Albert Cornelis
Albert, ou Aelbrecht Cornelis est un peintre flamand actif Ă Bruges Ă partir de 1512 et mort en 1531.
Naissance | |
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DĂ©cĂšs | |
Nationalité |
Pays-Bas bourguignons puis Pays-Bas des Habsbourg |
Activité |
Couronnement de la Vierge |
Il est notamment l'auteur du panneau central du triptyque du Couronnement de la Vierge qui est toujours Ă l'Ă©glise Saint-Jacques de Bruges (Sint-Jakobskerk)[1].
ĂlĂ©ments biographiques
En 1513, il est mentionné dans un acte juridique comme bourgeois résident à Bruges.
En 1515, il prend Pieter Verhaegt comme Ă©lĂšve.
Il se marie avec Katheline de Gheselle qui lui donne un fils Klaas Cornelis vers 1517-1578. Ce dernier deviendra peintre et sera admis en 1542 comme fils de maĂźtre dans la guilde des peintres de Bruges.
De 1515 à 1530, il loue, pour vendre ses tableaux, des emplacements sur les marchés annuels de Bruges.
En 1517, il reçoit de la guilde des chapeliers la commande du panneau central du triptyque destinĂ© Ă orner l'autel de l'Ă©glise Saint-Jacques de Bruges. Ce travail donne lieu Ă un procĂšs en 1519, le commanditaire s'Ă©tant plaint que le tableau n'avait pas Ă©tĂ© peint par le maĂźtre lui-mĂȘme. Cependant, aux termes du contrat, seules les carnations devient ĂȘtre exĂ©cutĂ©es par Albert Cornelis. Le tableau fut livrĂ© en 1522.
Il meurt Ă Bruges en 1531.
Peintures
â La puce verte signale les Ćuvres dont l'attribution n'est pas contestĂ©e.
- Exemple : « Tableau d'Albert Cornelis ».
- Exemple : « Tableau d'Albert Cornelis ».
â La puce orange signale les Ćuvres dont l'attribution est, selon au moins une source, incertaine.
- Exemple : « Tableau attribué à Albert Cornelis ».
- Exemple : « Tableau attribué à Albert Cornelis ».
â La puce rouge signale deux attributions possibles.
- Exemple : « Tableau attribué à Albert Cornelis ou à Adriaen Isenbrant ».
- Albert Cornelis
- â Couronnement de la Vierge, huile sur panneau, partie centrale d'un triptyque, 175,8 x 188,8 cm, Sint-Jakobskerk, Bruges.[2]
- â Marie Madeleine dans un paysage, huile sur panneau de chĂȘne, 41,4 Ă 32,2 cm, National Gallery, Londres, inv. NG2585 (fig. 1).[3]
- Albert Cornelis et collaborateurs
- â Vierge Ă l'Enfant dans un paysage, huile sur panneau, tondo Ă 81,2 cm, National Gallery, Londres, inv. NG1864.[4]
- Atelier d'Albert Cornelis
- â Vierge Ă l'Enfant avec sainte Anne, huile sur panneau de chĂȘne, 40,9 Ă 30,8 cm, National Gallery, Londres, inv. NG1089.[5]
- Attribué à Albert Cornelis
- â Portrait d'homme, huile sur panneau, 47 Ă 38 cm, Koninklijk Museum voor Schone Kunsten, Anvers, inv. 460.[6]
ProblĂšmes d'attribution
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1. Marie Madeleine dans un paysage, huile sur panneau de chĂȘne, 41,4 Ă 32,2 cm, The National Gallery, Londres, inv. NG2585. |
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2. Adriaen Isenbrant, Diptyque de la Vierge des sept douleurs, avers du volet gauche, huile sur panneaux, 144 à 143 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique, Bruxelles, inv. 2592 |
La Marie Madeleine dans un paysage (fig. 1) est attribuĂ©e Ă Albert Cornelis par le musĂ©e oĂč l'Ćuvre est conservĂ©e (cf. notice de la National Gallery), mais Ă Adriaen Isenbrant par Leo Van Puyvelde[7].
Ces deux artistes ont un style influencĂ© par celui de GĂ©rard David. En outre, alors qu'une seule peinture peut ĂȘtre attribuĂ©e avec certitude Ă Cornelis, aucune des Ćuvres d'Adriaen Isenbrant n'est signĂ©e ou authentifiĂ©e par des documents d'archives. Toutes les attributions de ce peintre dĂ©coulent de l'identification d'Adriaen Isenbrant au MaĂźtre de Notre-Dame des sept douleurs proposĂ©e par G. Hulin de Loo, dans le catalogue critique de l'exposition de Bruges en 1902.
La Vierge des sept douleurs, diptyque dont l'avers et l'envers du volet droit se trouvent toujours Ă l'Ă©glise Notre-Dame (Onze-Lieve-Vrouwekerk) de Bruges, tandis que l'avers du volet gauche est conservĂ© aux MusĂ©es royaux des Beaux-Arts de Belgique Ă Bruxelles (fig. 2), est donc l'Ćuvre de rĂ©fĂ©rence pour l'Ă©tude stylistique d'Adriaen Isenbrant et la constitution du corpus de ses Ćuvres. Si l'on accepte la proposition de Lorne Campbell [8] d'attribuer ce diptyque Ă Albert Cornelis, le corpus des Ćuvres prĂ©cĂ©demment attribuĂ©es Ă Adriaen Isenbrant devient en grande partie caduc.
Bibliographie
- Articles
â (ang) Dorien Tamis, « The Genesis of Albert Cornelis's 'Coronation of the Virgin' in Bruges », The Burlington Magazine, vol. 142, no 1172,â , p. 672-680.
â (ang) P. Wescher, « Some Portraits by Albert Cornelis », The Burlington Magazine, no 58,â , p. 244-251.
- Ouvrages
â Leo Van Puyvelde, La peinture flamande au siĂšcle des Van Eyck, Bruxelles, Elsevier, , p. 295-297.
â Hans J. Van Miegroet, GĂ©rard David, Anvers, Fonds Mercator, , 374 p. (ISBN 90-6153-211-6)
â (en) Lorne Campbell, The sixteenth century Netherlandish paintings with French paintings before 1600, Londres, National Gallery Company, , p. 276-297.
- Données numériques
â Base de donnĂ©es BALaT (Belgian Art Links and Tools) : Paul Huvenne, Cornelis, Albert, in Dictionnaire des peintres belges..
Références
- Cf. Tamis 2000.
- Notice RKD
- Notice du musée
- Notice du musée
- Notice du musée
- Notice RKD
- Cf. Van Puyvelde 1963, p. 291-294 et la notice RKD.
- Cf. Campbell 2014, p. 276-287.
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Dictionnaire des peintres belges
- (en) Art UK
- (en) ECARTICO
- (nl + en) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :