Bonnes résolutions
Les bonnes rĂ©solutions sont une coutume de la civilisation occidentale qui consiste, Ă l'occasion du passage Ă la nouvelle annĂ©e le 1er janvier, Ă prendre un ou plusieurs engagements envers soi-mĂȘme pour amĂ©liorer son comportement, une habitude ou son mode de vie durant l'annĂ©e Ă venir.
Plus globalement, dans la vie de tous les jours, elles font généralement suite à un évÚnement déclencheur ou un besoin présent qui est dur à atteindre.
Exemples de bonnes résolutions
Le site officiel du gouvernement américain propose une liste des bonnes résolutions les plus populaires[1] :
- AmĂ©liorer son bien-ĂȘtre physique : manger sainement, perdre du poids, se remettre en forme, boire moins d'alcool, arrĂȘter de fumer, ne plus se ronger les ongles...
- AmĂ©liorer son bien-ĂȘtre mental : pensĂ©e positive, rire plus souvent, profiter de la vie, avoir une meilleure Ă©ducation, rĂ©duire son stress...
- Améliorer ses finances : payer ses dettes, économiser de l'argent, réaliser des investissements...
- AmĂ©liorer son engagement social : ĂȘtre sociable, se faire des amis, passer plus de temps en famille, dĂ©velopper son intelligence sociale, trouver un meilleur travail, se porter volontaire pour aider les autres...
- Faire un voyage
MĂ©thodes
Puisque ces résolutions sont difficiles à tenir, des méthodes ont été conçues pour aider.
On peut par exemple tenir un emploi du temps et séparer les résolutions en étapes "faire du sport", sera ainsi séparé en "choisir un sport", "commencer une demi-heure dimanche", "trouver des gens qui pratiquent déjà cette activité"...
D'autres résolutions demandent un travail sur soi plus important : "moins s'énerver" implique de savoir pourquoi on s'énerve, de prendre conscience de la montée de sa colÚre, de réussir à quitter la situation conflictuelle rapidement avant qu'elle dégénÚre.
Taux de réussite
En 2007, une Ă©tude menĂ©e par Richard Wiseman de lâUniversitĂ© de Bristol impliquant 3 000 personnes a montrĂ© que 88 % des rĂ©solutions de la nouvelle annĂ©e Ă©chouaient. Concernant le taux de succĂšs, il serait amĂ©liorĂ© sensiblement lorsque les rĂ©solutions sont rendues publiques et qu'elles obtiennent le soutien des amis. NĂ©anmoins, il est insensĂ© d'essayer d'arrĂȘter de fumer, de perdre du poids, de nettoyer son appartement et d'arrĂȘter de boire du vin au cours du mĂȘme mois : la volontĂ© est une ressource mentale extrĂȘmement limitĂ©e qui se travaille progressivement comme la musculation[2].
Références
- « Popular New Year's Resolutions », USA.gov.
- (en) Blame It on the Brain: The latest neuroscience research suggests spreading resolutions out over time is the best approach, Wall Street Journal, December 26, 2009