Armel Sayo
Armel Sayo, est un militaire et homme politique centrafricain, ministre de la Jeunesse et des Sports du au .
Armel Ningatoloum Sayo | |
Fonctions | |
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Ministre de la Jeunesse et des Sports de la RĂ©publique centrafricaine | |
� (1 an, 7 mois et 20 jours) |
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Président | Catherine Samba-Panza |
Premier ministre | Mahamat Kamoun |
Gouvernement | Kamoun, Kamoun 2 |
Biographie | |
Parti politique | RJ |
Profession | Militaire |
Religion | Catholicisme |
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Biographie
Vie privée
Il est le fils biologique de Robert Sayo, comptable, et le fils adoptif de Simon Bédaya-Ngaro, médecin et homme politique.
Carrière dans les armes
En , il est séquestré, avec son père et sa mère adoptifs ainsi que ses frères cadets, par des rebelles tchadiens et centrafricains. Après leur départ, il travestit Ngaro en femme, puis l'amène à l'ambassade du Nigéria en République centrafricaine, à Bangui. Celui-ci meurt peu de temps après.
Il devient ensuite le directeur de la sécurité du président Ange-Félix Patassé, par ailleurs le dernier époux de sa mère.
Il dirige l'Union des forces armées centrafricaines pour la restauration de la démocratie (UFACARD) aux côtés du général Abdoulaye Miskine. Il est également à la tête d'une des composantes de l'Union, le Comité national pour la restauration de la démocratie en RCA (CNRD).
Il est également à la tête des Forces spéciales de Révolution et Justice (FS-RJ). Il s'allie alors à François Toussaint, mercenaire belge. Ils s'opposent avec virulence à la Seleka.
Carrière politique
Le , il est nommé ministre de la Jeunesse et des Sports de la République centrafricaine dans le premier gouvernement Kamoun. Il est confirmé dans ses fonctions dans le deuxième gouvernement, le .
Le , alors qu'il se rend à l'église en voiture avec sa femme Nicaise Danielle et son frère, il est enlevé par un groupe d'hommes armés dans le huitième arrondissement de Bangui[1] - [2] - [3]. Les ravisseurs sont des anti-balaka du « général Andilo » réclamant la libéArmel Ningatoloum Sayoration de leur chef. Armel Sayo est finalement libéré le [4].
Sayo devient ministre des réformes de l'État en février 2019 après un accord de paix entre le gouvernement central et plusieurs groupes armés (dont Révolution et Justice). Il est démis de ses fonctions en mars 2021, accusé de soutenir la rébellion[5].
Notes et références
- « Armel Sayo Un ministre centrafricain enlevé », Paris Match
- « « Le ministre Armel Sayo kidnappé ce dimanche à Bangui », Journal de Bangui »
- « Un ministre enlevé en Centrafrique », Le Monde.fr,�/span> (lire en ligne)
- « RFI : RCA: les dessous de la libération d’Armel Sayo »
- Pacôme Pabandji, « Centrafrique : Armel Sayo, l’ancien chef rebelle préféré de Touadéra », Jeune Afrique,�/span> (lire en ligne)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « « Armel Sayo s'explique », La nouvelle Centrafrique »(Archive.org �Wikiwix �Archive.is �Google �Que faire ?)