fendre les droits des victimes et autonomiser les victimes de la traite des ĂȘtres humains. Le , elle est nommĂ©e membre du Conseil consultatif des Ătats-Unis sur la traite des ĂȘtres humains par le prĂ©sident Barack Obama[2] et est reconduite dans ses fonctions par le prĂ©sident Donald Trump en .
Notes et références
- (en) « Bukola », Imprisoned Show (consulté le )
- (en) « Meet Bukola Love Oriola - From a human trafficking victim to a member of the United States Advisory Council on Human Trafficking », Ventures Africa,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Jane Lightbourn, « Bukola Oriola tells her story April 10 at UMC », Hastings Star Gazette,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Julie Buntjer, « Fighting to be free: Nigerian woman to speak on human trafficking in Worthington », Daily Globe,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) « US-based Nigerian journalist, Bukola Oriola, Re-appointed US Council Member », Thisdaylive,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) « Not My Life: Human Trafficking, Globally and Locally » [archive du ], sur Minnesota International Center (consulté le )
- (en) Elyse Kaner, « Anoka County resident heads fundraiser for human trafficking victims », ABC newspapers,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Sharon Schmickle, « How saving $40 a month can protect from poverty and predatory lenders », MinnPost,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Nora Leinen, « Human trafficking in Minnesota », Twin Cities Daily Planet,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Allie Shah, « Trafficking victims share pain, healing through art », Star Tribune,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Elyse Kaner, « Anoka County resident heads fundraiser for human trafficking victims », Sun Focus,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Kathy Magnuson, « Changemaker2009: Bukola Oriola », Twin Cities Daily Planet,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Bukola Oriola » (voir la liste des auteurs).