Accueil🇫🇷Chercher

BĂŞte noire (justice)

Bête noire est un récit-témoignage écrit par l'avocat d'assises Éric Dupond-Moretti et Stéphane Durand-Souffland, chroniqueur judiciaire, sur les rapports entre le système judiciaire et la défense.

BĂŞte noire
Auteur Éric Dupond-Moretti
Stéphane Durand-Souffland
Pays Drapeau de la France France
Genre RĂ©cit TĂ©moignage
Éditeur éditions Michel Lafon
Date de parution
Nombre de pages 248
ISBN 274991616X

Présentation et contenu

La « BĂŞte noire Â», c'est lui et la rĂ©putation qu'il a dans le milieu judiciaire, celui qu'on appelle aussi « l'acquitator Â»[1], alors qu'il s'exclame dans le journal La Provence « je dĂ©fends des hommes, pas des crimes. » De mĂŞme, il dira dans une interview Ă  L'Express, qu'il « n'attend pas la vĂ©ritĂ© d'un homme mais une version cohĂ©rente. »

Lors d'une interview Ă  France-Inter en , il dĂ©clare qu’il ne cherche pas, avec la publication de ce livre, Ă  s'opposer de quelque façon que ce soit au système judiciaire français ou Ă  se justifier sur tel ou tel de ses engagements. Il rappelle ce qu'il a maintes fois rĂ©pĂ©tĂ© sur les origines de sa « vocation Â» : « J’ai dĂ©cidĂ© de devenir avocat Ă  quinze ans. C’était le 28 juillet 1976 et j’avais entendu Ă  la radio que Christian Ranucci, l’homme du « pull-over rouge Â», avait Ă©tĂ© exĂ©cutĂ© Ă  l’aube. Ce n’est pas le rĂ©cit d’une vocation que je fais ici, mais d’une sorte de fatalitĂ©. Je suis condamnĂ© Ă  plaider. » Dans la mĂŞme interview, il Ă©voque aussi la mort de son grand-père en 1957, retrouvĂ© le long d'une voie ferrĂ©e. Ce dĂ©cès est restĂ© inexpliquĂ©.

Son travail tel qu'il l'entend, sa profonde conviction, consiste Ă  dĂ©fendre autant la prĂ©somption d’innocence que le droit – pour les criminels quels qu'ils soient – Ă  une peine qui soit considĂ©rĂ©e comme juste et varie le moins possible d’une cour d’assises Ă  une autre. Sans ĂŞtre contre les magistrats, il traite des insuffisances du système français, l’absence de la notion d’humanitĂ© dans leur serment, qui figure dans celui des avocats[2]. Ă€ travers son expĂ©rience et ses souvenirs, les grands procès d’assises oĂą il a plaidĂ©, il brosse un portrait peu flatteur d'une justice guettĂ©e par l'erreur judiciaire ou plus simplement par les petits « arrangements Â», l'influence de tel ou tel magistrat, et tout ce qui biaise la crĂ©dibilitĂ© d'un verdict.

Notes et références

  1. Voir son interview du 10 avril 2012 dans le journal du 13 heures de France2
  2. Éric Pelletier et Anne Vidalie, La présomption d'innocence est un leurre, L'Express, 5 avril 2012

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.