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Balbala

Balbala est une des trois communes de la ville de Djibouti. Elle est la plus grande et la seule située à l'ouest de l'oued Ambouli.

Balbala
Balbala depuis la route nationale 1
GĂ©ographie
Pays
RĂ©gion
Ville
Altitude
60 m
Coordonnées
11° 33′ 41″ N, 43° 06′ 25″ E
GĂ©olocalisation sur la carte : Afrique
(Voir situation sur carte : Afrique)
GĂ©olocalisation sur la carte : Djibouti
(Voir situation sur carte : Djibouti)

Histoire

Balbala a d'abord été un bidonville dans lequel se réfugiaient les personnes expulsées de la ville de Djibouti ou qui ne parvenaient pas à y pénétrer à partir de l'installation du Barrage de Djibouti en . Jusqu'à l'indépendance de Djibouti en 1977, il est plusieurs fois détruit et reconstruit.

Balbala est un terme qui vient du somali fournaise en raison de sa chaleur estivale et de son habitat caillouteux sans ombre à l'origine. Le tout premier quartier de cette commune connu sous le nom de Balbala Caadi (Aadi) ou Balbala Ancien portait le nom de Eega (en somali celle qui regarde en référence à son altitude plus élevé que la ville de Djibouti et du fait que les expulsés regardaient de loin cette dernière).

Il devient ensuite le quartier des nouveaux urbains, issus de l'exode rural. Des droits de construction sont peu à peu cédés aux occupants, et le quartier acquiert des caractéristiques urbaines, avec des constructions en dur, puis des écoles et autres services.

D'autres quartiers deviennent ensuite le symbole de l'habitat précaire et informel, PK12, Hayabeley, puis PK20.

Caractéristiques

Balbala est divisée en plusieurs quartiers. Elle représente plus de 70% de la ville de Djibouti et autant en population de la ville mais plus de 30% de la surface totale de la commune n'est pas habitée. On y trouve également des lotissements, publics ou privés, comme la «Cité Cheikh Osman», le «Lotissement 55 logements», la «Cité Luxembourg», la cité «Barwaqo» ou la méga cité Hodan et sa petite sœur Hodan 2.

Notes et références

    Bibliographie

    • Amina SaĂŻd Chire [2008], «SĂ©dentarisation et insertion urbaine des populations nomades en RĂ©publique de Djibouti», in BelbĂ©och (Olivier), Charbit (Yves), Souraya Hassan Houssein, Ă©d., La population de Djibouti - Recherches sociodĂ©mographiques, p. 183-229
    • Amina SaĂŻd Chire [2012], Le nomade et la ville Ă  Djibouti. StratĂ©gies d'insertion urbaine et production de territoire, Paris, Karthala, 261 p.
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