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Ancien lycée de jeunes filles du Mans

L'ancien lycée de jeunes filles du Mans, aussi nommé lycée Berthelot est un édifice français situé dans la ville du Mans. Il se situe rue Berthelot (anciennement rue du Mouton) à la démarcation des quartiers Saint-Nicolas, Jacobins et Bollée. Le bâtiment abrite aujourd'hui le collège Berthelot, qui est mixte. Les bâtiments furent créés en 1906, plus de quatre ans après la prise de décision définitive de sa construction. Il fut alors divisé en trois grands bâtiments : un nord, un ouest et un sud. Le lycée est inauguré par de nombreuses fêtes les 11 et . À l'époque, il est le seul lycée de jeunes filles de la ville et la troisième grande institution d'enseignement public avec le lycée public pour garçons et l'école normale du Mans.

Ancien lycée de jeunes filles
Lycée Berthelot
Vue de l'ancien lycée.
Présentation
Type
Architecte
Raoulx
Construction
Localisation
Pays
RĂ©gion
Commune
Coordonnées
48° 00′ 08″ N, 0° 12′ 04″ E
Carte

Histoire du lycée

L'enseignement féminin avant le lycée Berthelot

Les premiers enseignements fĂ©minins au Mans sont de deux grands types. Deux Ă©coles typiquement fĂ©minines existaient. L’une sur la rive droite, Ă©tait l’école du Pont Perrin et Ă©tait rĂ©servĂ©e aux jeunes filles dĂ©favorisĂ©es. La seconde Ă©tait la grande Ă©cole primaire pour filles, installĂ©e dans le CitĂ© PlantagenĂŞt (la ville mĂ©diĂ©vale), dans la Grande Rue. Sur dĂ©cision du maire, on ouvre du 1er novembre Ă  Pâques, trois cours (français, histoire et mathĂ©matiques) destinĂ©s Ă  des jeunes filles dont les ambitions sont supĂ©rieures Ă  de simples diplĂ´mes primaires. Les cours prennent place dans une salle rĂ©servĂ©e de l’école primaire de filles. Mais rapidement, cette classe est dĂ©localisĂ©e place Saint-Pierre. Les enseignants dispensant les quelques heures de cours, sont des professeurs du lycĂ©e de garçons du Mans. En 1883, un crĂ©dit de 10 000 francs est attribuĂ© pour les cours secondaires de jeunes filles avec une sĂ©paration de l’ordre de 50 % de la part de l’État, le reste de la part de la ville et du dĂ©partement. Les cours sont maintenus dans les bâtiments de la place Saint-Pierre, mais du nouveau matĂ©riel est acquis et disposĂ©. 1883 marque l’annĂ©e phare de l’éducation secondaire dans l’établissement puisqu’on compte plus de 75 Ă©lèves Ă  assister aux cours secondaires. Si un directeur est nommĂ©, l’établissement demeure placĂ© sous la tutelle du lycĂ©e de garçons. Le directeur, monsieur Ambroise Gentil, est d’ailleurs professeur en parallèle au lycĂ©e de garçons. Le lycĂ©e prend tout de mĂŞme de l’importance avec la crĂ©ation d’une externat en 1883. Si les dĂ©buts sont encourageants, la frĂ©quentation de l’établissement est peu rĂ©gulière. De plus de 75 Ă©lèves inscrits en 1883, on descend Ă  moins de 65 l’annĂ©e suivante, Ă  moins de 60 en 1885, idem pour 1886. L’annĂ©e 1887 fait exploser les statistiques avec plus de 80 Ă©lèves inscrites. Mais dès l’annĂ©e suivante, le collège connaĂ®t sa plus faible statistique avec moins de 55 inscrits.

