Amelia Griffiths
Amelia Griffiths (1768 — , Torquay), souvent nommée dans les ouvrages de l'époque Mrs Griffiths of Torquay, est une botaniste et phycologue amatrice britannique. Elle est connue pour ses nombreuses et importantes collectes d'algues, dont Ceramium botryocarpum en 1844[1]. Elle entretient une correspondance avec William Henry Harvey pendant de nombreuses années, devenant son amie proche. Harvey lui dédie son Manual of British Algae en 1849.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 89 ans) Torquay |
Nom de naissance |
Amelia Warren Rogers |
Nationalité | |
Activités |
Botaniste, phycologue, collectionneuse de plantes |
Enfant |
Amelia Elizabeth Griffiths (d) |
Abréviation en botanique |
A.W.Griffiths |
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Biographie
Née en 1768, elle épouse un pasteur anglican en 1794 et s'installe à St Issey, Cornouailles, mais se trouve très vite veuve, dès 1802, avec cinq enfants à élever[2]. Elle vit d'abord à plusieurs endroits du sud du Davon, puis se fixe définitivement à Torquay en 1829. Elle collecte les algues et se forme en botanique marine avec Samuel Goodenough, membre fondateur de la Linnean Society. Elle découvre plusieurs espèces et entretient une correspondance avec des botanistes britanniques et d'autres pays européens. Sa correspondance avec le botaniste de Kew Gardens, William Hooker, donne naissance à une amitié de trente ans. Mais sa principale relation scientifique est avec William Henry Harvey. Ils font connaissance en 1832, et elle lui soumet un certain nombre de descriptions, illustrations et commentaires. Il lui dédie l'édition de 1849 de son Manual of the British Marine Algae[2], indiquant qu'elle est, selon lui, « A lady whose long-continued researches have, more than those of any other observer in Britain, contributed to the present advanced state of marine botany ». Il la mentionne à nouveau dans ses mémoires, en indiquant qu'elle avait « le don le plus heureux de trouver les plantes les plus rares, dans le plus parfait état »[3].
Elle ne publie que trois écrits scientifiques : un compte rendu d'histoire naturelle de Torbay, intégré dans l'édition de 1832 par Octavian Blewitt de The Panorama of Torquay[4], et deux communications dans The Phytologist (en), en 1842 où elle identifie une plante récoltée en Écosse[5], et en 1843, où elle rapporte ses observations sur une variété de mousse[6].
Elle collabore avec sa fille, Amelia Elizabeth Griffiths (1802-1861), qui mène des recherches sur les mousses[7]. Elle meurt à Torquay, en , quatre jours avant son 90e anniversaire[8].
Distinctions et hommages
En 1808, Dawson Turner nomme l’espèce d'algues Fucus griffithsiae (depuis renommée Gymnogongrus griffithsiae) en son honneur[2].
En 1817, le botaniste suédois Carl Adolph Agardh nomme le genre d’algues rouges Griffithsia en son honneur[9].
Elle est membre fondateur de la société d'histoire naturelle de Torquay, en 1844[2].
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Amelia Griffiths » (voir la liste des auteurs).
- (en) Isabella Gifford, The Marine Botanist : An Introduction to the Study of the British Sea-weeds, Brighton, R. Folthorp, , 244 p.
- Ann B. Shteir, «Griffiths , Amelia Warren (1768–1858)», Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004
- « The happiest knack of finding the rarest and most beautiful plants in the most perfect state », William Henry Harvey, Memoir, 26, cité par Ann B. Shteir, ODNB.
- p. 74-83Octavian Blewitt, The panorama of Torquay, a descriptive and historical sketch of the district comprised between the Dart and Teign2e Ă©d., 1832, London, Simpkin and Marshall; Torquay, Cockrem .
- The Phytologist, 1/5 (Oct 1842), p. 203.
- The Phytologist, 1/22 (March 1843), p. 554-555.
- Entrée « Amelia Elizabeth Griffiths », in Marilyn Ogilvie, Joy Harvey (éd.), The Biographical Dictionary of Women in Science: Pioneering Lives From Ancient Times to the Mid-20th Century, p. 531, Routledge, 2003 .
- M. A. Wilson, « Amelia Warren Griffiths of Torquay: a pioneer botanist », Transactions and Proceedings for 1951–52, Torquay Natural History Society, 11/2 (1953), p. 74–77.
- (en) Suzanne Le-May Sheffield, Revealing new worlds : three Victorian women naturalists, vol. 3, Routledge, coll. « Women in science », , 252 p. (ISBN 978-0-415-27069-4 et 0-415-27069-3, lire en ligne)
Voir aussi
Bibliographie
- (en) Ann B. Shteir, « Griffiths , Amelia Warren (1768–1858) », dans Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (lire en ligne)
Liens externes
- Ressources relatives Ă la recherche :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
A.W.Griffiths est l’abréviation botanique standard de Amelia Griffiths.
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