BĂȘte d'Angles
La bĂȘte dâAngles, ou malebĂȘte (autrefois, « malebeste »), est un ours gĂ©ant reprĂ©sentĂ© sur lâĂ©glise Notre-Dame-des-Anges dâAngles, dans le dĂ©partement de la VendĂ©e.
LĂ©gende
MentionnĂ© dans le folklore de la VendĂ©e, selon une lĂ©gende due Ă la plume de l'Ă©rudit poitevin du XIXe siĂšcle, Benjamin Fillon, cette « malebĂȘte », qui ressemble Ă un ours, dĂ©vorait impitoyablement jeunes gens et jeunes filles de la contrĂ©e. Elle avait coutume de se baigner dans un ruisseau proche, dont elle sortait « le poil tout hĂ©rissĂ© ». Ce serait l'explication du nom donnĂ© Ă ce ruisseau : le Troussepoil. Il dĂ©vorait les troupeaux de vaches et les vachĂšres, si bien que toutes les jeunes filles du bourg d'Angles finirent sous ses crocs. Un ermite du nom de Martin pria pendant cinq jours et parvint Ă passer un chapelet autour du cou de la bĂȘte puis Ă la conduire au sommet du clocher de l'Ă©glise d'Angles oĂč elle fut transformĂ©e en une statue de pierre que l'on peut encore voir de nos jours[1].
Pour punir les filles du pays de leurs moqueries Ă son encontre, l'ermite aurait jetĂ© un dernier sort Ă la bĂȘte, la condamnant Ă ne plus se nourrir que de « la beautĂ© des filles d'Angles » ; laquelle beautĂ© n'aurait ainsi fait que dĂ©pĂ©rir depuis.
Notes et références
- Ădouard Brasey, La Petite EncyclopĂ©die du merveilleux, Paris, Ăditions le prĂ© aux clercs, , 435 p. (ISBN 978-2-84228-321-6), p. 145
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Annexes
Bibliographie
: Source utilisée pour la rédaction de l'article
- Ădouard Brasey, La Petite EncyclopĂ©die du merveilleux, Paris, Ăditions le prĂ© aux clercs, , 435 p. (ISBN 978-2-84228-321-6), p. 213