Aristéas de Corinthe
Aristéas de Corinthe (en grec ancien Ἀριστέας) est un général corinthien qui s'est illustré à la bataille de Potidée en 432 av. J.-C., fils de Adimantos de Corinthe. Aristéas a trois sœurs : Nausinica, Acrothynion et Alexibie[1].
Aristéas de Corinthe | |
Naissance | Corinthe |
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Décès | 430 av. J.-C. Athènes |
Origine | Corinthe |
Grade | Général |
Conflits | Bataille de Potidée |
Famille | fils de Adimantos de Corinthe |
Biographie
En -432, Corinthe envoie une troupe de volontaires, Aristéas à sa tète, en appui à la ville de Potidée, ancienne colonie corinthienne, colonie d'Athènes. Le contingent corinthien, renforcé par des mercenaires en provenance de l'ensemble du Péloponnèse, comptait 1600 hoplites et quatre cents soldats d’infanterie légère.
Arrivées vers le 15 juillet -432 en Thrace, soit environ 40 jours après le soulèvement Potidée
Aristéas est désigné général de toute l'infanterie par les villes rebelles et le roi Perdiccas II de Macédoine prend la tête de deux cents cavaliers. En août, les Athéniens envoient près de deux mille hoplites et quarante navires, sous le commandement du général Callias et six cents cavaliers macédoniens sous le commandement de Philippos et Pausanias, reprendre la ville rebelle
La bataille
L'aile d'Aristéas et les troupes à ses côtés, transpercèrent les lignes ennemies qui leur faisaient face et mirent en fuite une partie des athéniens. Mais le reste des troupes (Potidéates et des Péloponnésiens) venue défendre Potidée fut vaincu par les Athéniens et du se réfugier à l'intérieur de la cité
La cité se retrouvant totalement assiégée, Aristéas ne vit pas d'autre solution que la fuite, réussissant à s'échapper en Chalcidique par mer avec une partie de ses troupes. Il commanda quelques contre-attaques près de Sermylè, en Chalcidique et en Bottique avec les 1 600 hommes reçus en renfort du Péloponnèse, réussit également à conquérir quelques villes
Le fils de Sitalcès, Sadocos, convaincu par les athéniens, fit capturer Aristéas et les ambassadeurs, remit les prisonniers aux athéniens, qui furent reconduits à Athènes. Là, les Athéniens craignant Aristéas après ses actions et ses échecs en Thrace et à Potidée, le mirent à mort le jour même sans procès
Notes et références
- Plutarque, De la malignité d'Hérodote
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I ,_60-2" class="mw-reference-text">Thucydide 2000, Livre I, 60. -
I ,_61-3" class="mw-reference-text">Thucydide 2000, Livre I, 61. -
I ,_62-4" class="mw-reference-text">Thucydide 2000, Livre I, 62. -
I ,_65-5" class="mw-reference-text">Thucydide 2000, Livre I, 65. -
II ,_67-6" class="mw-reference-text">Thucydide 2000, Livre II, 67.
Bibliographie
- Thucydide (préf. Pierre Vidal-Naquet), La guerre du Péloponnèse, Editions Gallimard, , 900 p. (ISBN 978-2-07-040068-3)
- Hérodote et Thucydide (trad. du grec ancien par Andrée Barguet & Denis Roussel), Œuvres complètes, Paris, Gallimard, , 1873 p. (ISBN 978-2-07-010277-8, OCLC 185561792, BNF 35034327)