Accueil🇫🇷Chercher

Apple vs Samsung Electronics

Apple vs Samsung Electronic est une longue sĂ©rie de procès entre Apple et Samsung Electronics concernant la conception de smartphones et de tablettes tactiles ; Ă  elles deux, les sociĂ©tĂ©s fabriquent plus de la moitiĂ© des smartphones vendus dans le monde en [1]. Au printemps 2011, Apple entame des poursuites contre Samsung pour violation de brevet, alors que la firme amĂ©ricaine et Motorola Mobility sont engagĂ©s dans une bataille de brevets technologiques sur plusieurs fronts[2]. En , Apple et Samsung plaident 19 affaires en cours dans neuf pays ; en octobre, les litiges juridiques s'Ă©tendent dans dix pays[3]. En , les deux entreprises sont impliquĂ©es dans 50 litiges dans le monde entier, rĂ©clamant des milliards de dollars de dommages et intĂ©rĂŞts[4]. Alors qu'Apple remporte un procès en sa faveur aux États-Unis, Samsung gagne des procès en CorĂ©e du Sud, au Japon et au Royaume-Uni. Le , Samsung obtient une interdiction limitĂ©e de vente de certains produits, de la part de la Commission amĂ©ricaine du commerce international, après avoir conclu qu'Apple a violĂ© un brevet de Samsung[5].

Samsung Electronics Co. v. Apple Inc.
Sceau de la Cour suprême des États-Unis
Cour suprême des États-Unis
Informations générales
Composition de la cour sous la présidence de John Roberts, assisté de Anthony Kennedy, Clarence Thomas, Ruth Bader Ginsburg, Stephen Breyer, Samuel Alito, Sonia Sotomayor, Elena Kagan
Question posée Si un brevet de conception contrefait qu'un composant d’un produit, les dommages-intérêts pour la contrefaçon devraient-ils être limités à la partie des bénéfices que l’auteur de l’infraction a pu tirer de ce composant ?
Soumis 21 mars 2016
Plaidé le 11 octobre 2016
Décidé 6 décembre 2016
Réponse donnée Aux fins du calcul du montant des dommages-intérêts dans une action en contrefaçon de brevet, le composant de fabrication contrefait peut être défini comme un produit final vendu à un consommateur ou comme un composant de ce produit. La juge Sonia Sotomayor a rendu l'avis de la Cour à l'unanimité, qui a estimé que le texte de référence de la loi sur les brevets englobait à la fois un produit final vendu à un consommateur et un composant de ce produit. Le fait qu’un composant puisse être incorporé dans le produit final plus grand ne le place pas hors de la catégorie des articles manufacturés. Par conséquent, la Cour d'appel des États-Unis pour le circuit fédéral a commis une erreur en interprétant cette expression de manière trop étroite pour se référer uniquement au produit final. Selon une lecture correcte de la phrase, un contrefacteur sera parfois responsable du profit total du composant du produit final.
No de l'affaire 580.US (2016)

Le , la Cour suprĂŞme des États-Unis dĂ©cide d'annuler la dĂ©cision du premier procès, accordĂ©e avec près de 400 millions de dollars Ă  Apple et revoie l'affaire devant la cour fĂ©dĂ©rale pour dĂ©finir la norme juridique appropriĂ©e d'article de fabrication car ce n'est pas le smartphone lui-mĂŞme mais la coque et l'Ă©cran auxquels les brevets de conception se rapportent[6].

Références

  1. (en) « Samsung wins court case against Apple because it's "not as cool" », Reuters,‎ (lire en ligne)
  2. (en-US) « Apple Inc. v. Samsung Electronics Ltd. Inc. Selected Case Documents (C 11-1846) », sur United States District Court, Northern District of California
  3. (en) « Australian court to fast-track Samsung appeal on tablet ban », Reuters,‎ (lire en ligne)
  4. (en) Florian Mueller, « Apple seeks $2.5 billion in damages from Samsung, offers half a cent per standard-essential patent »,
  5. (en) « U.S. agency: Apple infringes Samsung patent on older iPhones, iPads », Reuters,‎ (lire en ligne)
  6. (en) « Opinion analysis: Justices tread narrow path in rejecting $400 million award for Samsung’s infringement of Apple’s cellphone design patents », sur SCOTUSblog,
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.