Anseau II de Ronquerolles
Anseau II de Ronquerolles est un seigneur de Ronquerolles (actuel hameau de la commune d'Agnetz dans l'Oise)[3] du comté de Clermont-en-Beauvaisis, inhumé aux Jacobins de Beauvais, en 1271.
Anseau II de Ronquerolles | ||
Autres noms | Ansould II de Ronquerolles Ansold II de Ronquerolles Ansel II de Ronquerolles Ansoud de Ronquerolles |
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Titre | Seigneur de Ronquerolles (1209 - ?) |
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Prédécesseur | Anseau Ier de Ronquerolles | |
Successeur | Eudes Ier de Ronquerolles | |
Allégeance | Royaume de France | |
Souverains | Philippe Auguste | |
Conflits | Bataille de Bouvines[1] | |
Biographie | ||
Père | Anseau Ier de Ronquerolles | |
Enfants | Eudes Ier de Ronquerolles | |
Famille | Maison de Ronquerolles | |
Armoiries de la famille de Ronquerolles de gueules, papelonné d'argent[2] |
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Famille
Il est le fils d'Anseau Ier de Ronquerolles[4], lui même Sénéchal des comtes de Clermont [5], et figure comme témoin à de nombreux actes de 1190 à 1218.
Cette famille de Ronquerolles, issue de celle des comtes de Clermont[6], ne doit pas être confondue avec la famille homonyme du comté de Beaumont-sur-Oise dans l'actuel département du Val-d'Oise [7].
Son fils Eudes qui lui succède comme seigneur de Ronquerolles participa à la cinquième croisade[8], où il transporta les armoiries familiales.
Biographie
En 1210, il fait construire à Ronquerolles, sur les bords de la Brèche, une maladrerie et une chapelle[9] - [10] l'ensemble a été entièrement détruit au XVIIIe siècle, seule une chapelle a été reconstruite. La chapelle actuelle a été édifiée en 1856 par la mère supérieure de l'hospice de Clermont pour abriter la statue de la Vierge qui était présente dans l'ancienne chapelle[11].
Sa participation à la bataille de Bouvines en 1214 est attestée par des actes de la famille d'Ercuis [12], parmi lesquels Guillaume d'Ercuis clerc de Robert de Clermont et précepteur de Philippe le Bel.
En 1220, il confirme une donation effectuée par Arnould de Saint-Just aux templiers de Senlis d'un bien que celui-ci tenait de Raoul de Saints (neveu d'Anseau II)[13].
Héraldique
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Les armes d'Anseau II et de la famille de Ronquerolles se blasonnent ainsi : |
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Notes et références
- Paul Roger, Noblesse et chevalerie du comté de Flandre, d'Artois et de Picardie, Amiens, Duval et Herment, (lire en ligne), p. 111
- « Armorial Wijnbergen, blason n°1038 », sur http://www.wappenwiki.org
voir aussi Armorial Wijnbergen - « Un peu d'Histoire », sur www.agnetz.fr.
- « Introduction au cartulaire de la commanderie de Sommereux », sur http://www.templiers.net
§5 « Anseau Ier de Ronquerolles, dont le fils figure dans de nombreux actes de la fin du XIIe siècle et du commencement du XIIIe siècle. (Leblond, Notes, p. 632-638) ». - « Saint-Leu sous l’influence des Clermont », sur les petites cases, (consulté le ).
- Louis Eudore Delareue, Histoire de l'abbaye de Lannoy (lire en ligne).
- Rita Lejeune-Dehouse, L'œuvre de Jean Renart, Liège, Faculté de Philosophie et lettres, (réimpr. Saltkine, 1968) (lire en ligne), p. 90.
- Paul Roger, La noblesse de France aux croisades, Bruxelles, Librairie Debache, (lire en ligne), p. 243-244.
- « Introduction au cartulaire de la commanderie de Sommereux », sur http://www.templiers.net
§41 « Anseau ou Ansould II de Ronquerolles, fonda, en 1210, une chapelle à Ronquerolles. Il paraît dans les actes dès 1182 et jura, en 1197, la charte communale de Clermont, (Leblond, op. cit., p. 633 à 635). Son sceau est décrit par Demay, sous le nº 634 ; sceau de 1200. Reproduit dans Gaignères, latin 5424, p. 131; sceau de 1218 et lat. 5473, p. 83 et 138 ; sceaux de 1222 et 1261 ». - Eugène-Louis-Ernest de Buchère de Lépinois, Recherches Historiques Et Critiques Sur l'Ancien Comté Et Les Comtes de Clermont En Beauvoisis, Du XIe siècle Au XIIIe siècle, Beauvais, (lire en ligne), p. 134.
- André Dessaint, « Pourquoi “la Chapelle miraculeuse” de Ronquerolles », Bulletin municipal d'Agnetz, , p. 17 (lire en ligne).
- Henry Coustant d'Yanville, Notice sur Guillaume d'Ercuis, précepteur de Philippe le Bel, Beauvais, (lire en ligne), p. 13.
- « Extrait d'une charte concernant la famille de Ronquerolles », Éditions en ligne de l'École des chartes (Élec).