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Box Car Blues

Box Car Blues est un cartoon américain de 1930 de la série Looney Tunes, réalisé par Hugh Harman et Rudolph Ising, mettant en scène Bosko et un cochon joueur de banjo voyageant tous deux dans un wagon couvert. Ce dessin animé fait partie du domaine public.

Box Car Blues
Description de l'image A happy ending.jpg.
Réalisation Hugh Harman
Rudolph Ising
Acteurs principaux
Sociétés de production Leon Schlesinger Productions
Pays de production États-Unis
Durée 7 minutes
Sortie 1930

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Résumé

La locomotive

Bosko est dans ce court-métrage un clochard qui voyage dans un wagon de marchandise, en compagnie d'un pauvre cochon humanoïde pas rasé mais habile au banjo.

Le cartoon s'ouvre sur la scène d'un train qui remue et se déforme au rythme de la musique, depuis la locomotive jusqu'au dernier wagon éloigné des autres, qui se trouve être une petite cabane-toilettes sur roues.

Bosko chante pendant que son acolyte joue du banjo.

Dans un des wagons couverts, Bosko chante et danse au son du banjo que joue le cochon barbu. Il chante d'abord joyeusement mais son chant devient ensuite mélodramatique et fait pleurer son compagnon.

Tout à coup, le wagon semble chavirer et les deux voyageurs sont propulsés au fond. Bosko tente de ranimer le cochon toujours inconscient avec le chapeau de ce dernier. On voit que ce qui a provoqué le choc de Bosko et du cochon, c'est le train qui a attaqué une forte pente. Le train passe à travers toutes sortes d'obstacles : un plateau abrupt, un pont filiforme qui enjambe le vide (les rails se déforment sous le poids du train, comme s'ils étaient un filet de cordes élastiques), une montagne percée d'un tunnel, enfin un pic vertigineux.

La locomotive met au jour le caleçon du pic.

Le train se change alors momentanément en chenille arpenteuse pour de ne pas décrocher. Afin de franchir un passage où manque une section de rails, la locomotive « émet » des mains qui essayent de s'agripper à l'extrémité opposée de la section. Mais ce faisant, elle déchire une partie du pic, révélant pour le coup les dessous du pic, c'est-à-dire son caleçon (à motif de pois, un classique des cartoons). Le pic prend vie, et en réaction se « reculotte » en tirant la partie inférieure vers le haut, ce qui amène le train à nouveau sur les rails. Le train termine la montée à la force de ses « bras ».

Malheureusement, en commençant la descente, le train perd le dernier wagon, celui où se trouvent les deux infortunés héros. Bosko s'en rend compte, passe la tête par une lucarne. Elle est coupée par un signal de chemin de fer situé en hauteur. La tête n'en finit pas de rebondir sur le toit alors que le corps part à sa recherche. Celui-ci grimpe sur l'échelle de service, arrive sur le toit, arrive à se remettre la tête à la bonne place. Il appelle au secours. Pendant ce temps, le wagon continue sa très longue descente. Au passage, il se déforme et épouse la forme d'un relief ondulé. Bosko s'agite frénétiquement sur le toit et prend peur quand le train rencontre une succession de tunnels. À la fin, il appelle sa mère (« Maman ! »).

Le wagon séparé en deux.

Peu après, Bosko voit le wagon essayer de suivre des rails fantasques et finir par se séparer en deux dans la longueur. Le pauvre Bosko doit faire le grand écart avec ses jambes pour ne pas tomber, et doit même les faire grandir ! Il change son propre cou en vis dans le but de faire se raccourcir ses jambes et ainsi rapprocher entre eux les deux parties du wagon. Puis le wagon toujours en descente passe dans un tunnel au plafond bas, où Bosko est éjecté et sur lequel il roule, pour se retrouver finalement sur le dos d'une vache qui était sur les rails. Un nouveau tunnel replace Bosko sur le toit du wagon, pendant que la vache poursuit sa fuite devant le wagon. Une roche sur le chemin heurte les essieux et fait basculer Bosko en arrière du toit du wagon. Il se raccroche à un volant soudé à une longue tige, et se retrouve traîné à l'arrière. Le wagon fou quitte les rails pendant quelques secondes. Bosko ne peut éviter les jeunes arbustes qui passent sous lui. À présent, il subit le passage de poteaux électriques en bois. Un autre rocher le fait rentrer dans le wagon. La vache, qui continue de fuir, se trouve soudain devant un arbre.

La vache s'en va avec dignité.

Elle pile, s'arrête et attend. Le wagon la frappe de plein fouet et la vache se retrouve compressée. Mais elle s'en va fièrement, en se dépliant peu à peu comme le soufflet d'un accordéon. Cependant, le wagon explosé retombe morceaux par morceaux, qui reforment sur les rails une sorte de petit wagon plat, où se retrouvent assis les deux compagnons. Afin de se protéger de la chute des derniers morceaux de wagon, le cochon ouvre un parapluie et tous deux se placent dessous. Une fois la « pluie » terminée, le parapluie est refermé. Mais un dernier objet retombe sur le crâne du cochon : son banjo. Il a une grosse bosse et s'en plaint bruyamment. Bosko récupère le banjo et en joue pour soulager la douleur de son ami. Les deux héros ont le sourire peu avant de passer dans un tunnel, scène qui termine l'histoire.

Fiche technique

  • Réalisation : Hugh Harman et Rudolph Ising
  • Producteurs : Hugh Harman et Rudolph Ising
  • Studio de production : Leon Schlesinger Studios (Warner Bros. Cartoons)
  • Distribution : États-Unis, 1930 (cinéma) : RKO Radio Pictures
  • Animateurs :
  • Musique : Frank Marsales
  • Prise de son : Bernard B. Brown (non crédité)
  • Durée : 6 minutes 38 secondes
  • Pays : États-Unis
  • Langue : Anglais
  • Format : Noir et blanc Mono ratio 1.20 : 1
  • Date de sortie :
    • États-Unis :
  • Genre : Film d'animation de comédie

Distribution

Voix originale

Sur le film

C'est le cinquième dessin animé (sans compter le pilote) réalisé par le duo Harman-Ising. Les décors y sont sommaires, comparés aux cartoons précédents et suivants[1].

La chanson chantée par Bosko qui fait pleurer le cochon est Cryin' for the Carolines, qui est aussi le titre d'un film vidéo court musical de la même année (Crying for the Carolines, 1930, en noir et blanc) produit par Leon Schlesinger dans ses Spooney Melodies[2].

Le cartoon succède à The Booze Hangs High (1930) et précède Big Man from the North (1930 ou 1931).

Voir aussi

Notes et références

  1. (en) Bosko uncensored, critique par Gary Johnson sur le site imagesjournal.com (nº 9).
  2. (en) Crying for the Carolines sur l’Internet Movie Database, cf. vidéo Youtube.

Liens externes

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