Initiative d'un collège de Jeunes Filles

En 1900, le nouveau maire Paul Ligneul, fait du nouveau collège de jeunes filles sa prioritĂ©. En 1901 et 1902, il règle le problème des locaux en trouvant des espaces libres non loin de l’ancienne abbaye de la Couture. Cependant, il ne fut pas si aisĂ© d’implanter le nouveau lycĂ©e oĂą il est actuellement. On Ă©voque alors une place de l’ordre de 6 000 m² au nord de l’ancienne abbaye. Mais face au maire, le prĂ©fet Ajam n’a guère envie de voir 4 500 m² amputĂ©s Ă  son propre parc. Trois grands endroits sont alors visĂ©s : rue de la Barillerie oĂą le collège sera provisoirement amĂ©nagĂ©, rue Pasteur ou rue du Mouton. On pense d’abord Ă  la rue de la Barillerie comme emplacement idĂ©al. L’emplacement est en fait un legs de l’ancienne directrice de pension Ă  la ville du Mans. L’hĂ´tel dit Bizeul, situĂ© au 18 rue de la Barillerie, est certes vaste, mais pas suffisamment pour y installer le collège. De plus, les bâtiments se rĂ©vèlent vĂ©tustes. On y installe cependant provisoirement le collège… non sans exproprier les habitants de l’hĂ´tel voisin : l’hĂ´tel Prunelet. Après cette installation, on espère que la prolongation de la rue des Filles Dieu, alors en cours, va pouvoir permettre l’amĂ©nagement complet du collège. Mais le quartier se rĂ©vèle vite insalubre et donc inapte Ă  accueillir un Ă©tablissement Ă  caractère scolaire. L’autre projet, rue Pasteur, prĂ©voyait l’installation du collège sur un espace laissĂ© par l’ancien HĂ´pital GĂ©nĂ©ral, non loin de la gare des Halles. Mais la commission d’hygiène des Ă©coles rend un rapport dĂ©favorable quant Ă  une possible installation. Le projet rue Pasteur est officiellement abandonnĂ© le . Finalement, c’est plus d’un mois plus tard que l’architecte Raoulx prĂ©sente la possibilitĂ© de bâtir le collège sur un terrain Ă  l’abri du vent en marge des Ă©glises de la Couture et du parc de la PrĂ©fecture. Cela permet en plus de ne pas toucher Ă  l’intĂ©gralitĂ© du parc du prĂ©fet...

Les raisons de la création

Le fronton d'origine.

Les cours secondaires, pas encore nommés collèges, font l’objet d’une demande auprès de l’inspecteur d’académie pour être dénommés ainsi, le . L’inspecteur d’académie départementale, M. Delepine donne son accord et le projet à le feu vert. Pour lui, la nécessité de cette création est motivée par les résultats insuffisants de l’ancien établissement et d’une organisation relativement lourde et peu pratique. Le but est également de séparer clairement le collège de jeunes filles du lycée pour garçons. L’attachement des cours secondaires à ce dernier avait été un poids certain dans le manque d’efficacité de l’administration et de la diffusion correcte des savoirs. Le but est également de concurrencer les établissements religieux bien installés dans la ville et proposant des enseignements de qualité. La totalité des établissements privés réunissent pas moins de mille élèves rien que pour les établissements de jeunes filles dont plus de 250 pensionnaires. Malgré tout, les enfants étudiants dans ces congrégations sont uniquement des filles de fonctionnaires et de bourgeois manceaux. Les institutions chrétiennes pour demoiselles sont au nombre de cinq dans la cité mancelle. Les établissements Saint-Julien, Notre-Dame et Saint-Vincent dépendent tous des sœurs d’Evron. Lest établissement de la Providence et de Saint-Joseph dépendent eux des sœurs de Ruillé. Depuis 1901, trois établissements avaient pourtant fermés : les pensionnats de l’Adoration, du Sacré-Cœur et des Marianites.

D’un autre point de vue, le maire et l’inspecteur d’académie s’entendent sur le fait que la conjoncture est idéale pour ouvrir ce collège. Après la loi sur les associations datant de 1901, les établissements congréganistes connaissent une période difficile. C’est l’occasion pour la ville d’offrir un nouvel établissement de qualité. De plus, la réussite du collège sera un avantage certain pour Ligneul dans sa nouvelle course à la mairie, prévue pour . Le projet n’est retardé que par une dépêche ministérielle indiquant l’autorisation de la ville à disposer de dames-professeurs, mais non à réaliser le nouveau collège. Les cours secondaires entrent dans une période transitoire qui va durer environ 4 ans. Quatre professeurs plus une directrice agrégée de lettres s’occupent à plein temps de l’établissement. Les locaux sont agrandis puis transférés vers la rue de la Baillerie où l’on trouve pensionnat et logements de fonctions. Malgré tout, les cours sont toujours assurés place Saint-Pierre. Avec 92 élèves inscrits à la rentrée 1903, l’école réalise une progression de 70 % par rapport à la désastreuse rentrée de 1902 qui ne comptait que 50 élèves.

