Bhishma
BhĂ®shma (en sanskrit : ŕ¤ŕĄ€ŕ¤·ŕĄŤŕ¤®, « le Terrible »), fils de Shantanu et Gangâ, est l'ancĂŞtre dans le Mahabharata. Il est aussi connu sous le nom de Devavrata, ou encore de Gangaputra (« fils de Gangâ »).
Dans le Mahabharata, Devavrata, huitième fils du roi kuru Shântanu, est connu pour son terrible vœu de célibat. C'est un archer, et un guerrier sans rival à son époque.
Dans son autre vie, Bhishma est un dieu, un des huit Vasu. Leur identité est décrite dans le premier livre du Mahabharata[1], Adi Parva. Ils sont les dieux qui personnifient les éléments tels le vent, la lune, la terre, le feu, l’étoile polaire, le crépuscule, l’aurore et l'espace.
Ces huit puissants dieux avaient été maudits par le sage Vasishta à prendre naissance sur Terre dans des corps humains. Misérables à l’idée de subir ce sort ne serait-ce qu'une minute, ils cherchèrent la parade. Ayant rencontré la déesse Ganga, celle-ci conçut un plan avec eux pour les libérer dès leur naissance. Devenant donc leur mère par l’intermédiaire du roi Shantanu, dont elle fut l’épouse, elle les noya dans le Gange aussitôt arrivés au monde. Seul Pratyusha, le dieu du « firmament »[2], survécut. Le père, Maharaja Shantanu, ne tolérant plus l’infanticide, malgré le pacte entre lui et sa femme Ganga de ne jamais se mêler de cette affaire d'apparence sordide, intercéda en faveur de l’enfant nouveau-né. Aussi mieux connu sous le nom de Dyaus, qui signifie ciel, ce Vasu deviendra le fameux Bhishma.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Cette histoire est commentée brièvement par Madeleine Biardeau dans sa traduction du Mahabharata. Vol.1, Livre 1, p.213
- Kisari Mohan Ganguli, fameux traducteur et imprimeur à Calcula. Il est le premier à avoir édité le Mahabharata dans une version en prose libre
- (en) * Kisari Mohan Ganguli, Mahabharata, Dehli, Munshiram Manoharlal Publishers Pvt Ltd, , 2000 p., “And the son of Prajapati were eight and were called Vasus whom I shall name in detail. They were Dhara,Dhruva, Soma, Aha, Anila, Anala, Pratyusha,and Prabhasa.”
- Madeleine Biardeau, Le Mahabharata, Paris, Le Seuil, , 2200 p.