Artus de Prunières
Arthus de Prunières, nommé par certains Prunier de Saint-André de Lemps, sieur de Saint-André-en-Beauchêne (Hautes-Alpes), est né à Grenoble en [1].
par le graveur Jacques Cundier.
| Premier président du parlement de Provence | |
|---|---|
| Premier président (d) Parlement du Dauphiné |
Famille
La Maison de Prunier de Saint-André est une puissante famille de parlementaires du Dauphiné, originaire de Touraine[2]. Petit-fils du maire de Tours Jean Prunier, Arthus de Prunières (de Prunier) est le fils d'Arthus I Prunier, trésorier et receveur général du Dauphiné (1536), seigneur de La bussière, d'Agnières, de Virieu et de Saint-André, né le au château de Saint-André et de Jeanne de La Colombière, née le . Il épouse le à Lacoste (Vaucluse), Honorée de Simiane (fille de François, seigneur de la Coste, et de Claire de Guérin). La vie d'Arthus Prunières (Artus II Prunier de Saint-André) a été écrite par Nicolas Chorier et publiée en 1880 par Alfred Vellot. Cet ouvrage est durement critiqué par H. Prudhomme, qui nous dit qu'il y avait mieux à faire que d'imprimer la prose pédantesque de Chorier[3].
Biographie
Président du Parlement anti-ligueur, dit du Roi, il est reçu à Sisteron, le , Premier Président du Parlement de Provence, mais n'est jamais venu à Aix. Il est nommé premier Président au Parlement du Dauphiné en 1603 et mourut à Grenoble, le . En hommage, une voie de Grenoble a longtemps porté le nom de Saint-André depuis le XVIIe siècle mais est devenue Cours de la Libération et du Général De Gaulle sur sa plus grande longueur en 1944.
Notes et références
- Chronologie des officiers des Cours souveraines de Provence, par Balthasar de Clapiers-Collongues (Édition de la Société d'études provençales, Aix-en-Provence 1909),
- « Famille Prunier de Saint-André », Bibliothèque dauphinoise.
- Vie d'Artus Prunier de Saint-André, conseiller du Roy en ses conseils d'Estat et privé, premier président aux parlements de Provence et de Dauphiné (1548-1616), d'après un manuscrit inédit de Nicolas Chorier (archives de M. le Mis de Virieu), publié avec introduction, notes, appendices et la correspondance inédite de Saint-André