Brigandine (maison d'Ă©dition)
La Brigandine est une collection qui s'intéresse à la littérature érotique.
Histoire
Créée par Henri Veyrier en 1979, elle fut dans un premier temps appelée Bébé Noir, puis changea de nom à la suite de problème de censure. Véritable terrain de jeu et d'expérimentations, cette collection a permis à de nombreux auteurs de visiter plusieurs tendances différentes, telles que « le néo-polar, l'érotisme émancipateur, le mid-minuisme ...»[1] La Brigandine, aujourd'hui, continue de susciter l'intérêt, autant de collectionneurs que d'universitaires.
Éléments historiques
Près de 150 titres figurent au catalogue. Les ouvrages, généralement sous pseudonyme (Jérôme Fandor, Georges Le Gloupier, Juliette de Cherisy, Carlotta Simpson, Hurl Barbe, etc.), sont souvent d'un ton très libre, voire libertaire.
La collection Sous la Cape[2] a entrepris la réédition de certains titres.
Extraits du catalogue
- Hurl Barbe, Pompe le mousse, 1982, 188 p.
- Juliette de Chérisy, La Vie secrète d'Eugénie Grandet, 1981, 188 p.
- SĂ©bastien Gargallo, Le Kamikaze de l'oncle Tom
- Georges Le Gloupier, L'Odieux tout-puissant
- Eric Guez, Le feu au culte
- Carlotta Simpson, L'Éducation gentiment sale
- Jules Veine, L'Atour Infernal
Bibliographie et sources
- Olivier Rossignot, « Libertine et libertaire : la Brigandine effeuillée chez Artus Films », Culturopoing,‎ (lire en ligne)
- Vincent Roussel (dir.), La Brigandine : les dessous d'une collection, Alignan-du-Vent, Artus films, 2017, 473 p.
- Lauve, Gérard, Nicolas Felgerolles, et Daniel Paris-Clavel. « La Brigandine » : les dessous d’une collection. 1 vol. Alignan-du-Vent: Artus films, 2017.
Notes et références
- Namoin Yao, « Geneviève Guilhaume, L’ère du coaching. Critique d’une violence euphémisée », Communication et organisation, no 36,‎ , p. 257–259 (ISSN 1168-5549 et 1775-3546, DOI 10.4000/communicationorganisation.1029, lire en ligne, consulté le )
- Site officiel