Antinous Mondragone
L'Antinoüs Mondragone est un unique et colossal exemplaire (0,95 m de haut) en marbre du type iconographique de l'Antinoüs déifié, datant de 130 après J.C.[1].
Artiste |
Inconnu |
---|---|
Date | |
Type | |
Dimensions (H × L) |
95 × 37 cm |
Propriétaire | |
No d’inventaire |
MR 412, Ma 1205 |
Localisation |
Histoire et description
Il faisait partie d'une colossale idole acrolithe réalisée pour le culte d'Antinoüs déifié.
On pense qu'il a été trouvé à Frascati entre 1713 et 1729 - il a certainement fait partie de la collection Borghèse à leur Villa Mondragone. Winckelmann en a fait l'éloge dans son Histoire de l'Art Antique, en l'appelant « la gloire et la couronne de l'art de cet âge, et des autres » et de « tellement immaculé qu'il apparaît fraîchement sorti des mains de l'artiste »[2]. C'est pourquoi, bien que d'époque romaine, il fait écho au style grec du Ve siècle av. J.-C., que Winckelmann préférait à l'art Romain[3].
En 1807, il a été acheté avec une grande partie de la collection Borghèse pour Napoléon. Il est exposé depuis au Musée du Louvre. Il a été prêté à l'Institut Henry Moore, Leeds, en 2006, pour l'exposition « Antinoüs: Le Visage de l'Antique »[4], et est retourné au Royaume-Uni pour l'exposition du British Museum : « Hadrien: l'Empire et les Conflits » en 2008.
Articles connexes
- Antinoüs
- Antinoüs Braschi (Louvre)
- Antinoüs Townley (British Museum)
- Antinoüs Farnèse (Naples)
- Antinoüs du Capitole (Rome)
- Empereur Hadrien
Liens externes
- (fr) Louvre entrée de base de données
- (en) Photo répertoire d'Antinoüs types, à des fins de comparaison
- Vout, « Antinoüs: en Face de l'Antique » (catalogue de l'exposition, 2006), p. 80-81.
Notes
- Antinoüs, amant de l'empereur Hadrien, noyé dans le Nil cette même année
- Dans la publication posthume de l'Histoire de Winckelmann traduite en italien avec des notes importantes de Carlo Fea, Storia delle arti del disegno presso gli antichi Rome, 1783-84, décrit dans le vol. II, p. 386, noté par Francis Haskell et Nicholas Penny, Taste and the Antique: The Lure of Classical Sculpture 1500-1900 (Yale University Press) 1981, p. 101.
- In contrast to Winckelmann's enthusiasm for it, John Addington Symonds criticised the head in 1879 for its « vacancy and lifelessness ».
- Exhibition page « https://web.archive.org/web/20070106162909/http://henry-moore-fdn.co.uk/matrix_engine/content.php?page_id=2989 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?),