Arènes de Saint-Laurent-d'Aigouze
Les arènes de Saint-Laurent-d'Aigouze, ou arènes Guy-Hugon, sont les arènes de la commune de Saint-Laurent-d'Aigouze, dans le département français du Gard. Elles ont une capacité de plus de 1100 personnes[1].
Arènes de Saint-Laurent-d'Aigouze | |||||
Taureau de la manade Nicollin dans les arènes | |||||
Données générales | |||||
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Nom officiel | Arènes de Saint-Laurent-d'Aigouze | ||||
Coordonnées | 43° 38′ 07″ nord, 4° 11′ 46″ est | ||||
Pays | France | ||||
RĂ©gion | Languedoc-Roussillon | ||||
DĂ©partement | Gard | ||||
Ville | Saint-Laurent-d'Aigouze | ||||
Organisation | |||||
Statut | Arènes publiques | ||||
Catégorie d'arènes | 3e catégorie | ||||
Propriétaire | Commune | ||||
Données historiques et techniques | |||||
Classées | Inscrit MH (1993, toril et place) | ||||
Capacité d'accueil | 1 100 places | ||||
GĂ©olocalisation sur la carte : Gard
GĂ©olocalisation sur la carte : Languedoc-Roussillon
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Présentation
Selon l'étude de Frédéric Saumade « dans la région du Bas Languedoc Oriental, chaque village ou presque possède des arènes traditionnellement implantées sur la place centrale. C'est là qu'étaient autrefois rassemblées et mises bout à bout les charrettes des villageois délimitant ainsi une piste de fortune, le bouau, dans laquelle évoluaient taureaux et raseteurs amateurs. Peu à peu, la tauromachie camarguaise se formalisant et se codifiant, des arènes ont été construites au début du XXe siècle pour les unes, dans les années 1930 ou 1950 pour les autres. pour les autres. Plus ou moins maçonnées, constituées généralement de tubulures et de planches qui en assurent la structure, elles n'ont qu'une esthétique fonctionnelle, mais leur emplacement dans le cœur du village, la forme irrégulière de leur piste, l'ombre des platanes, la proximité des cafés font de cet endroit consacré à la course, un lieu de sociabilité, d'échanges, de vie. Ainsi à Marsillargues (Hérault) et à Saint-Laurent-d'Aigouze (Gard), la grand-place est équipée d'une piste de jeu et de gradins encadrés par des cafés et des bâtiments publics [2]. »
Le toril la présidence sont adossés à l'église, et une tribune y est réservée au troisième âge[3].
Elles ont un « intérêt ethnologique pour la tradition culturelle de la bouvine en Bas-Languedoc » selon la fiche de la base Mérimée[4].
Elles sont inscrites sur la liste des monuments historiques à protéger depuis le [4], en particulier le toril et la place[5].
Elles ont été réhabilitées en 2008[6].
Bibliographie
- Jean-Baptiste Maudet, Terres de taureaux : les jeux taurins de l'Europe à l'Amérique, Madrid, Casa de Velasquez, , 512 p. (ISBN 978-84-96820-37-1, présentation en ligne), Annexe CD-Rom 112 pages
- Jean-Baptiste Maudet, Terres de taureaux : les jeux taurins de l'Europe à l'Amérique, Madrid, Casa de Velasquez, , 512 p. (ISBN 978-84-96820-37-1, présentation en ligne)
- Frédéric Saumade, Des sauvages en occident, les cultures tauromachiques en Camargue et en Andalousie, Paris, Mission du patrimoine ethnologique, 1994 et 1995, 275 p. (ISBN 978-2-7351-0587-8, BNF 35704910)
Notes et références
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- Ressource relative Ă l'architecture :
- Étude sur l'usage social des arènes de bouvine en Languedoc