Arnulfo Arias
Arnulfo Arias, (le nom complet est Arnulfo Arias Madrid) né le à Penonomé et mort le à Miami aux États-Unis, est un homme politique et médecin panaméen ; trois fois président de Panama en 1940-41, 1949-51 et en pour une courte période de 11 jours. Il est le frère cadet de Harmodio Arias, président de Panama en 1932-36.
Arnulfo Arias | |
Monument en l'honneur d'Arnulfo Arias et en hommage à la démocratie. | |
Fonctions | |
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43e président de la république du Panama | |
– (10 jours) |
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Prédécesseur | Marco Aurelio Robles |
Successeur | JosĂ© MarĂa Pinilla BolĂvar Urrutia Parilla |
31e président de la République du Panama | |
– (1 an, 5 mois et 15 jours) |
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Prédécesseur | Roberto Francisco Chiari |
Successeur | AlcibĂades Arosemena |
21e président de la République du Panama | |
– (1 an et 8 jours) |
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Prédécesseur | Augusto Samuel Boyd |
Successeur | Ricardo Adolfo de la Guardia |
Biographie | |
Nom de naissance | Arnulfo Arias Madrid |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Penonomé, Panama |
Date de décès | |
Lieu de décès | Miami, Floride, États-Unis |
Nationalité | Panaméen |
Parti politique | Panamiste |
Conjoint | Ana Matilde Linares (1927-1955) Mireya Moscoso (1964-1988) |
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Présidents de la république du Panama | |
Populiste démagogue[1], Arnulfo Arias est une figure controversée de la vie politique à cause de la corruption du régime, de son mépris des droits de l'homme et du soutien apporté à la politique nazi.
Biographie
Arnulfo Arias fait ses études à l'université de Chicago et à la Harvard Medical School pour devenir chirurgien. Il est ministre de l'agriculture et des travaux publics au cours de la présidence de son frère. Pendant son premier mandat, il nationalise les entreprises étrangères et prive les noirs antillais de leur citoyenneté[2]. Il sympathise avec les puissances de l'axe et s'oppose aux demandes des États-Unis de renforcer les installations de défense. Un coup d'État en 1941, probablement encouragé par les États-Unis, l'oblige à partir en exil.
Durant son second mandat dictatorial, il suspend la constitution, dissout l'Assemblée nationale et la Cour suprême, mais est finalement renversé par la police nationale. Il se représente sans succès à la présidence en 1964, puis, représentant de l'oligarchie terrienne et des secteurs étroitement liés à Washington, est de nouveau élu en 1968 en battant par 175 432 voix contre 133 887 le candidat soutenu par le président sortant Marco Aurelio Robles[2]. Il est déposé par un coup d'État militaire 11 jours après son arrivée au pouvoir[3]. Il quitte le pays pour Miami.
Il se représenta à la présidence en 1984, mais sera privé de la victoire par les militaires pour cause de fraude électorale. Sa veuve Mireya Moscoso a été élue présidente en 1999.
Notes et références
- Pierre Vayssière, Les Révolutions d'Amérique latine, Seuil 1991 p. 218
- L'alsace 21/10/1968 - Die Krankheit des Panamakanals - Michel Cornaert
- « Arnulfo Arias / president of Panama », sur Encyclopædia Britannica (consulté le ).