Block party
Une block party est, dans la culture américaine, une fête de quartier qui réunit un voisinage autour de quelques musiciens. Les block parties ont vu leur popularité augmenter à partir des années 1970, notamment à New York dans des boroughs tels que Manhattan (quartier de Harlem), le Queens, Brooklyn ou le Bronx. Les block parties ont eu une influence très importante sur l'éclosion de la culture hip-hop, du rap, du dee jaying. Le terme est actuellement un peu galvaudé et concerne souvent des rassemblements qui n'ont plus rien à voir avec la vie d'un quartier et la culture populaire.
Le principe d'une block party est simple : on ferme les deux côtés d´une rue avec des barrières et un service de sécurité, on branche les éclairages et la sono sur un lampadaire dont on détourne le courant, et on fait payer un faible droit d'entrée pour que les gens du quartier viennent faire la fête, loin des lumières de la ville. Le DJ arrive: c'est un personnage-clé, le héros de la nuit. Avec sa mallette de 45 tours dont il a détaché les étiquettes afin que les curieux — ou les DJs concurrents — ne viennent pas deviner sa sélection musicale, il a de quoi secouer la nuit new-yorkaise.
La plus grande block party du monde serait celle de la vieille Ă©glise Saint-Patrick de Chicago[1].
Bibliographie
- Olivier Cachin, L'Offensive rap, DĂ©couvertes Gallimard,
Notes et références
- (en) Ernest Tucker, « Bringing community back to Old St. Pat's », Chicago Sun-Times,‎ , p. 12 (lire en ligne [archive du ], consulté le ).