Barbara de Alencar
Barbara de Alencar (« Barbara de Alencar »)
Naissance | Exu (en) |
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DĂ©cĂšs |
(Ă 72 ans) Fronteiras |
Nom dans la langue maternelle |
BĂĄrbara Pereira de Alencar |
Nationalité | |
Activités | |
Enfants |
Tristão Gonçalves (d) José Martiniano Pereira de Alencar (en) José Martiniano de Alencar |
ParentĂšle |
Miguel Arraes (en) |
Conflits | |
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Site web | |
Distinction |
Bårbara Pereira de Alencar (11 février 1760 - 18 août 1832) est une révolutionnaire brésilienne de la premiÚre heure des révoltes contre le Portugal, dont le Brésil était encore une colonie[1].
Biographie
Figure majeure de la rĂ©volte de Pernambouc[2], on lui attribue la prĂ©sidence de lâĂ©phĂ©mĂšre RĂ©publique du Crato, une tentative prĂ©coce dâindĂ©pendance vis-Ă -vis de la couronne portugaise. En 8 jours, les rĂ©volutionnaires ont Ă©tĂ© vaincus et leurs leaders capturĂ©s. EmprisonnĂ©e dâabord Ă la forteresse Fortaleza de Nossa Senhora da Assunçao, elle a Ă©tĂ© torturĂ©e par ses geĂŽliers, et fut la premiĂšre prisonniĂšre politique de l'histoire du BrĂ©sil[3].
Elle est dĂ©crite comme quelqu'un dont le tempĂ©rament "sanguin et nerveux", associĂ© Ă la haine du colonisateur, l'emmĂšne Ă prendre la tĂȘte de ces premiers mouvements rĂ©volutionaires[4].
Barbara de Alencar vient dâune famille de planteurs dâorigine portugaise[5] - [6]et Ă©pouse le commerçant JosĂ© Gonçalves Dos Santos, quâelle choisit comme mari contre la volontĂ© de ses parents. Sa mĂšre, Theodora Rodrigues da Conceição, est dâorigine indigĂšne[7].
En plus d'ĂȘtre elle-mĂȘme rĂ©volutionnaire, BĂĄrbara de Alencar est la mĂšre des rĂ©volutionnaires JosĂ© Martiniano Pereira de Alencar et TristĂŁo Gonçalves.
Elle est la grand-mĂšre de l'Ă©crivain JosĂ© de Alencar et une ancĂȘtre de l'auteur Paulo Coelho .
Hommages
Le centre administratif du gouvernement de l'Etat du Ceara porte le nom de Centro Administrativo BĂĄrbara de Alencar[8].
Le nom de Barbara de Alencar est inscrit dans le Livre des Héros Nationaux dans le Panthéon National Tancredo Neves[9].
Instituto Barbara de Alencar à Fortaleza, créé les 08-10/07/2011 pendant le congrÚs de la FETAMCE (Fédération des Travailleurs du Service Public Municipal de l'Etat du Ceara), en hommage à la premiÚre femme prisonniÚre politique du Brésil[10].
Notes et références
- (pt) « A Presidente Barbara », sur Mulheres do Cangaço,
- (pt) Rani de Mendonça, « Conheça BĂĄrbara de Alencar, uma das lideranças da Revolução Pernambucana de 1817 », BdF20anos - Brasil de Fato,â (lire en ligne)
- (pt) Dimalice Nunes, « Conheça Barbara Pereira de Alencar, a primeira revolucionaria do Brasil », AH - Aventuras na Historia,â (lire en ligne)
- (pt) Araripe Junior, Teoria, critica e historia literaria, Rio de Janeiro et Sao Paulo, Livros TĂ©cnicos e Cientificos; Editora da Universidade de Sao Paulo, , page 4
- (pt) R.MAGALHAES JUNIOR, José de Alencar e sua época, Rio de Janeiro, Editora Civilizaçao Brasileira/Instituto Nacional do Livro/Ministério da Educaçao e Cultura, , 405 p., pp. 15-16
- (pt) Ancelmo Gois, « Bårbara de Alencar (2/2) - De Lå Pra Cå », sur TV Brasil youtube,
- (pt) José Domingos Brito, « As Brasileiras: Barbara de Alencar », sur Jornal da Besta Fubana, (consulté le )
- (pt) « Lei N° 13.293, de 07.03.03 (D.O. du 07.03.03 Atribui denominação Oficial ao Centro Administrativo Bårbara de Alencar e ao Palåcio Iracema, sede do Governo do Estado do Cearå. », sur ALECE - ASSEMBLEIA LEGISLATIVA DO ESTADO DO CEARA,
- (pt) « Loi N° 13.056, du 22/12/2014, qui "Inscrit le nom de Barbara Pereira de Alencar dans le Livre des Héros de la Patrie »,
- (pt) « Barbara de Alencar, un hommage de la FETAMCE. »