Armand Ventilo
Armand Ventilo dit Ventilo Paris est une marque de prêt-à -porter française haut de gamme créée en 1972.
Aujourd'hui, les collections Ventilo sont uniquement en ligne sur le site ventilo.paris.
Histoire et développement de la maison
Jacques et Armand Ventilo sont deux entrepreneurs autodidactes. Âgés de vingt ans, ils ouvrent une boutique multimarques à Limoges dans laquelle ils distribuent des marques de créateurs. La petite boutique, de 30 m², doit son nom, « Ventilo », au ventilateur en bois vernis qui occupe toute la surface du plafond. Ce ventilateur colonial, rapporté du Vietnam, a longtemps décoré la boutique du Louvre.
De leurs voyages, Jacques et Armand rapportent des objets, des costumes traditionnels, des épices. Armand dessine sa première collection en rentrant d’un séjour en Inde. La soie, les broderies, les perles lui inspirent une ligne de longs jupons aux évocations très ethniques. La marque est alors lancée et les premiers défilés commencent[1].
Ils ouvrent ensuite une dizaine de boutiques aux États-Unis, une quinzaine au Japon et une vingtaine en France. Ils ouvrent aussi, rue du Louvre à Paris, le premier concept store français : un magasin qui fait également office de galerie d’art, librairie et salon de thé[2]. Durant la crise économique des années 1990, le réseau se resserre sur la France.
Depuis, la marque se concentre sur le prĂŞt-Ă -porter pour femmes en ligne.
Références
- « Armand Ventilo Une mode qui fuit les modes », ATMOSPHERES, février 2005, page 72.
- « Vernissage chez Ventilo », MADAME FIGARO, 10 septembre 2005, page 166.
Sources
- Article « Point de vue », RESIDENCES DECORATION, septembre/octobre 2006, page 1
- Article, NEUILLY, septembre 2006, page 19
- Article « Vent de fraicheur », A NOUS PARIS, du 29 août au 4 septembre 2005, page 10
- Article « Ventilo dans ses petits souliers », STILETTO, automne/hiver 2005, page 52
- Article « Vernissage chez Ventilo », MADAME FIGARO, 10 septembre 2005, page 166
- Article « Armand Ventilo Une mode qui fuit les modes », ATMOSPHERES, février 2005, page 72