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Armand Faulat

Jean André Armand Faulat, né à Bordeaux le et mort à Bordeaux le , est un industriel et homme politique français. Il est connu pour avoir été le dernier maire de Caudéran avant son rattachement à Bordeaux en 1965.

Armand Faulat
Armand Faulat
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
Nationalité
Activité
homme politique
Autres informations
Parti politique
Grade militaire
Commandant
Distinction
Chevalier de la LĂ©gion d'honneur, Croix de Guerre 1914-18, Croix de Guerre 1939-40

Biographie

Armand Faulat est le fils de Pierre Edmond Faulat, maire d'AmbarĂšs de 1919 Ă  1941, et le petit-fils de Pierre Armand Faulat, architecte et inspecteur du Grand-Palais.

Il fonde en 1910, Ă  l'Ăąge de quatorze ans, l'Union sportive ambarĂšsienne.

EngagĂ© volontaire pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, il est Ă©lĂšve Ă  Saint-Maixent avant d'ĂȘtre incorporĂ© au 144e rĂ©giment d'infanterie comme caporal, puis comme sous-lieutenant dans le 367e rĂ©giment d'infanterie en avril 1917. Fait prisonnier le 28 juin 1917 Ă  Verdun, il s'Ă©vade en 1918 du camp de prisonniers de Hameln en Allemagne[1]. DĂšs 1919, il est affectĂ© Ă  l'Ă©tat-major du GĂ©nĂ©ral Nivelle en AlgĂ©rie.

En 1928, il crée le club de rugby des Arlequins Bordelais et aménage boulevard Jean-Jacques Bosq à Caudéran un terrain de sports. Il participera aux compétitions sportives jusqu'en 1937.

Engagé dans la résistance, au grade de capitaine puis de commandant (chef de bataillon), il crée le groupe de FFI appelé "Talus"[2] qui contribuera à la libération de Bordeaux en août 1944[3]. Il sera par la suite le président de l'Amicale des Patriotes et Résistants de Caudéran[4].

En 1945, il rentre au conseil municipal de Caudéran, puis il est élu maire en octobre 1947 sur les listes gaullistes du RPF[5], et conseiller général en 1955. Il restera maire de la commune jusqu'en février 1965, date à laquelle il rattachera, avec Jacques Chaban-Delmas, Caudéran à Bordeaux[6] - [7].

PropriĂ©taire de scieries au milieu des annĂ©es 1920, directeur de la Grande scierie du Sud-Ouest, il est prĂ©sident du Syndicat des Exploitants Scieurs et Industriels du Bois de la Gironde[8], prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration de la ForĂȘt de Gascogne jusqu'en 1961 et vice-prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration nationale du bois. Sa participation Ă  la lutte contre les incendies de la forĂȘt des Landes de 1949 lui vaut la visite et les remerciements du GĂ©nĂ©ral de Gaulle en septembre de la mĂȘme annĂ©e[9] - [1].

Son domicile bordelais de 1953 à sa mort est le chùteau "Génesta", 49 rue Victor-Hugo, dont les parties les plus anciennes dataient du XVIIe siÚcle[10]. Il laisse son nom à un square de Bordeaux situé le long de la rue Pasteur[11].

Notes et références

  1. « Une candidature en dehors des compĂ©titions partisanes », Union et fidĂ©litĂ©,‎
  2. Pierre Bécamps, Libération de Bordeaux, Hachette, (lire en ligne), p. 90
  3. « Maurice Marcel Ordonnaud », sur Les Fusillés 1940-44
  4. Bernard Lachaise, « Le gaullisme dans le Sud-Ouest au temps du RPF », FĂ©dĂ©ration historique du Sud-Ouest,‎ , p. 498
  5. Hubert Bonin, Bordeaux et la Gironde pendant la reconstruction, 1945-1954, Maison des sciences de l'homme d'Aquitaine, (ISBN 285892242X), p. 335
  6. « Bordeaux et CaudĂ©ran formeront une seule et mĂȘme commune », Sud-Ouest,‎
  7. « Rattachement de Caudéran à Bordeaux », sur YouTube,
  8. « M. Armand Faulat », Le Bois,‎ 25-31 dĂ©cembre 1970, p. 1
  9. « Nous recrĂ©erons la forĂȘt gasconne », L'Est RĂ©publicain,‎ (lire en ligne)
  10. « GĂ©nesta devient les Demeures d'Appolonia », Sud-Ouest,‎
  11. « Square Armand Faulat », sur Bordeaux.fr
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