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Bede BD-5

Le BD-5 conçu par l'amĂ©ricain Jim Bede est un avion monoplace de sport destinĂ© Ă  la construction amateur qui a connu un succès commercial considĂ©rable avec plus de 5 000 kits et plans vendus, 12 000 commandes de la version usine (version certifiĂ©e par la FAA). Mais Ă  cause de la faillite de la sociĂ©tĂ© au milieu des annĂ©es 1970, seuls quelques centaines seulement furent construits. Et aucun de la version d'usine « D », Bede Aircraft Inc se rĂ©vĂ©lant incapable de fournir Ă  ses clients une motorisation adaptĂ©e. Le BD-5 a donnĂ© naissance Ă  une version Ă  rĂ©action BD-5J, utilisĂ© par James Bond dans le film Octopussy et consacrĂ© par le Livre Guinness des records comme le plus petit avion Ă  rĂ©action au monde (162,7 kg)[1].

Bede DB-5B
Image illustrative de l’article Bede BD-5
Ce BD-5B participe régulièrement à des meetings aériens au Canada.

Constructeur aéronautique Construction amateur
Type Monoplace de sport
Premier vol (DB-5B)
Motorisation
Moteur Un Hirth 2706E, 68 ch
Dimensions
Envergure 6,55 m
Longueur 4,11 m
Hauteur 1,6 m
Surface alaire 4,4 m2
Nombre de places 1
Masses
Masse Ă  vide 178 kg
Masse maximum 530 kg
Performances
Vitesse de croisière 290 km/h
Vitesse de croisière maximale 320 km/h
Vitesse maximale (VNE) 530 km/h
Plafond 3 660 m
Vitesse ascensionnelle 9,65 m/s
Distance franchissable 1 160 km

Origine

Début 1967 Jim Bede commença à travailler sur le projet d’un petit monoplace ayant l’allure d'un jet (avion à réaction) : il s’agissait d’un appareil compact, le pilote étant semi-allongé sous une verrière de type planeur, placé devant un moteur deux temps bicylindre de 40 ch entrainant une hélice placée à l'arrière par l'intermédiaire d'un arbre de transmission. L’appareil possédait un empennage en V et un train d’atterrissage escamotable et, la trainée calculée étant très faible, des spoilers furent ajoutés à la voilure afin de réduire la vitesse d’atterrissage.

MobilisĂ© par le dĂ©veloppement du Bede BD-4, Jim Bede ne commença Ă  travailler sĂ©rieusement sur le BD-5 qu’en 1970[2], deux versions Ă©tant envisagĂ©es : BD-5A avec voilure de 4,34 m d’envergure pour la vitesse et la voltige, BD-5B avec 6,55 m d'envergure pour les vols Ă  longue distance. Le premier devait atteindre 340 km/h et le second pouvoir couvrir 2 000 km. Les propriĂ©taires achetant les deux jeux de voilure devaient pouvoir passer de l’une Ă  l’autre en 10 minutes. Le dĂ©montage de la voilure permettait en outre un stockage aisĂ© dans un garage comme le transport sur une remorque routière classique. Pour faciliter la construction le fuselage de l’appareil, qui s’inspirait du planeur Alexander Schleicher ASW 15[2], devait ĂŞtre construit en panneaux de fibre de verre sur une armature en aluminium et aucune pièce n’était soudĂ©e, Ă©liminant le besoin d’un outillage particulier.

En Bede Aircraft Corp publia une notice d’information qui fut relayĂ©e par plusieurs magazines et en particulier Science & Mechanics dans son Ă©dition d’ qui annonçait un prix de U$D 1 950 et une vitesse maximale de 345 km/h. Le BD-5 devint alors un phĂ©nomène de sociĂ©tĂ© : Ă  partir du Bede Aircraft acceptait un dĂ©pĂ´t de garantie de 200 U$D pour la fourniture d'un premier kit devant ĂŞtre expĂ©diĂ© au client au plus tard le . Six mois plus tard le cap des 800 dĂ©pĂ´ts de garantie Ă©taient franchi et en fin d’annĂ©e plus de 4 300 monoplaces Ă©taient en commande[2]. En le très sĂ©rieux magazine Popular Science publia Ă  son tour un article sur le BD-5, annonçant un prix de 2 965 U$D.

