Baume Loubière
Située dans le 13e arrondissement de Marseille, à 2 kilomètres au Nord-ouest de la commune de Château-Gombert, la grotte de Baume Loubière fut découverte en 1829 par J. Simonet[1] - [2].
Coordonnées |
43° 21′ 54″ N, 5° 25′ 07″ E |
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Pays | |
Région française|Région | |
Département | |
Massif | |
Localité voisine |
Type |
calcaire |
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Altitude de l'entrée |
255 m |
Longueur connue |
250 m |
Elle est également appelée la Grotte Loubière ou les Grottes Loubière[3], Loubière pouvant s'écrire avec ou sans "s"[4].
La chaîne de l'Étoile où se situe la grotte est riche en sites préhistoriques[5].
Histoire
Découverte
La grotte est découverte en 1829 par J. Simonet. Il faudra attendre 1886 pour qu'une première expédition soit menée. En 1893, des découvertes sont communiquées dans un article paru dans les Bulletins et mémoires de la société d'anthropologie de Paris et écrit par Eugène Fournier et C. Rivière : on a retrouvé dans la grotte des couteaux, des racloirs, des grattoirs, des poinçons en os, des éclats de silex et de nombreux tessons de poterie[6] - [7].
Fait Divers
En 1898, la grotte fut murée après le meurtre de la petite Antonia Discours afin de décourager l'arrivée de nombreux curieux, susceptibles d'endommager les lieux et de se blesser. Un berger, sur son lit de mort, avoua le meurtre en 1915, en confessionnal[8] - [4].
Activité touristique
La grotte reste fermée jusqu'en 1930, date à laquelle une société réalise des travaux afin d'en faire un site touristique, un restaurant est même construit[6]. Les travaux durent 15 mois afin d'aménager l'accès et la première partie de la grotte, d'installer des escaliers munis de rampes et l'électricité[9].
Des affiches publicitaires en assurent alors la promotion, avec un slogan : "Touristes, attention ! Ne quittez pas Marseille sans visiter les Grottes Loubière"[10].
Fermeture en 1989
Après avoir servi de boîte de nuit sur les dernières années de son activité, les Grottes Loubière sont finalement fermées en mars 1989 par la Ville de Marseille[6].
En 2020 la mairie du 13e arrondissement de Marseille annonçait dans ses promesses de campagne le désir de rouvrir la grotte.
Dans la culture
Dans la littérature
L’écrivain Raymond Jean écrira en 1976 sur ces grottes dans Fontaine obscure, une histoire d’amour et de sorcellerie sur la Provence du XVIIe siècle[11].
La grotte a également inspiré à Jean Contrucci un roman, L'Affaire de la Soubeyranne, paru aux éditions Jean-Claude Lattès, en 2015[12] - [13].
Dans le cinéma
La grotte a servi de décor pour plusieurs films[4] dont le film La Peau de l'ours, réalisé par Claude Boissol, sorti en 1957 qui fut tourné dans les Grottes en 1954 avec Jean Richard.
En 1966 c’est un drame italien qui l’utilisera comme décor[14].
Notes et références
- Paul Courbon, « La grotte Loubière à Marseille », sur chroniques-souterraines.fr.
- « Baume Loubière », sur karsteau.org.
- « Chateau-Gombert, les Gombertois », sur gombertois.fr (consulté le ).
- « Grottes Loubière, Marseille », sur Tourisme-Marseille.com (consulté le ).
- Henry Puech, « La station des Naudins, près de Marseille (Bouches-du-Rhône) », (consulté le )
- « Découvrez les Grottes Loubière, plus important site préhistorique de Marseille », sur Made in Marseille, (consulté le ).
- E. Fournier & C. Rivière, « Découverte d'objets de l'Époque Robenhausienne dans la Baume Loubière, près de Marseille », sur Persée, (consulté le )
- « La grotte Loubière à Marseille », sur www.chroniques-souterraines.fr (consulté le )
- http://www.gombertois.fr/_wp_generated/wp6aea6ace_3c_06.jpg
- « Grottes Loubiere », sur gombertois.fr (consulté le ).
- Dominique Milherou, « Exploration de la grotte des loups », sur Marsactu, (consulté le )
- « Soubeyranne », sur jeancontrucci.free.fr (consulté le ).
- « L'affaire de la Soubeyranne - Jean Contrucci » [livre], sur Babelio (consulté le ).
- https://marsactu.fr/chroniques/grottes-loubiere/