Antonio Foggia

Antonio Foggia est le fils cadet du compositeur et maître de chapelle Francesco Foggia et d'Eugenia Agostini[1]. Son père exerce en tant que professeur à la Basilique Sainte-Marie-Majeure et il est l'élève dans la direction et la composition. En outre il étudie le clavecin et l'orgue[1].

En 1672, il épouse Teresa Massari, qui lui donne deux filles : Anna Maria et Maddalena, nées respectivement en 1673 et 1674[1].

Il est membre de la Société des musiciens de Rome dès 1671, vicemaestro à Sainte-Marie-Majeure et maître de chapelle dès 1675 à San Girolamo della Carità[2]. Il reçoit des commandes pour la fête de Sainte-Cécile en 1674, des litanies en 1676 pour la même occasion, des Vêpres pour la fête San Carlo en 1684[1]. Malade pendant une longue période, il est remplacé par Alessandro Scarlatti à son poste à San Girolamo della Carità en 1682 et 1683, puis également à partir de 1702 à Sainte-Marie-Majeure[1].

En 1688, au décès de son père, il reprend la succession au poste de maître de chapelle de Sainte-Marie-Majeure, poste qu'il occupe jusqu'à sa mort en 1707[1].

Des six oratorios (entre 1679 et 1694), la musique a été perdue, ne restant que les livrets. On dispose de quelques compositions liturgiques (deux messes à 3 voix, 1673 et 1675) et un motet, O quam fulgido splendore[2].

• (en) Howard E. Smither, « Foggia, Antonio », dans Stanley Sadie (éd.), The New Grove Dictionary of Music and Musicians, Londres, Macmillan, 2001, 2^e éd., 25 000 p., 29 volumes (ISBN 9780195170672, lire en ligne)

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