Boogie Woogie King
Boogie Woogie King, enregistré en 1976 et sorti en 1992 seulement, est le premier album solo[2] - [3] du musicien de blues et de boogie-woogie américain Pinetop Perkins.
Sortie | 1992 |
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Enregistré |
1er novembre 1976 Zurich, Suisse |
Genre | Blues et boogie-woogie |
Label | Black & Blue |
Critique |
Albums de Pinetop Perkins
Sorti initialement en album vinyle sous le titre Pinetop Is Just Top sur le label français Black & Blue, il est réédité plus tard sous le titre Boogie Woogie King sur le label Evidence[4] - [5].
Historique
Après avoir repris en 1951 le titre Pinetop's Boogie Woogie enregistré en 1928 par Clarence Smith alias Pinetop Smith, ce qui lui vaudra le surnom de Pinetop Perkins[6] - [7] - [8] - [9] - [10] et après avoir tourné avec Earl Hooker dans les années 1950, Pinetop Perkins abandonne la musique et s'installe dans l'Illinois.
En novembre 1968, Earl Hooker le persuade de reprendre la musique et de participer à l'enregistrement de son disque Two bugs and a roach[11]. Perkins remplace ensuite Otis Spann au sein du Muddy Waters Blues Band[11] quand Spann quitte le groupe en 1969 pour se lancer dans une carrière solo. Il sera le pianiste attitré de Muddy Waters pendant douze années[11].
C'est durant cette période que Pinetop Perkins enregistre son premier album solo Boogie Woogie King, mais cet album ne sera pas publié avant 1992, ce qui est une honte pour Allmusic[1].
Le disque est enregistré le 1er novembre 1976[1] à Zurich en Suisse lors d'une tournée européenne[11].
Accueil critique
Pour Allmusic, « Les riffs boogie-woogie qui sont la marque de fabrique de Perkins, ses rythmes soutenus, ses accords de la main gauche et ses phrases tournoyantes étaient en pleine forme. Sa voix était pleine de cran, de conviction et d'énergie, et son jeu n'avait pas d'excès. »[1].
Selon le site Blues Session, « il propose ici un album très convaincant avec un programme partagé entre slow-blues et boogie-woogie. On note aussi l'excellent apport du guitariste Luther "Guitar Junior" Johnson avec ses solos lumineux. »[11]
Le Chicago Tribune estime pour sa part que « Sweet Black Angel et Jackson Town Gal, hommages à l'ancien partenaire musical Robert Nighthawk, sont sublimes, et un Take A Little Walk With Me plus lent que d'habitude évoque les racines Delta blues du pianiste. »[12]
Liste des morceaux
La moitié des morceaux sont de la main de Pinetop Perkins (Willie Perkins), encore que Pinetop's Boogie Woogie soit initialement signé Pinetop Smith.
Musiciens
Le disque fait appel, en plus de Pinetop Perkins (piano et chant), à trois musiciens[1] :
- Luther Johnson Jr. : guitare électrique
- Calvin "Fuzz" Jones : guitare basse
- Willie "Big Eyes" Smith : batterie[13]
Références
- (en) Ron Wynn, « Boogie Woogie King », sur allmusic.com (consulté le ).
- (en) Martin Chilton, « B.B King leads tributes to Pinetop Perkins », The Telegraph,
- (en) « Longtime blues piano player Pinetop Perkins dies », The Mercury News,
- Living Blues - Numéros 171 à 175, 2004, p. 50.
- (en) Discogs : Pinetop Perkins – Pinetop Is Just Top
- Dictionnaire du Jazz, Encyclopaedia Universalis, 2016.
- (en) Margena A. Christian, Pinetop Perkins : Legendary Blues Pianist Keeps His Mojo Working At 94, Jet, 23 juin 2008, p. 56.
- (en) Lincoln T. Beauchamp, Jr., BluesSpeak: The Best of the Original Chicago Blues Annual, University of Illinois Press, 2010.
- (en) Britannica Book of the Year 2012, Encyclopaedia Britannica, 2012, p. 144.
- (en) Nigel Williamson, The Rough Guide to the Blues, Rough Guides, 2007, p. 297.
- Blues sessions
- (en) Billy Dahl, « Pinetop Perkins Boogie Woogie King (Evidence... », Chicago Tribune,
- (en) Paul Wadey, « Willie 'Big Eyes' Smith: Blues drummer and harmonica player renowned for his work with Muddy Waters », The Independant,