Association technique internationale des bois tropicaux
L’Association Technique Internationale des Bois Tropicaux (ATIBT), fondée en 1951, est une association et un lobby.
Objectif
L'association regroupe en premier lieu les syndicats de forestiers du bassin du Congo[1].
L’association indique jouer un rôle moteur dans la mise en œuvre de projets internationaux destinés à la gestion durable et responsable des forêts tropicales. Elle se positionne aussi comme l’un des principaux référents technique et scientifique de la ressource bois tropical[2]. Aux côtés d’acteurs européens de la filière « bois tropicaux africains », l’ATIBT rassemble des États (République du Congo, République de Côte-d’Ivoire, République Centrafricaine), d’autres associations professionnelles africaines (Gabon, Côte d’Ivoire, Cameroun, RDC) et européennes, des ONG et des grandes entreprises, comptant ainsi un total de presque 250 membres[3].
L'ATIBT est membre du Comité consultatif de la filière bois durable (CCFBD)[4]. L’association veille à l’amélioration de la connaissance de la matière première qu’est le bois, dans ses usages, industrialisation, consommation et promotion[5].
Elle assure en 2022 un intense lobbying auprès de la Société de livraison des ouvrages olympiques pour convaincre celle-ci de s'approvisionner en bois tropical[6].
Notes et références
- Reporterre, « ENQUÊTE 2/3 – Dans le bassin du Congo, la fable de la « gestion durable des forêts » », sur Reporterre, le quotidien de l'écologie (consulté le )
- Myrtille Delamarche, « Des bois tropicaux “Fair & Precious” », L'Usine nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Liste des Membres », sur ATIBT (consulté le )
- « Pulp, paper and wood industries », sur www.fao.org (consulté le )
- C Connolly, « Constraints to sustainable forest management of Africa's humid forests: the ATIBT experience », International Forestry Review, vol. 8, no 1,‎ , p. 78–82 (DOI 10.1505/ifor.8.1.78, lire en ligne, consulté le )
- Jade Lindgaard, « Le lobby du bois exotique à l’assaut des JO de 2024 », sur Mediapart (consulté le )