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BoutaĂŻna El Fekkak

Biographie

Boutaïna El Fekkak est née le 9 juin 1979[1] à Rabat, au Maroc[2]. Elle reste au Maroc jusqu’à ses 18 ans étudiant notamment au lycée Descartes[3]. Elle qui rêve alors de devenir une actrice de cinéma découvre le théâtre dans ce lycée[3] - [4]. Elle quitte Rabat et gagne Montréal pour étudier à l’université McGill et y obtenir une licence de philosophie[3]. Elle participe aussi au cercle théâtral universitaire de Montréal[3].

Elle s’installe ensuite à Paris[3]. Elle y complète sa formation en tant que comédienne, bien décidée à faire un métier de ce qui est devenu une passion, le théâtre, mais découvrant aussi que les rôles pour les actrices maghrébiennes sont assez rares[3]. Elle passe par l’école Claude-Mathieu puis réussit le concours d'entrée à l’école supérieure d'art dramatique de Strasbourg[3]. Elle y rencontre notamment , dans la deuxième partie des années 2000, Caroline Guiela Nguyen, qui étudie la mise en scène, et fonde en 2009 la compagnie Les Hommes approximatifs[3].

Elle se produit sur scène, en particulier en 2010 dans Les Femmes savantes, de Molière, mise en scène par Bruno Bayen, y interprétant le rôle d’Armande[5]. Elle se produit aussi au sein de la compagnie Les Hommes approximatifs dans des mises en scène de Caroline Guiela Nguyen, telles que Le Bal d’Emma en 2012 ou encore Elle brûle en 2013, deux pièces écrites par Mariette Navarro[6]. D’autres spectacles suivent.

Boutaïna El Fekkak s’intéresse également à la mise en scène, travaillant dès 2016 avec Frédéric Maragnani sur l’adaptation de La Vie de Galilée de Bertold Brecht[7] (elle interprète également sur scène le rôle de Galilée[8]) et la même année, intervenant pour le Groupe acrobatique de Tanger sur une mise en scène, dans un spectacle intitulé Halka[9].

Puis en 2021, elle co-écrit et met en scène avec Abdellah Taïa la pièce Comme la mer, mon amour[10] - [11] - [12]. En 2021, elle joue aussi à nouveau comme actrice dans une mise en scène de Caroline Guiela Nguyen, dans la pièce Fraternité, conte fantastique, présentée au festival d’Avignon[3].

Principales pièces de théâtre dans lesquelles elle intervient comme comédienne

Autres rôles dans des spectacles (sélection)
  • 2016 : Halka (mise en scène pour le Groupe acrobatique de Tanger)[9]
  • 2016 : GalilĂ©E,  d'après Bertolt Brecht (mise en scène avec FrĂ©dĂ©ric Maragnani)[7]
  • 2021 : Comme la mer, mon amour, co-Ă©criture et mise en scène de BoutaĂŻna El Fekkak avec Abdellah TaĂŻa[10] - [11] - [12]

Références
  1. « Boutaïna El Fekkak », sur Les Archives du spectacle
  2. « Boutaïna El Fekkak, une passion nommée théâtre », sur le site du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger
  3. Fabienne Darge, « Le vaste monde de Caroline Guiela Nguyen », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  4. « Portraits d'auteur.rice.s #5 : Boutaïna El Fekkak et Abdellah Taïa (vidéo) », sur Théâtre Ouvert - Centre National des Dramaturgies Contemporaines,
  5. Philippe Lançon, « Duo et des bas pour Molière », Libération,‎ (lire en ligne)
  6. Brigitte Salino, « Une femme à l'étroit dans sa vie », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  7. « "GaliléE", d'après Bertold Brecht », Medi 1 radio,‎ (lire en ligne)
  8. « Chambly : la vie de Galilée sur scène », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  9. « Le tour de France des acrobates marocains nouvelle génération », Le Point,‎ (lire en ligne)
  10. Soundouss Chraibi, « Abdellah Taïa et Boutaïna El Fekkak : “L’écriture de plateau était notre façon de faire de la vie du théâtre” - Interview », Telquel,‎ (lire en ligne)
  11. Eva Sauphie, « L’auteur Abdellah Taïa et l’actrice Boutaïna El Fekkak réinventent leur liberté », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
  12. Anis Hajjam, « Boutaïna El Fekkak, l’amour de soie », L’Opinion,‎ (lire en ligne)
  13. Anne Diatkine, « Les Pièces manquantes, feuilleton générationnel », Libération,‎ (lire en ligne)

Liens externes
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