Un développement chaotique

Le prototype immatriculé N500BD équipé d'un empennage en V et d'un moteur de motoneige Polaris Industries de 36 ch fit un court premier vol (au ras de la piste) le . Ce vol révéla une stabilité médiocre nécessitant de revoir complètement la géométrie et la position de l'empennage et donc de modifier le fuselage. Il fut décidé à la fin 1971, pour diminuer les temps de fabrication et gagner du poids, d’abandonner le fuselage en fibre de verre pour un fuselage entièrement métallique utilisant un alliage d’aluminium pouvant être travaillé par hydroformage[2]. Le N500BD (équipé de l'empennage du N501BD) est aujourd'hui conservé à AirVenture, le musée de l'EAA.

Le second prototype immatriculĂ© N501BD prĂ©sentait de nombreuses modifications. L’empennage en V Ă©tait remplacĂ© pour un empennage classique (dĂ©rive verticale et stabilisateur horizontal) Ă  forte flèche. Le nouveau fuselage Ă©tait maintenant en aluminium, il fut achevĂ© en et reçut un moteur Kiekhaefer Aeromarine de 40 ch. DĂ©but 1972 Jim Bede avait engagĂ© Burt Rutan comme directeur technique des essais en vol, et Lester Berven comme chef pilote d’essai. L'avion effectua ses premiers vols le , l’empennage ne donnant toujours pas satisfaction (stabilitĂ© en tangage insuffisante, hyper sensibilitĂ© en tangage). Les problèmes de stabilitĂ© furent rĂ©solus en augmentant les dimensions de l'empennage et l'efficacitĂ© de l'anti-tab automatique, mais la motorisation du BD-5 continuait Ă  poser de sĂ©rieuses difficultĂ©s (refroidissement insuffisant, vibrations). La firme Kiekhaefer ne livrant pas ses moteurs, Bede dĂ©cida d’opter pour un autre moteur, un Hirth bicylindre 650 cm3 dĂ©veloppant 55 ou 70 ch, le moteur 40 ch s’étant rĂ©vĂ©lĂ© insuffisant aux essais. Ces changements de moteur retardaient la mise au point, et ces moteurs deux temps posaient des problèmes de carburation (mĂ©lange air/carburant). En Lester Breven Ă©tait contraint Ă  un atterrissage forcĂ© Ă  la suite d'une panne de la commande de richesse (système de contrĂ´le du mĂ©lange). Gravement endommagĂ©, le N501BD ne fut pas rĂ©parĂ©, le prototype suivant, plus proche de la sĂ©rie, Ă©tant sur le point de prendre l’air.

Bede BD-5J Microjet
Image illustrative de l’article Bede BD-5
Qualifié par le Livre Guinness des records de plus petit avion à réaction au monde, le BD-5J Microjet N3038V n'a pas été autorisé par la FAA à voler.

Constructeur aéronautique Construction amateur
Type Monoplace de sport
Motorisation
Moteur Un Microturbo TRS 18 de 148 kgp
Dimensions
Envergure 5,18 m
Longueur 3,66 m
Hauteur 1,60 m
Surface alaire 3,51 m2
Nombre de places 1
Masses
Masse Ă  vide 199 kg
Masse maximum 560 kg
Performances
Vitesse de croisière 386 km/h
Vitesse de croisière maximale 483 km/h
Vitesse maximale (VNE) 530 km/h
Plafond 7 900 m
Vitesse ascensionnelle 12,2 m/s
Distance franchissable 645 km

Le troisième prototype immatriculé N502BD ne disposait pas d'une transmission à variateur, comme le prédécesseur, et les essais au sol révélèrent un problème vibratoire (vibration de torsion) important. Il fut résolu en ajoutant un système de roue libre dans la transmission, mais le premier vol fut retardé au . La définition du BD-5 fut figée au cours de l’été 1973. La voilure courte (BD-5A) était abandonnée car, si elle augmentait un peu la vitesse maximale, elle augmentait considérablement la vitesse d’atterrissage, et le comportement au décrochage était dangereux. Volets et spoilers avaient disparu, le cockpit avait été redimensionné, un nouveau train d’atterrissage adopté. Deux moteurs Hirth devaient être disponibles, développant 55 ou 70 ch. Le 70 ch avait été développé en collaboration entre le motoriste et Jim Bede.

