Ami Yerewolo

Elle est née à Mahina, dans l’ouest du Mali. Élevée par son père après la séparation de ses parents, elle vit dans la famille de ce père, de l’ethnie kakôlo, avec une belle-mère, des oncles, des tantes, des cousins[1]. A 17 ans, ayant obtenu son baccalauréat, elle quitte sa petite ville natale pour la capitale, Bamako. Elle prépare le concours de médecine mais échoue. Elle poursuit ensuite des études de comptabilité et finances. Elle écrit aussi des textes, les chante, découvre que ce qu’elle fait s’apparente à du rap. Elle s’intéresse à cette musique mais son père n’est pas favorable à une telle activité[2]. En 2013, elle arrête pourtant ses études pour se consacrer à la musique[3].

Elle intervient comme rappeuse durant des balanis shows, les bals de quartier, où elle est invitée à se produire, mais y est aussi moquée : le rap est à l’époque un monde très masculin au Mali[3]. Elle participe aux prestations d'un groupe. En 2014, elle sort un premier album, Naissance[4] - [5]. Elle est tentée de tout arrêter en 2015, mais à la suite d'une rencontre avec de jeunes femmes fans de ses créations, elle décide de poursuivre[6] - [7]. Elle est sélectionnée parmi les finalistes du prix découvertes RFI en 2017, mais termine deuxième[3]. Cette même année 2017, elle crée un festival, Le Mali a des rappeuses , pour mettre davantage en lumière les artistes hip-hop féminines[1] - [2] - [7]. En 2018, elle sort son deuxième album, Mon Combat[6] - [8]. Elle est remarquée au festival Show Me, à Zurich en Suisse, en 2020, par le producteur camerounais Blick Bassy qui la fait signer dans sa maison de disques Othantiq AA. En 2021, elle sort un nouvel album, AY[2] - [7] - [9]. Pendant la journée mondiale des droits des femmes la rappeuse retrace son parcours en honneur de ses œuvres et des femmes[10].

• 2014 : Naissance
• 2018 : Mon Combat
• 2021 : AY

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