Baudouin de Laon
Saint Baudouin (†679) est le cinquième enfant de Blandin dit Blandin-Bason et de Salaberge[1] de la lignée des Sicambres, chanoine de la cathédrale et archidiacre de Laon dans le royaume de Neustrie. À cette époque Clotaire III était roi de Neustrie. Ébroïn était maire du palais, c’est-à -dire le plus haut dignitaire du Royaume après le roi. En 679, l’armée d’Ébroïn écrase celle de Pépin II, maire du palais du royaume d’Austrasie. Pépin s’enfuit, mais son demi-frère Martin se réfugie à Laon. Pour éviter un siège difficile de la ville de Laon Ébroïn envoie deux émissaires pour parlementer. Il s’agit d’un piège. Les deux émissaires promettent la vie sauve à Baudouin et Martin contre leur reddition. À peine se sont-ils rendus qu'ils sont assassinés. Anstrude, la sœur de Baudouin, abbesse du monastère Notre-Dame de Laon, le fit enterrer dans le cimetière des moniales. Elle l’honora comme martyr.
Étape de canonisation |
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Une rue de Laon porte le nom de Fontaine-Saint-Baudouin, marquant l‘endroit où il aurait été assassiné[2].
Baudouin, en étymologie germanique : audacieux ou courageux (bald) et ami (win). Il est fêté le 17 octobre[3].
Sources
- Maximilien Melleville, Histoire de la ville de Laon et de ses institutions, vol. 2, p. 139, éd. Dumoulin, 1846.
- Solène Fabre, Dorothée Valante, Origine des prénoms, éd. Ixelles Éditions, 2010 (ISBN 9782875153203), [lire en ligne].
- P. Giry, Vie des Saints, vol. X, p. 129, Vor Palmé, 1864 [lire en ligne].
Liens externes
Références
- Sainte Salaberge.
- Auguste Matton, Dictionnaire topographique du département de l‘Aisne comprenant les noms de lieu anciens et modernes, vol. 2, p. 244, éd. Imprimerie nationale, 1871.
- « Saint Baudouin », sur cef.fr (consulté le ).