Antoine Cossu
Antoine Cossu, connu sous le pseudonyme de "Tony l'Anguille", né le à la Belle-de-Mai, à Marseille[1] est un braqueur français. Il doit son surnom aux services de polices l'associant à une anguille du fait qu'il parvenait de nombreuses fois à leur glisser des mains[1] - [2], notamment à Paris.
Naissance | |
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Surnom |
Tony l'Anguille |
Nationalité | |
Activités |
Biographie
Issu d'une famille de paysans sardes[3], son père ancien docker venu travailler à Marseille[4], meurt quand il a 10 ans.
Il commence dans le vol de cuivre et de plomb dans les usines qui ont été bombardées à la fin de la guerre. Le vol devient presque un passe-temps qui a pris racine au port de Marseille qu'il fréquente dès ses 7 ans et où il dérobe tout ce qui peut se trouver à bord des bateaux à quai. Refusant le système scolaire, il a toutefois une formation de plombier zingueur durant une période de six mois à ses 14 ans. Il quitte son emploi en volant le contenu de la caisse profitant du manque de vigilance de la secrétaire[3].
Dans les années 1970 et 1980, deux bandes célèbres s'opposent dans la région de Marseille, celle de la famille Zampa et celle qui gravite autour de Francis le Belge, Jacky Imbert et Antoine Cossu[5]. Antoine Cossu déclare avoir « passé près de trente ans derrière les barreaux » au cours de sa carrière criminelle[6].
Publications
Notes et références
- Bruno Aubry, Parrains du siècle, destins et déclins, Groupe Express, (lire en ligne).
- « Garde à vue prolongée pour "Tony l'anguille" », sur nicematin.com, .
- Jean-Manuel Escarnot, « Antoine Cossu, «l’Anguille» vous salue bien », sur liberation.fr, .
- Michel Samson, Marseille en procès. La véritable histoire de la délinquance marseillaise, La Découverte, (lire en ligne).
- Maria Poblete et Frédéric Ploquin, Femmes hors-la-loi. Le banditisme au féminin, Fayard, (lire en ligne).
- « Le grand entretien d'Antoine Cossu : "J’ai toujours été un braqueur" », sur midilibre.fr, .
- Nicolas Trenti, « Prix Intramuros de Cognac - Polars Pourpres », sur polars.pourpres.net (consulté le )