Des kits livrés sans moteur

Un outillage de production fut donc mis en place et, faute de disposer de moteurs, les premières livraisons par Hirth étant toujours espérées pour , Bede Aircraft proposa à ses clients de livrer les kits sans moteur pour leur permettre de commencer la construction de leurs appareils.

Fin 1973 Jim Bede recommandait fortement l’utilisation du moteur de 70 ch et le modèle de base, proposĂ© dĂ©sormais uniquement avec un moteur de 55 ch, Ă©tait vendu U$D 2 599. Les clients ayant commandĂ© des BD-5 Ă  moteur de 40 ch pouvaient opter pour un moteur de 55 ch s’ils acceptaient de payer la diffĂ©rence. Or Hirth se dĂ©clara en faillite en 1974, après livraison d’environ 500 moteurs. Une solution de remplacement fut trouvĂ©e au Japon, la firme Xenoah ayant un moteur de puissance comparable en cours de dĂ©veloppement. Mais la mise au point de ce moteur fut beaucoup plus longue que prĂ©vu et il ne fut autorisĂ© Ă  l’exportation qu’en 1978. Après avoir livrĂ© un peu plus de 5 100 kits la sociĂ©tĂ© Bede Aircraft fut contrainte de cesser son activitĂ©. Elle fut officiellement dĂ©clarĂ©e en faillite en 1979. Plus grave, la procĂ©dure judiciaire accompagnant cette faillite rĂ©vĂ©la qu’au lieu de consacrer la totalitĂ© des dĂ©pĂ´ts reçus Ă  la production de kits, Jim Bede en avait employĂ© une bonne part Ă  d’autres projets. Il fut donc contraint Ă  accepter un accord amiable avec la Commission FĂ©dĂ©rale du Commerce et Ă  s’engager Ă  ne plus accepter d’acompte sur aucune commande pendant 10 ans[3].

Si de nombreux kits furent stockĂ©s, abandonnĂ©s ou revendus par leurs propriĂ©taires, certains clients de Bede Aircraft persĂ©vĂ©rèrent malgrĂ© des difficultĂ©s multiples. Outre la difficultĂ© de trouver un moteur de remplacement, le temps nĂ©cessaire Ă  la construction de l’appareil s’avĂ©ra nettement supĂ©rieur Ă  ce qui Ă©tait annoncĂ©, atteignant plutĂ´t 3 000 Ă  3 500 heures en fonction des modifications rendues nĂ©cessaires par l’adaptation d’un autre moteur. Un certain nombre de kits furent Ă©galement livrĂ©s incomplets et les pièces livrĂ©es n’étaient pas toujours usinĂ©es correctement, ce qui nĂ©cessitait l’utilisation d’un minimum d’outillage. En consĂ©quence les premiers BD-5 mirent du temps Ă  apparaitre et les accidents furent nombreux, tant en raison de dĂ©fauts de construction, de manque de fiabilitĂ© des moteurs et de la formation insuffisante des pilotes pour piloter cet avion aux qualitĂ©s de vol inhabituelles.

Le mini-jet BD-5J

Au début des années 1970, tout en travaillant à l’adaptation des moteurs Hirth sur le BD-5, Jim Bede entreprit l'installation d’un petit réacteur sur la cellule. Le propulseur retenu était le Sermel TRS 18-046 de 100 kgp utilisé sur le motoplaneur Caproni Vizzola C22 Ventura. Produite à l’époque sous licence aux États-Unis par Ames Industrial, cette turbine est devenue par la suite Microturbo Cougar chez Turboméca. Désignée BD-5J, la version à réaction du monoplace Bede recevait une voilure de 5,18 m d’envergure, intermédiaire entre les ailes de Type A et B.

Bob Bishop acheta 20 kits BD-5J dès qu’ils devinrent disponibles et la majoritĂ© des BD-5J ayant volĂ© provient de ce lot. Avec un de ces appareils Bob Bishop a dĂ©tenu pendant plus de 25 ans le record Guinness du plus petit avion Ă  rĂ©action au monde. Ce record a Ă©tĂ© battu en par Juan JimĂ©nez, de Porto Rico[4] dont le BD-5J pèse Ă  peine 162,7 kg, soit 36 kg de moins que celui de Bishop, mais n’avait toujours pas volĂ© fin 2009 en raison de problèmes mĂ©caniques.

