Branko Bauer

Né à Dubrovnik, Branko Bauer s'installe à Zagreb pour se lancer dans le cinéma. En 1949, il est réalisateur de documentaires et fait également des courts métrages de fiction. En 1953, Bauer réalise son premier long métrage intitulé Sinji galeb. Au cours de cette période, les cinéastes réfléchissent beaucoup sur l'expérience de la guerre et ses conséquences. Le troisième long métrage de Bauer, Ne okreći se sine, sorti en 1956, explore la tragique dimension humaine de la guerre et reçoit un grand soutien de la critique. Il est notamment cité par le critique Jurica Pavičić comme le meilleur film de guerre yougoslave des années 1950, ainsi que comme l'un des meilleurs longs métrages de Bauer[1].

On peut citer d'autres films notables tels que Lice u licem, le premier film politique de Yougoslavie, ou encore Tri Ane.

Le dernier film de Bauer, Boško Buha (1978), n'a pas été aussi bien accueilli que ses films précédents. Le réalisateur n'a réalisé aucun film entre 1978 et 2002, année de son décès. Récemment, plusieurs critiques ont commencé à revoir ses films et à les introduire en tant qu’œuvres précieuses de la production cinématographique de Croatie[1].

Bauer a obtenu le prix Vladimir-Nazor dans la catégorie cinéma en 1980[2].

• Branko Bauer sur l'Internet Movie Database