Construction des bâtiments

Les bâtiments sont construits durant 4 ans, de 1902 Ă  1906. Le premier projet est rĂ©alisĂ© par le mĂŞme architecte qui a dĂ©jĂ  proposĂ© le terrain : M. Raoulx. Celui-ci est architecte dĂ©partemental depuis 8 ans lorsqu’il s’attèle Ă  la construction du lycĂ©e. Il s’agit pour lui d’utiliser le plus rentablement possible les spĂ©cificitĂ©s du terrain. Il prĂ©voit d’abord trois grands bâtiments plus longs que haut avec seulement un Ă©tage chacun. Le premier fait 44,89 mètres de long et le second 80 mètres. Les deux premiers bâtiments forment un angle de 70°, le second et le troisième un angle droit. La façade principale est rĂ©alisĂ©e en pierre de taille dans un style nĂ©o-grec. Le reste de la façade est rĂ©alisĂ© en moellons couverts d’enduits tyroliens proposant un dĂ©cor de briques. Quelques rares parties de toiture sont couvertes d’ardoise, le reste est en ciment armĂ©, comme les terrasses. On trouve deux pavillons mansardĂ©s Ă  l’avant de la rue du mouton. Sur le haut du bâtiment central, un grand dĂ´me venait couronner le bâtiment flambant neuf. Une coursive rattache 2 des 3 bâtiments Ă  l'extĂ©rieur. Le 3ce bâtiment comprend un couloir intĂ©rieur. Toutes les autoritĂ©s s’accordent Ă  reconnaĂ®tre l’ingĂ©niositĂ© de l’architecte. Mais Ă  Paris, le projet ne passe pas. On rĂ©alise de nombreuses modifications sur les plans originaux, mais surtout dans l’organisation interne. Gros problème cependant, l’architecte Raoulx dĂ©cède avant mĂŞme la ratification finale de son plan d’architecture. Le conseil municipal nomme alors Joseph Durand, architecte breton originaire de Rennes, comme remplaçant. Son talent sera apprĂ©ciĂ© Ă  sa juste valeur Ă  la vue de la mĂ©daille de deuxième classe que recevra l’architecte en 1907 Ă  l’occasion du salon de la sociĂ©tĂ© des artistes Ă  Paris, justement pour sa rĂ©alisation du lycĂ©e Berthelot.

La dernière ligne droite

Un traitĂ© constitutif et dĂ©finitif est signĂ© entre ville et Ă©tat le . La dĂ©pense annuelle pour l’établissement est estimĂ©e Ă  29 000 francs. Le collège officialisĂ©, les effectifs progressent rapidement avec 166 Ă©lèves en . Une nouvelle institutrice doit ĂŞtre employĂ©e pour les primaires la mĂŞme annĂ©e. L’annĂ©e suivante offre encore une belle progression avec 217 Ă©lèves. Devant ce succès plĂ©biscitĂ©, le conseil municipal Ă©met le souhait de transformer le collège en lycĂ©e en . Le projet est menĂ© Ă  bien Ă  Paris par Joseph Caillaux. Celui-ci obtient tous les crĂ©dits nĂ©cessaires de la part de l’État. Au printemps de l’annĂ©e 1906, le ministre de l’instruction publique reçoit une dĂ©lĂ©gation mancelle pour fixer la date d’ouverture du lycĂ©e. L’ouverture officielle du lycĂ©e de jeunes filles du Mans est fixĂ©e au lors d’une session extraordinaire du conseil municipal.

