Baikal (bourse)
Baikal Global était un dark pool (DP), c'est-à -dire un marché boursier alternatif, organisant la confrontation entre acheteurs et vendeurs de titres, sans afficher le prix des transactions avant leur finalisation. Il avait été initié en 2008 et 2009 par la Bourse de Londres, jusqu'au rachat par celle-ci du système multilatéral de négociation (SMN) Turquoise, en .
Objet
Baikal était un dark pool pan-européen, c'est-à -dire une plateforme ayant pour objectif de traiter des volumes d'ordres importants hors marchés officiels (grandes bourses réglementées ou systèmes multilatéraux de négociation), et sans afficher le prix des transactions avant leur finalisation.
Ce type de projet était rendu possible grâce à la Directive européenne sur les marchés d'instruments financiers[1], entrée en vigueur le , et qui autorise la concurrence entre bourses au sein de l'Union Européenne.
Historique
- : officialisation du projet par la Bourse de Londres et Lehman Brothers. Il est confirmé par la Bourse de Londres le , malgré la faillite de son partenaire Lehman Brothers[2] - [3].
- 2009 : lancement de Baikal[4].
- : après l'achat, par la Bourse de Londres, de 60 % du système multilatéral de négociation (SMN) Turquoise (qui avait également créé un dark pool), Baikal est fusionné avec le dark pool de Turquoise[5].
Particularités
Son intérêt reposait sur la gestion de la liquidité, hors-marché et anonyme, de blocs de titres importants. Ce projet dark pool visait à répondre aux attentes des techniques de gestion sophistiquées basées sur des algorithmes.
Périmètre de cotation
- Actions de 14 pays.
Notes et références
- Directive 2004/39/CE du Parlement européen et du Conseil du 21 avril 2004 concernant les marchés d'instruments financiers, modifiant les directives 85/611/CEE et 93/6/CEE du Conseil et la directive 2000/12/CE du Parlement européen et du Conseil et abrogeant la directive 93/22/CEE du Conseil (Journal officiel L 145 du 30.4.2004).
- Benoît Menou, « Le LSE se lance à son tour dans la bataille des plateformes alternatives », L'Agefi, 27 juin 2008
- « Le LSE veut continuer Baïkal », L'Agefi, 16 septembre 2008
- Thomas Carlat, « Le London Stock Exchange cherche à contrer les acteurs alternatifs », L'Agefi, 15 octobre 2009
- Thomas Carlat, « Les plates-formes alternatives à l'aube d'une consolidation », L'Agefi, 14 janvier 2010