Alzina Stevens

Alzina Ann Parsons est née à Parsonfield dans le Maine, le 27 mai 1849, fille d'Enoch Parsons et Louise Page. Son père est soldat dans la Guerre anglo-américaine de 1812, tandis que ses deux frère servent pendant la guerre civils américaine dans le 7^e régiment d'Infanterie volontaire du New Hampshire. Son grand père est le colonel Thomas Parsons, qui commande un régiment du Massachusetts dans l'armée continentale pendant la guerre d'indépendance américaine[1].

À l'age de 13 ans, elle commence à s'autofinancer comme tisserande dans une usine de coton[1], ou elle perd son index droit dans un accident. Stevens voit son doigt manquant comme un rappel constant de la nécessité d'améliorer les conditions de travail et de réglementer le travail des enfants. Elle fréquente le lycée de Somersworth, dans le New Hampshire.

En 1867, Stevens s'installe à Chicago et trouve du travail dans l'imprimerie, en tant que savante de typographie, compositrice, correctrice, correspondante, éditrice. Stevens est active dans les syndicats, notamment en tant que l'une des dirigeantes de Knight of Labours à Chicago. En 1877, elle organise l'Union des femmes ouvrières,n°1 de Chicago est sa première présidente. Quittant cette ville pour Toledo,Ohio elle s'y lance dans le mouvement et est bientôt l'une des forces dirigeantes des Chevaliers du Travail. Elle joue un rôle déterminant dans l'organisation d'une société de femmes, l'Assemblée Jeanne d'Arc du travail et est son premier maitre ouvrier et une déléguée de ce corps à l'assemblée du district.

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Alzina Stevens » (voir la liste des auteurs).

• Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :

  • American National Biography
  • Britannica