Biagio Martini
Biographie
Biagio martini étudie à l'académie des beaux-arts de Parme sous la houlette de Gaetano Callani et de Pietro Melchiorre Ferrari. En 1781, il remporte le prix du dessin de nu et en 1787 celui du clair-obscur grâce à Persée armé par Pallas, Mercure et Pluton. L'année suivante il peint un Diogène considéré comme l'un de ses chefs-d'œuvre. Il se trouve aujourd'hui à la galerie nationale de Parme. En 1791, il gagne le concours de l'Accademia borbonica avec La Mort de Socrate, ce qui lui vaut un séjour d'étude à Rome d'où il rapporte à Parme une Nativité.
De retour à Parme, Martini est nommé professeur adjoint de peinture en 1795[1]. L'académie des beaux-arts est fermée quelque temps pour des raisons politiques, mais après sa réouverture en 1803 (Parme est alors sous administration française), il est réintégré à son poste. L'on compte parmi ses élèves Giovan Battista Borghesi, Giovanni Tebaldi et Paolo Toschi. Pendant la période 1800-1815, il est considéré comme le meilleur peintre parmesan, les jeunes talents lui témoignent d'une grande admiration et lui font des dédicaces enthousiastes.
En 1816, il est invité à Milan pour récupérer des œuvres devant retourner à Parme et qui avaient été confisquées par Napoléon. La duchesse Marie-Louise le nomme premier peintre de la cour et en 1840 il devient chevalier de l'ordre constantinien de Saint Georges[2]. Il était l'époux de Costanza Baldrighi, également peintre et fille du peintre Giuseppe Baldrighi.
Ĺ’uvres
Outre de celles citées plus haut, Martini est l'auteur de:
- Portrait de sa fille vĂŞtue de rouge (1795)
- L'Immaculée Conception (1803-1805, cathédrale de Borgo San Donnino)
- Le Martyre de saint Gervais et de saint Protais (1815, Ă©glise de l'Annonciation de Parme)
- La Rencontre de Charles Quint et du pape Paul III (1827, Rocca di Busseto)
- Autoportrait (pastel sur carton, Galerie nationale de Parme)
- Piazza del Duomo Ă Parme (aquarelle, Galerie nationale de Parme)
- DĂ©position de la Croix (1840, Ă©glise des Capucins de Borgo Santa Caterina)
Notes et références
- (it) Encyclopédie Treccani
- (it) Adele V. Marchi, op. cit.
Bibliographie
- (it) R. Lasagni, Dizionario biografico dei Parmigiani, Ă©d. PPS, Parme, 1999
- (it) Adele V. Marchi, Volti e figure del ducato di Maria Luigia (1816-1847), Antea, Milan, 1991
Source de la traduction
- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Biagio Martini » (voir la liste des auteurs).