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August Meier

August Meier, né le à Gernsbach et mort le 12 mai 1960 à la prison de Hohenasperg, est un nazi allemand.

Biographie

En 1933, August Meier devient membre du NSDAP, À partir de 1936, il occupe le poste de chef de section SD Ă  Wiesbaden. Il a Ă©galement travaillĂ© pour le SD Ă  Wroclaw. Le 5 septembre 1941, il a Ă©tĂ© nommĂ© commandant de la Force opĂ©rationnelle 5 de la Force opĂ©rationnelle C. De septembre Ă  fĂ©vrier 1942, environ 10 000 Juifs ont Ă©tĂ© assassinĂ©s dans le cadre de la Force opĂ©rationnelle 5 dans la rĂ©gion de Kiev, Rovno, Jitomir. Du 5 juillet 1942 Ă  novembre 1942, il a dirigĂ© la Task Force 4b de la Task Force C en tant que successeur de Walter Haensch et Ă  Stalingrad, il a contractĂ© le typhus et le paludisme. AprĂšs avoir Ă©tĂ© Ă©vacuĂ© par avion, il se trouve dans plusieurs hĂŽpitaux militaires jusqu'Ă  son rĂ©tablissement en mai 1943. AprĂšs cela, il commande la police de sĂ©curitĂ© et le SD (KdS) de Limoges qui Ă©tait Ă  l'angle du cours Gay-Lussac, face au Champ de Juillet, la bĂątisse rĂ©quisitionnĂ©e aprĂšs le 11 novembre 1942. Il dĂ©pendait directement du SS-BrigadefĂŒhrer Karl Oberg. Le 26 mars 1944, 26 hommes parmi eux Georges Dumas (rĂ©sistant) dont 13 juifs furent exĂ©cutĂ©s par des Ă©lĂ©ments de la brigade nord-africaine Ă  BrantĂŽme placĂ©e sous le commandement d’Alexandre Villaplane. Le peloton d’exĂ©cution pourrait avoir Ă©tĂ© commandĂ© par August Meier[1]. Le chef de la Gestapo indique au commandement de la 2e division SS Das Reich de Heinz Lammerding que le village Oradour-sur-Glane est infectĂ© de terroristes ce qui Ă©tait faux. Beaucoup de rĂ©sistants passeront dans les locaux de la villa Tivoli ou ils seront arrĂȘtĂ©s et questionnĂ©s il a travaillĂ© Ă©troitement avec la Milice française avec Jean de Vaugelas[2] - [3]. AprĂšs la guerre, il a trouvĂ© un emploi avec l'administration de la ville de Miltenberg. De 1945 Ă  1947 il est prĂ©sident du district SPD de Franconie, rĂŽle essentiel dans le dĂ©veloppement d'aprĂšs-guerre de la maison d'Ă©dition franconienne et du «courrier quotidien franconien»http://library.fes.de/fulltext/sozmit/1947-101.htm#P381_100894. En 1949, il est extradĂ© sur demande française. Le tribunal militaire de Bordeaux l'a condamnĂ© Ă  vingt ans de travaux forcĂ©s en juin. Il a Ă©tĂ© libĂ©rĂ© de prison en 1956 en raison de son Ă©tat de santĂ©. August Meier Ă©tait handicapĂ© Ă  60 %. En 1959, Meier dut rĂ©pondre et a Ă©tĂ© interrogĂ© sur ce qui se passait en Ukraine, par exemple avec le procureur du tribunal de district d'Aschaffenburg. Il a ensuite Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© et transfĂ©rĂ© au centre de dĂ©tention de Hohenasperg. LĂ , il s'est suicidĂ© en mai 1960[4] - [5].

Notes et références

  1. « BrantÎme (Dordogne), 26 - 27 mars 1944 », sur maitron.fr (consulté le ).
  2. Dominique Lormier, La Gestapo et les Français, , 312 p. (ISBN 978-2-7564-0968-9, lire en ligne), p. 136.
  3. La rédaction, « Les projets immobiliers de la rue de Chùteauroux ont ravivé de mauvais souvenirs dans le quartier », sur www.lepopulaire.fr, (consulté le ).
  4. « Nazisme  : les Einsatzgruppen (2iÚme guerre mondiale) », sur bseditions.fr (consultĂ© le ).
  5. Gérard CHAUVY et Philippe VALODE, La gestapo française, , 367 p. (ISBN 978-2-7357-0413-2, lire en ligne), p. 230.

Liens externes

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