Alan Heisey

Membre de la Toronto Parking Authority (en) de 1992 à 2001, c'est durant cette période que Toronto s'équipe d'un système de parcomètres modernes sans fil, alimentés à l'énergie solaire et acceptant les cartes de crédit[4]. Après le retrait des compteurs, les poteaux sont alors équipés d'anneaux permettant le stationnement de vélos et augmentant leur nombre significativement[5].

De mars 2001 à octobre 2014, il est nommé par le conseil municipal à l'organisme civil de surveillance de la police de Toronto. Il se sent particulièrement préoccupé par les plaintes de profilage racial qui visaient de plus en plus le service de police[6].

Nommé président par intérim du comité en décembre 2003 pour succéder à Norman Gardner (en), alors accusé de conflits d'intérêts[7] - [8], il est officiellement président à partir de janvier 2004[9]. À ce moment, il renonce à utiliser le véhicule de fonction avec chauffeur et préfère le vélo et les transports en commun[10] - [11].

La suspension de Gardner ayant retiré le quorum du comité, celui-ci se retrouve paralysé et plusieurs dossiers finissent caducs par des votes nuls[12]. Plus tard en 2004, Heisey et le comité votent pour ne par renouveler le mandat du chef de police Julian Fantino[13] - [14] - [15]. Il décide en juin 2004 de ne pas chercher à renouveler son mandat de président[16].

En octobre 2012, le conseil municipal (en) de Toronto nomme Heisey à siéger au comité de la TTC[17]. Il est élu vice-président du comité en mai 2015[18].

Important cycliste, il milite activement pour équiper Toronto de pistes cyclables plus sécuritaires[19]. Entre 2010 et 2015, il travaille activement pour l'installation des pistes sur Shelbourne St., Wellesley St., Hoskin Avenue, Richmond St. et Adelaide St[20] - [21].

En reconnaissance de sa contribution, le conseil municipal décide de nommer la piste longeant Sherbourne Street (en) en son honneur[22] - [23].