Le BD-5J a été une attraction populaire dans les meetings aériens, mais son nombre devait se réduire progressivement en raison d’accidents. Le brasseur Coors Brewing Company finança jusqu’en 1991 les Silver Bullets, deux BD-5J en formation acrobatique, tout comme son concurrent Budweiser dont le Bud Light Jet prit feu en vol. Le dernier appareil utilisé en meeting était le Stinger Jet à bord duquel le pilote canadien Scott Manning trouva la mort le . Un BD-5J a aussi été utilisé dans la première séquence du film Octopussy.

Le BD-5J utilisé par James Bond dans la première scène du film Octopussy

Toutes les versions

  • BD-5A : Version Ă  envergure rĂ©duite proposĂ©e en option. Les 4 premiers exemplaires construits furent victimes d’accident (trois morts) au cours de leur premier vol, cet avion Ă  la mise au point inachevĂ©e pouvant dĂ©crocher très facilement. Cette version est dĂ©tentrice du record FAI de vitesse sur base de km (Classe C-1a/0, avion de moins de 300 kg au dĂ©collage) avec un moteur Rotax 618UL de 74 ch[5], l'autrichien Peter Scheichenberger ayant Ă©tĂ© chronomĂ©trĂ© Ă  351,39 km/h le . La FAI a enregistrĂ© un BD-5B mais que l'aile utilisĂ©e pour le record Ă©tait un modèle d'envergure rĂ©duite.
  • DB-5B : Modèle de base. La plupart des accidents recensĂ©s pour cette version rĂ©vèlent une mauvaise prĂ©paration du pilote, mĂŞme si l’appareil a une plage de centrage rĂ©duite et une tendance au dĂ©crochage immĂ©diatement suivie d’une mise en vrille. En cas de perte de puissance le BD-5 se cabre immĂ©diatement et il est nĂ©cessaire de le redresser avant de tenter de relancer le moteur, faute de quoi le dĂ©crochage est inĂ©vitable et dangereux[6].
  • BD-5C : Similaire au DB-5A mais optimisĂ© pour la voltige.
  • BD-5D : En 1973 Jim Bede envisagea de faire certifier une version du BD-5 par la FAA afin de commercialiser l’appareil en sĂ©rie. Des dĂ©pĂ´ts de garantie de U$D 600 Ă©taient demandĂ©s pour toute commande. Les travaux sur cette version cessèrent en 1978.
  • BD-5G : DĂ©signation du modèle BD-5B Ă  moteur Xenoah deux temps trois cylindres de 70 ch.
  • BD-5J : Mini jet Ă  moteur Microturbo TRS 18.
  • BD-5S : Planeur sur lequel le moteur Ă©tait naturellement supprimĂ© et la voilure allongĂ©e. Les essais en vol conduits en 1975 furent dĂ©cevants et le prototype passĂ© au pilon.
  • BD-5T : DĂ©veloppĂ©e par BD Micro Technologies, c’est une version turbopropulsĂ©e utilisant une turbine Solar T62 modifiĂ©e entrainant une hĂ©lice Ă  pas variable automatique.
Le BD-5J sponsorisé par la firme Budweiser vu au cours d'un meeting en 1997

Le BD-5 sans Jim Bede

La disparition de Bede Aircraft ne fit pas disparaitre pour autant le BD-5, qui fut progressivement amĂ©liorĂ© par des passionnĂ©s ou des industriels, mais qui profita aussi des Ă©volutions de la technique. Le principal problème de l’avion Ă©tait le moteur. Or si dans les annĂ©es 1970 il n'y avait pas de moteur de 60/70 ch fiable pesant moins de 45 kg, il existe maintenant le Rotax 582 qui dĂ©veloppe 65 ch pour un poids de 36 kg ou le Hirth 2706 qui sont parfaitement adaptĂ©s au monoplace Bede, de mĂŞme que le 2si 808 qui dĂ©veloppe 100 ch mais pèse 59 kg. Des moteurs quatre temps sont montĂ©s, comme le bloc Honda Civic ou le Subaru EA-81, mais ce sont des moteurs plus lourds, nĂ©cessitant en plus un refroidissement par eau. SpĂ©cialiste des profils d’aile, Harry Riblett a proposĂ© une modification du profil d’aile (mousse stratifiĂ©e sur l'aile existante) pour augmenter la portance du profil et amĂ©liorer le comportement au dĂ©crochage[2]. Il existe des kits permettent d’allonger le fuselage de 14 cm pour avancer le centrage (et Ă©viter de rajouter du lest de correction).

