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Art écoféministe

L'art écoféministe a émergé dans les années 1970 en réponse à la philosophie écoféministe, en particulier celle exprimée par des écrivains tels que Carolyn Merchant, Val Plumwood, Donna Haraway, Starhawk, Greta Gaard, Karen Warren et Rebecca Solnit. Ces auteurs ont souligné l'importance des rapports de domination culturelle et des questions éthiques (Marchand, Plumwood, Donna Haraway) se manifestant par du sexisme (Haraway), de la spiritualité (Starhawk), du spécisme (Warren, Gaard), des valeurs capitalistes favorisant l'objectification sexuelle et l'importance du végétarisme dans ces contextes (Gaard).

En 1982, en tant que performance cinétique, l'Ambulance de la Terre s'est rendue sur douze sites militaires à travers les États-Unis, pour "sauver" la terre en voie de disparition dans des taies d'oreiller, pour être conduite au Creative Time de l'ONU, à Brooklyn, NY.

La pertinence de ces arts écoféministes a été discutée dans des programmes d'art féministe au niveau collégial et universitaire, notamment à l'Institut d'Écologie Sociale au Goddard College, dans le Vermont[1].

Vue d'ensemble

Le travail des artistes écoféministes, en réponse à ces idées, a contribué à inspirer de nombreux hommes et femmes pionniers du mouvement de l'art écologique à imiter les préoccupations des écoféministes au sujet d'une relation à l'environnement plus horizontale dans leurs propres pratiques. L'artiste féministe et écrivaine Lucy Lippard, écrivit pour le Weather Report Show  (2007, Musée d'Art Contemporain de Bouler), dont elle fut commissaire d'exposition, et qui présenta le travail de nombreux artistes écologiques et d'artistes écoféministes de la liste ci-dessous, que beaucoup de ces artistes étaient des femmes.

Gloria Feman Orenstein compte parmi les auteurs ayant le plus mis en évidence les artistes écoféministes dans leurs écrits[2] - [3] - [4].

Le Women Eco Artists Dialog est un réseau d'artistes, de collectionneurs d'art et de commissaires d'exposition initié par Jo Hanson et Susan Leibovitz Steinman en 1996 afin de promouvoir l'art écologique féminin[5]. En plus des artistes, certains curateurs ont été influencés par ce mouvement artistique, tel Amy Lipton, co-curatrice, avec Tricia Watts, d'EcoArtSpace[6]. Lipton initia deux expositions dans sa galerie de Soho : Shapeshifters (1992), qui invita 22 artistes féminins à commémorer les femmes jugées et tuées lors des procès en sorcellerie de Salem[7], et The Abortion Project (1990-1993), une exposition d'art pro-choix[8].

Liste d'artistes écoféministes connues

Voir aussi

Références

  1. (en) Janet Biehl, Ecology or Catastrophe : The Life of Murray Bookchin, Oxford University Press, , 312 p. (ISBN 978-0-19-934249-5 et 9780199342495, lire en ligne), page 196
  2. (en) Irene Diamond et Gloria Feman Orenstein, Reweaving the World : The Emergence of Ecofeminism, Sierra Club Books, , 320 p. (ISBN 978-0-87156-694-2 et 9780871566942)
  3. (en) Gloria Feman Orenstein, « The Greening of Gaia: Ecofeminist Artists Revisit the Garden », Ethics & the Environment, vol. 8, no 1, , p. 103–111 (DOI 10.1353/een.2003.0009, lire en ligne)
  4. (en) Jade Wildly, The Artistic Progressions of Ecofeminism : The Changing Focus of Women in Environmental Art (lire en ligne)
  5. (en) « About Us », sur weadartists.org (consulté le )
  6. (en) « About Us », sur ecoartspace.blogspot.fr, (consulté le )
  7. (en) « Photo publiée par Amy Lipton », sur Facebook.com, (consulté le )
  8. (en) « Poster publié par le Hallwalls Contemporary Arts Center », sur facebook.com, (consulté le )

Lectures complémentaires

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