Lorsque le Lycée de Jeunes Filles a changé

Plan donné aux portes ouvertes du lycée Berthelot en janvier 2012.
  • 1939 → 1945, l'HĂ´pital
  • Le lycĂ©e fut rĂ©amĂ©nagĂ© afin d'ouvrir un hĂ´pital complĂ©mentaire. Les Salles sont alors rĂ©amĂ©nagĂ©es en dortoirs et en cabinet de consultation. Les filles sont Ă©migrĂ©es dans le LycĂ©e Montesquieu et doivent loger dans des familles.
  • 1945 → 1946, l'Occupation Provisoire AmĂ©ricaine
  • L'Ancien HĂ´pital fut occupĂ© pendant un an par les amĂ©ricains pour y installer un Music-Hall, des Bars, des salles d'armes, des salles pour les soldats, mais aussi quelques salles pour enseigner le Français aux AmĂ©ricains. Par la suite, courant fin 1945, certaines Salles furent rĂ©quisitionnĂ©es pour enseigner l'Anglais aux Jeunes Filles. Le LycĂ©e put redevenir un bâtiment d'enseignement seulement Ă  partir de la RentrĂ©e 1946.
  • 1939 → 1945, le LycĂ©e de Jeunes filles en trois sièges.
  • Pour les jeunes filles, le LycĂ©e Montesquieu a laissĂ© le Parloir, la Salle des Actes, la Bibliothèque des Oratoriens, les Combles et les Greniers ainsi que toutes les salles entourant la Cour des Marronniers afin que les jeunes filles puissent travailler. Leur entrĂ©e se faisait par la Rue Lionel Royer, par le Petit LycĂ©e. Cependant, les locaux s'avĂ©rant insuffisant, des Salles de classes s'ouvrent Rue du Docteur Leroy, actuelle Ă©cole Pigier, et Ă  l'École Normale du Mans. La Rue Montesquieu fut Ă  l'Ă©poque rĂ©servĂ©e aux Garçons, les Jeunes filles devant faire un dĂ©tour par le portail du Petit LycĂ©e. De plus, Ă  la fin de la guerre, de 1950 Ă  1965, le LycĂ©e Berthelot avait comme Internat l'abbaye Saint-Vincent du Mans.

Organisation des salles

Restructuration des salles du bas, installations de tables scientifiques, restructuration des salles 204/205.

Aile Nord

→ Rez-de-chaussée : hall, administration, salle des professeurs

→ premier étage : CDI, intendance

L'aile Nord, avec le CDI et les logements de fonction.

Aile Ouest

→ Rez-de-chaussée : Vie scolaire, étude, salle informatique, salles de mathématiques

→ premier étage : trois salles de lettres, deux salles de SVT, une salle de lettres, deux salles de Physique-chimie

Coursive reliant l'aile Nord et l'aile Sud passant par l'aile Ouest.

Aile Sud

→ Rez-de-chaussée : une salle de gymnastique, réfectoire, une salle d'histoire-géographie

→ premier étage : une salle de physique-chimie, une salle de musique, cinq salles de langues, une salle d'histoire

→ deuxième étage : radio, deux salles de technologie, une salle d'arts plastiques

Couloir intérieur reliant toutes les salles du premier étage, et celles du second.

Annexe

→ préau et vestiaires

→ conseillère d'orientation, salles d'examens, salle de réunion

L'annexe.

Le Collège Berthelot

Collège Berthelot
Description de l'image Lycée Berthelot-Le Mans.jpg.
Histoire et statut
Fondation 1906
Type collège d'enseignement secondaire
Administration
Académie Nantes
Principal Thierry Brion
Études
Enseignants ~ 95
Niveaux délivrés 97,8 % de réussite
Formation générale
Options ODP, grec ancien, latin, section européenne, bilangue
Langues anglais, arabe, allemand, espagnol, italien
Localisation
Ville Le Mans
Pays France
CoordonnĂ©es 48° 00′ 08″ nord, 0° 12′ 04″ est

L'effectif

Année 2011-2012

6e5e4e3e
nombre de classes6665
nombre d'élèves148154170139

Le Collège Berthelot a eu l'effectif le plus élevé de la Sarthe pendant les années 90-2000 avec 972 élèves. Le nombre total d'élèves actuellement (2011-2012) est de 614 avec 450 demi-pensionnaires. Ce collège est le meilleur de la Sarthe avec des taux de réussite oscillant entre 97,20 % et 80,25 % de réussite au Brevet des Collèges. L'établissement accueille des élèves des primaires Dulac, Pierre de Ronsard, Pierre Belon et Jean Macé, dont les élèves viennent des quartiers Cité Plantagenêt, les Halles et St-Nicolas-Jacobins (Dulac), Gare Nord, Préfecture (Pierre de Ronsard), Bollée (Pierre Belon), Gare Sud, Miroir (Jean Macé), Batignolles (Alfred de Musset) ces quartiers constituant le secteur scolaire de Berthelot. Berthelot connaît une forte population à la suite des nombreuses dérogations postulées notamment par l'image de l'établissement et le choix de langues vivantes parmi lesquelles figurent l'Arabe, l'Italien, la Section Euro Allemand et le choix du Latin et du Grec ancien. En 2011-2012, une classe de 3e en section Latin+Grec a ouvert en raison des résultats brillant des élèves grâce à une qualité d'enseignement irréprochable.