Implanté sur l’aérodrome de Gillespie Field, à El Cajon, dans la baie de San Francisco, un des rares distributeurs agréé par Bede Aircraft, Alturair Inc a racheté la majorité de l’outillage, les plans et les pièces non livrées. Elle assure aujourd’hui un soutien logistique et technique intéressant aux propriétaires de BD-5, ainsi qu’à ceux qui continuent à construire cet appareil. De son côté BD Micro Technologies, à Siletz, dans l’Oregon, a développé une série de kits destinés à améliorer la construction et les qualités de vol du BD-5, kits commercialisés sous l’appellation Flightline depuis fin 1995.

Un des derniers BD-5B à avoir volé est cet exemplaire, propriété d'un ancien pilote de l'USAF, équipé d'un moteur Subaru EA-81

Quand la Bede Aircraft Company fut reconstituée Jim Bede annonça le développement de plusieurs nouvelles versions de l’appareil, dont le Super BD-5 biplace en tandem et une version turbopropulsée BD-5T, mais tous les projets sont restés à ce jour an niveau de la planche à dessins et le site internet de Jim Bede indiquait simultanément qu’il ne fournissait plus ni pièces ni plans de cet avion.

À la fin de 2009 on estimait à environ 200 le nombre de BD-5 à avoir volé dans le monde[7], dont 150 toujours en état de vol et environ 200 toujours en cours de montage.

Des appareils dérivés

  • Acrojet SpĂ©cial : DĂ©veloppement du BD-5J menĂ© par Aerial Productions International, Inc, firme fondĂ©e Ă  Marana, en Arizona, par Bob Bishop. Ă€ l’origine deux exemplaires furent utilisĂ©s pour constituer une patrouille de voltige en meetings, la Freedom Team. Cet appareil a ensuite Ă©tĂ© retenu par le DĂ©partement de la DĂ©fense des États-Unis, pour la formation des opĂ©rateurs radar. La signature radar, les performances de ce monoplace sont en effet comparables Ă  celles d’un missile de croisière. Devenus Smart-1 (Small Manned Aerial Radar Target, Model 1), ils sont aussi utilisĂ©s pour la calibration des Ă©quipements de suivi de tir de missiles[8]. Un Smart-1 (N23AP, c/n 003) a percutĂ© des arbres en approche Ă  Ocean City (Maryland), le , entraĂ®nant la mort de son pilote, Chuck Lischer.
  • Option Air Acapella : Carl D. Barlow associa en 1980 le fuselage et la voilure du BD-5 avec un empennage bipoutre et un moteur Continental O-200 de 100 ch (Acapella 100L). Cet appareil effectua son premier vol le , pilotĂ© par Bill Skiliar mais se rĂ©vĂ©la très difficile Ă  piloter. Le moteur fut ensuite remplacĂ© par un Lycoming IO-360-A1B (Acapella 200L), puis l’envergure fut rĂ©duite de 8,07 m Ă  5,94 m (Acapella 200S). L’unique prototype fut finalement cĂ©dĂ© Ă  l’Experimental Aircraft Association. Il est exposĂ© Ă  certaines pĂ©riodes au musĂ©e d’AirVenture.

Sources

  1. (en-GB) « Smallest aircraft (jet) », sur Guinness World Records (consulté le )
  2. John W Olcott
  3. Bede Aircraft Inc. et al, 92 F.T.C. 449.
  4. http://www.guinessworldrecords.com/records/travel_and_transport/aircraft/smallest_jet_aircraft.aspx
  5. http://records.fai.org/file?i=2&f=6241
  6. Seth B Anderson
  7. Alturair
  8. « SMART-1 Cruise Missile Surrogate », sur smart-1.us (consulté le ).

Références

  • (en) John W. Olcott, Bede Fever. Flying Magazine, .
  • (en) Federal Trade Commission, dossier 92 F.T.C. 449
  • (en) Seth B Anderson, A Critique of the BD-5 Concept. EAA's Sport Aviation Magazine, aoĂ»t et .
  • (en) Lester H. Berven, chief test pilot, Bede aircraft inc. BD-5 Flight Test Program Report (Published in the journal of the Society of Experimental Test Pilots)

Liens externes

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