André Raess
AndrĂ© Raess (Andreas RÀà en allemand)[1] (Sigolsheim, - Strasbourg, ) a Ă©tĂ© le 97e Ă©vĂȘque de Strasbourg.
André Raess | ||
Mgr André Raess portant l'ordre de Pie IX et la croix de la Légion d'honneur, vers 1860 | ||
Biographie | ||
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Naissance | Sigolsheim |
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Ordination sacerdotale | ||
DĂ©cĂšs | (Ă 93 ans) Strasbourg |
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ĂvĂȘque de l'Ăglise catholique | ||
Ordination épiscopale | par Césaire Mathieu, arch. de Besançon | |
ĂvĂȘque de Strasbourg | ||
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ĂvĂȘque titulaire de Rhodiapolis ĂvĂȘque coadjuteur de Strasbourg | ||
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||
Biographie
AprĂšs un parcours scolaire classique Ă SĂ©lestat et Ă Nancy, AndrĂ© Raess Ă©tudia la philosophie et la thĂ©ologie au petit puis au grand sĂ©minaire de Mayence, Ă partir de 1811, sous l'autoritĂ© du supĂ©rieur Liebermann. Il fut ordonnĂ© prĂȘtre pour le diocĂšse de Mayence par Mgr Colmar le .
En 1822, il passa l'oral de sa thĂšse de thĂ©ologie Ă la facultĂ© de Wurtzbourg puis, en 1824, il succĂ©da Ă l'abbĂ© Liebermann Ă la tĂȘte du sĂ©minaire de Mayence[2]. En 1826, pressenti pour l'Ă©vĂȘchĂ© de Strasbourg, l'Ă©piscopat lui Ă©chappa en raison de son opposition au gouvernement de Hesse. RentrĂ© Ă Strasbourg en 1830, il fut, dĂšs le mois de fĂ©vrier, nommĂ© Ă la tĂȘte de la "Petite Sorbonne" crĂ©Ă©e par Mgr Le Pappe de TrĂ©vern Ă Molsheim, et destinĂ©e aux sujets les plus brillants de son sĂ©minaire[2]. A l'automne de la mĂȘme annĂ©e, il fut nommĂ© supĂ©rieur du grand sĂ©minaire de Strasbourg ainsi que professeur de dogmatique et de thĂ©ologie Ă la facultĂ© d'Etat de thĂ©ologie catholique de Strasbourg. Il le resta pendant six ans, avant d'ĂȘtre dĂ©mis de ses fonctions en 1836 pour des motifs inconnus[2].
Le , AndrĂ© Raess fut nommĂ© coadjuteur de l'Ă©vĂȘque de Strasbourg, Mgr de TrĂ©vern, et confirmĂ© dans cette charge le suivant. Il fut consacrĂ© Ă©vĂȘque par Mgr CĂ©saire Mathieu, archevĂȘque de Besançon, assistĂ© de Mgr de Jerphanion, Ă©vĂȘque de Saint-DiĂ©, et de Mgr Menjaud, coadjuteur de Nancy, le [3].
Ă la mort de Mgr de TrĂ©vern, le , il lui succĂ©da Ă l'Ă©vĂȘchĂ© de Strasbourg[3]. Au cours de son Ă©piscopat, il imprima fortement sa marque en Alsace et fit prendre au diocĂšse le visage qu'il conserva jusque dans la seconde moitiĂ© du XXe siĂšcle[4]. Favorable au mouvement ultramontain comme une grande partie de son clergĂ©[4], il fut un fervent dĂ©fenseur de l'InfaillibilitĂ© pontificale et le montra en particulier durant le Ier concile ĆcumĂ©nique du Vatican.
En 1874, au palais du Reichstag, il déclara que le traité de Francfort, par lequel notamment les départements d'Alsace et de Moselle étaient annexés au Reich allemand, était reconnu par les catholiques et les protestants d'Alsace et de Lorraine.
Distinctions
Notes et références
- Andreas RÀà dans l'orthographe allemande.
- « Historique de la formation des séminaristes du diocÚse à Strasbourg de 1580 à 1945 », sur gdsemstrasbourg.blogspot.fr (consulté le )
- David M. Cheney, « Bishop Andreas (André) RÀà (Raess) [Catholic-Hierarchy] », sur www.catholic-hierarchy.org (consulté le )
- Louis ChĂątellier, Le DiocĂšse de Strasbourg, Ăditions Beauchesne, , 352 p. (ISBN 978-2-7010-1037-3, prĂ©sentation en ligne)
- « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
Annexes
Bibliographie
- Bernard (pseudonyme pour Joseph Guerber), « Andreas RĂ€ss, ĂvĂȘque de Strassburg », in Deutschlands Episcopat in Lebensbildern, I, pt. IV. Wurtzbourg, 1873.
- RĂ€ss, Mgr A. RĂ€ss, Ă©vĂȘque de Strasbourg. Notice biographique dans la Revue d'Alsace, nouvelle sĂ©rie, XXI (1901).
- RĂ€ss, Andreas RĂ€ss et l'Ćuvre de la propagation de la foi, Rixheim, Strasbourg, 1902.
- Claude Muller, « André Raess », in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 30, p. 3075.