Le secteur du collège.

Enseignements spéciaux et poursuite d'étude spécialisée

  • Enseignements SpĂ©cifiques
  • 1977 → 1998 : Russe LV2
  • 1977 → actuellement : LV1/LV2 Anglais; LV1/LV2 Allemand
  • 1977 → actuellement : LV1 Anglais; LV2 Espagnol
  • 2010 → actuellement : Bilingue Anglais-Allemand
  • 2010 → actuellement : Bilingue Anglais-Arabe
  • ~ 2005 → actuellement : LV2 Italien
  • 1977 → actuellement : Lettres Classiques Latin et Grec
  • 1990 → actuellement Lettres Ă©trangères Allemand
  • Poursuite d'Ă©tudes pour les options spĂ©ciales
  • LV2 Italien → LycĂ©e Bellevue
  • LV1 Arabe → LycĂ©e Gabriel Touchard
  • Lettres Ă©trangères Allemand → LycĂ©e Montesquieu

Le problème du secteur

Si Berthelot a, en effet, un secteur limité regroupant les écoles mentionnées ci-dessus (Belon, Dulac, Ronsard, Macé, Musset), il peut y avoir des élèves venant des écoles Suzanne Busson du quartier de Bellevue, Mauboussin de Pontlieue, Paul Courboulay des quais de la rive gauche ou encore de René Descartes au bas de l'Avenue Bollée. Les élèves de ces écoles étant affectés à Berthelot, ceci constitue un « sureffectif » pour le collège. Il y a aussi des problèmes avec les écoles Pierre de Ronsard et Jean Macé notamment. En effet, Pierre de Ronsard accueille les élèves du centre-ville, dont ceux du quartier de la Mission-Coëffort. Les élèves ce quartier devant être scolarisés au collège Albert-Camus se voient alors démunis de leurs proches, qui vont à Berthelot, et ne voulant pas être seuls, ils adressent alors une dérogation scolaire pour Berthelot, le choix de l’affectation restant aléatoire, ou pour augmenter les chances, « trichent » sur l'adresse. Même situation pour Jean Macé, qui accueille les gens du Miroir et de la Gare Sud. Les élèves habitant à l'est de la Rue du Miroir doivent eux aussi être affectés à Albert-Camus, et ceux qui habitent l'ouest du Boulevard Demorieux doivent eux être scolarisés au Collège du Vieux Colombier. Dans la même situation que les élèves de Pierre de Ronsard, soit ils accepteront l'affectation sectorielle, soit ils adresseront une dérogation, ou bien ils tricheront. Étant un collège du centre-ville et offrant une variété d'options, Berthelot est le collège le plus demandé du Mans par dérogations.

Articles connexes

Anciens élèves célèbres du lycée ou du collège

L'établissement (lycée ou collège) a notamment vu dans ses rangs :

Site internet

Bibliographie

  • Association du Club Archive du collège Berthelot, Au dĂ©but du siècle: Naissance du lycĂ©e de Jeunes Filles du Mans, 1992, MĂ©diathèques du Mans
  • « Le centenaire du lycĂ©e de jeunes filles Berthelot » in La vie Mancelle et Sarthoise no 395
  • « Une AnnĂ©e au Collège Berthelot » in La vie Mancelle et Sarthoise no 385
  • « Le LycĂ©e Berthelot, bientĂ´t 100 ans d'enseignement » in La vie Mancelle et Sarthoise no 374

Note

  • La municipalitĂ© du Mans voulait un nom pour cet Ă©tablissement. Le premier proposĂ© fut Edith Cavell mais, un Ă©tablissement français devait avoir un nom français. Alors, ils ont proposĂ© ClĂ©mence Royer. Mais, le maire a Ă©tĂ© retenu par ce que disaient les Ă©lèves : « Berthelot », car, la Rue bordant l'Ă©tablissement se nomme ainsi. Puis, en 1973, le LycĂ©e fut nommĂ© « Berthelot ».
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