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Arminio (Scarlatti)

Arminio est un dramma per musica en trois actes, composé par Alessandro Scarlatti sur un livret d'Antonio Salvi. L'œuvre est créée à la Villa Medicea de Pratolino, en . L'argument s'appuie sur l'histoire véridique d'Arminius, chef germanique ayant défait plusieurs légions romaines en l'an 9.

Arminio
Description de cette image, également commentée ci-après
Page de titre du livret, Florence 1703.
Genre dramma per musica
Nbre d'actes 3
Musique Alessandro Scarlatti
Livret Antonio Salvi
Langue
originale
italien
Sources
littéraires
Arminius (1684) de Jean Galbert de Campistron
sur les Annales de Tacite (I.54 Ă  II.21).
Dates de
composition
1703
Création
Villa di Pratolino

L'opéra de Scarlatti est remonté à Naples au Teatro San Bartolomeo (19 novembre 1714) et à Londres (The King's Theatre) la même année ; à Florence au Teatro del Cocomero (carnaval 1716) et en février 1722 à Rome, au Teatro Capranica.

Le livret de Salvi est repris ensuite de multiples fois : par Antonio Caldara (1705), Carlo Francesco Pollarolo (1722), Johann Adolph Hasse (1730), Gaetano Maria Schiassi et Haendel (1733, adapté pour le public anglais), Giuseppe Ferdinando Brivio (1739), Carl Heinrich Graun (1745), Paolo Scalabrini (1746) et Baldassare Galuppi (1747), ainsi que sous forme de plusieurs pasticcio.

RĂ´les

  • Arminio, prince des ChĂ©rusques
  • Tusnelda, femme d'Arminio et fille de Segestes
  • Segeste, père de Tusnelda, prince des Chattes et alliĂ© de Varo
  • Varo, gĂ©nĂ©ral de l'armĂ©e romaine sur le Rhin
  • Sigismondo, fils de Segeste et amoureux de Ramise
  • Ramise, sĹ“ur d'Arminio
  • Tullio, capitaine de Varo

Argument

Le prince Arminio est le prisonnier du général romain, Varo, ainsi que sa femme, Tusnelda, que Varo aime secrètement. Le père de Tusnelda, Segeste passé dans le camp romain et qui déteste Arminio, décide sa mort. Tusnelda déclare vouloir mourir avec son mari. Diverses péripéties reportent l'exécution. Après la mort de Varo, Arminio pardonne à Segeste et offre à Sigismondo son beau-frère, la main de sa sœur pour unir encore mieux les deux familles[1].

Notes et références

  1. Fertonani 1987, p. 298.

Sources

  • (en) Edward J. Dent, Alessandro Scarlatti : his life and works, Londres, E. Arnold, (1re Ă©d. 1905), 259 p. (lire en ligne), p. 102
  • Gino Negri et Cesare Fertonani (trad. Sylviane Falcinelli, Dominique FĂ©rault et Mireille Zanutini Tansman), L'OpĂ©ra italien : histoire, traditions, rĂ©pertoire [« L'Opera italiana »], Paris, Flammarion, , 347 p. (ISBN 978-2-08-012059-5, OCLC 319758592, BNF 43175344), « Scarlatti, Alessandro », p. 298.

Articles connexes

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