Avenue de la Folle Chanson
L'avenue de la Folle Chanson (en néerlandais: Lied van Sotternieënlaan) est une avenue ixelloise qui tire son nom d'une célèbre statue de Jef Lambeaux représentant une nymphe et un faune enlacés, déclinée par ailleurs en diverses versions: l'une d'elles figure au square Ambiorix, sur le territoire de Bruxelles[1]. L'avenue de la Folle Chanson est synonyme de l'avenue des milliardaires, ne s'étendant que sur une cinquantaine de mètres avec de prestigieux habitants.
Au no 4 de l'avenue de la Folle Chanson, ainsi qu'aux no 62-68 de l'avenue Émile Duray, se dresse le Palais de la Cambre, un luxueux immeuble à appartements érigé en 1925-1930 par l'architecte Camille Damman.
Au numéros 15 à 19, Alfred Nyst a conçu un immeuble à appartement d'inspiration Art déco. Au coin de l'avenue, le Palais de la Folle Chanson est un monument classé depuis 1988[2], s'imposant comme une grande réussite architecturale d'Antoine Courtens[3]. Très linéaire avec une sorte de campanile étoilé, cet édifice présente un bel exemple du traitement arrondi des coins, avec accentuation des verticales, de manière à créer une réelle impression de monumentalité.
À l'angle du Boulevard de la Cambre, un autre immeuble, attribué à Jean Petit en 1955, s'intègre moins heureusement, peut-être en contraste du rond-point.
- Le Palais de la Cambre
vu de l'avenue de la Cambre.
Notes et références
- 1898-02 La Folle Chanson par Jef Lambeaux (1852-1908)
- Arrêté Royal du 8 août 1988
- Antoine Courtens fut élève de Victor Horta de 1921 à 1924
- Avenue de la Folle Chanson – Inventaire du patrimoine architectural de la Région de Bruxelles-Capitale
- La Chanson des rues d'Ixelles de Jean Francis. Louis Musin Éditeur – Bruxelles 1975 (page 94)